tuareg
2004-11-27 14:18:09 UTC
S O M M A I R E
1. SAHARA-MAROC-ESPAGNE
- EL WATAN: Mohamed Abdeaziz. Président de la République arabe sahraouie
démocratique: « L'Espagne est redevable... »
- APS: Le président sahraoui jeudi à Madrid
- LE QUOTIDIEN D'ORAN: Une responsabilité espagnole aussi
2. SAHARA-MAROC-MYTHE DE "L'UNANIMITÉ" MAROCAINE SUR LE SAHARA
- AUJOURD'HUI LE MAROC (24-XI-2004): Basri considère que "le Sahara n'est
pas
encore marocain"
3. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-DROITS HUMAINS
- FIDH: 10ème Sommet de la Francophonie. Contribution de la Fédération
internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et l'Organisation
Mondiale Contre la Torture (OMCT)
4. SAHARA-MAROC-ALGÉRIE
- LE QUOTIDIEN D'ORAN: Doute persistant sur les raisons d'une absence
- L'EXPRESSION: LE MAROC BOUDE LES FORUMS D'ALGER. La fuite en avant de
Mohammed
VI
5. MAROC-ESPAGNE-LOBBY POLITIQUE PRO MAROCAIN
- AUJOURD'HUI LE MAROC: Le centre Lahcen Lyoussi et l'Espagne (Dario
Valcárcel,
Andreu Claret, Pedro Montoya, Domingo del Pino)
6. MAROC-ESPAGNE-LOBBY ECONOMIQUE PRO MAROCAIN
- MAP: Le groupe espagnol "Tavex" va investir 630 millions de DH dans
l'extension de sa filiale au Maroc
- AFP: Maroc: investissement espagnol de 56 millions d'euros dans le textile
7. MAROC-ESPAGNE
- MAP: Chambre des conseillers : Election du bureau du groupe d'amitié
maroco-espagnole
8. SAHARA-MAROC-CUBA
- ACH-CHARK AL-AWSAT (23-XI-2004): Un dirigeant de l'Alliance Socialiste se
rend
à Cuba pour expliquer la position de son pays sur l'affaire du Sahara
9. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-PLAGUE
- AFP: Sahara occidental: des essaims de criquets pélerins déferlent à El
Ayoun
10. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-SPOLIATION DES RICHESSES NATURELLES
- AUJOURD'HUI LE MAROC (24-XI-2004): Pêche : Reprise sous fond de crise
11. SAHARA-CALOMNIES DU MAKHZEN
- AUJOURD'HUI LE MAROC: L'ASDEDH : Mohamed Abdelaziz est un sanguinaire
12. RASD-TV
- L'INTELLIGENT: Une chaîne du Polisario
13. MAROC-DIPLOMATIE
- AUJOURD'HUI LE MAROC (24-XI-2004): La nouvelle diplomatie en ouvre
- L'ECONOMISTE (24-XI-2004): Parcours des nouveaux ambassadeurs. Des
technocrates à Madrid et Paris, deux postes stratégiques. Deux diplomates
expérimentés à Berlin et à la Commission européenne
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SÁHARA-INFO EN FRANÇAIS ET EN ESPAGNOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/sahara-info/
SAHARA-INFO SEULEMENT EN FRANÇAIS:
http://fr.groups.yahoo.com/group/revue-de-presse-sahara-occidental/
SAHARA-INFO SÓLO EN ESPAÑOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/revista-de-prensa-sahara-occidental/
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1. SAHARA-MAROC-ESPAGNE
http://www.elwatan.com/2004-11-25/2004-11-25-8593
Mohamed Abdeaziz. Président de la République arabe sahraouie démocratique
« L'Espagne est redevable... »
Deux importantes échéances attendent les responsables du Front Polisario en
terre ibérique à partir d'aujourd'hui, jeudi 25 novembre 2004. La première,
à
partir de ce jeudi concernera la Conférence internationale de solidarité.
Elle
réunira durant trois jours les amis et sympathisants de la cause sahraouie.
La
seconde porte sur la rencontre entre José Luis Rodriguez Zapatero, chef du
gouvernement espagnol, et Mohamed Abdelaziz, président de la RASD.
Comment expliquez-vous l'absence de réaction des Nations unies au refus des
Marocains de se soumettre à la solution Baker ?
Le Maroc exploite la mollesse du Conseil de sécurité pour rejeter les
résolutions onusiennes. Il est regrettable que ce conseil n'arrive pas
encore à
faire respecter ses décisions quand il s'agit du Maroc. L'ONU a raté une
opportunité de régler ce conflit au moment où l'ancien secrétaire d'Etat
américain James Baker était en charge du dossier. Une personnalité de cette
envergure, d'une capacité et d'une pondération à toute épreuve et qui s'est
dépensée durant sept ans pour régler le conflit, a malheureusement buté sur
l'intransigeance du Maroc soutenu par un membre permanent du Conseil de
sécurité. Quand nous constatons que des cas semblables au Sahara-Occidental
ont
été réglés par la persuasion, la pression ou l'intervention du Conseil de
sécurité, comme au Koweït ou au Timor oriental pour ne citer que ces deux
cas,
on se demande à juste titre pourquoi cette politique sélective de la plus
haute
instance onusienne qui ne contribue nullement à régler ce conflit, nourri
par
les visées expansionnistes de Rabat.
Des combattants du Polisario et des citoyens sahraouis croupissent depuis
des
années dans les geôles marocaines. Qu'en est-il exactement ?
En effet, on dénombre jusqu'à présent plus de 500 disparus sahraouis dont
les
familles restent sans nouvelles depuis 1975. Les prisonniers de guerre,
chiffrés
par le ministère de la Défense à 150 combattants, sont aussi portés
disparus.
Les autorités marocaines refusent toujours de donner des précisions sur leur
sort. C'est la même tragédie que celle des autres disparus. Les prisonniers
politiques ont également payé de leur vie ou de leur corps cette répression
systématique. Des dizaines parmi eux sont morts dans les tristement célèbres
prisons de Galat Meguna, Agdez, FCCMI à El Ayoun. Les rescapés vivent avec
des
séquelles et des maladies contractées dans ces prisons et qu'ils traîneront
toute leur vie. Les plus récents écroués, pour des délits confectionnés de
toutes pièces, croupissent dans des conditions lamentables dans la Carcel
negra
(prison noire) à El Ayoun ou dans d'autres mouroirs du royaume du Maroc.
Au pouvoir, Driss Basri, l'ancien ministre de l'Intérieur de Hassan II,
avait
été un irréductible de la marocanité du Sahara-Occidental au point d'initier
lui-même la Marche verte. Aujourd'hui, il souligne le droit du peuple
sahraoui à
l'autodétermination. Quelle lecture faites-vous de ce revirement ?
Les dernières déclarations de l'ancien ministre marocain de l'Intérieur,
Driss
Basri, relatives à l'organisation d'un référendum d'autodétermination du
peuple
sahraoui, organisé et supervisé par l'ONU, attestent d'une vision sage,
constructive, réaliste et responsable. Elle est logique et normale car
conforme
à la légalité internationale. Des rencontres au plus haut niveau entre
responsables sahraouis et marocains, y compris avec le défunt Hassan II et
l'actuel roi du Maroc, avaient été engagées dans ce sens. Ce qui est
surprenant,
voire scandaleux, c'est la légèreté avec laquelle le gouvernement marocain
actuel renie ses engagements vis-à-vis de la doctrine de l'ONU en matière de
décolonisation et des accords et plans de solution auxquels il a
solennellement
souscrit. Pareille désinvolture est génératrice de déstabilisation et ouvre
les
perspectives de l'imprévisible.
Vous allez être reçu, ce vendredi, par José Luis Zapatero, chef du
gouvernement
espagnol. Que pouvez-vous en attendre ?
Je tiens ici à rappeler que l'Espagne est l'ancienne puissance colonisatrice
du
Sahara-Occidental. Il demeure, selon les statuts de l'ONU, responsable du
parachèvement de la décolonisation du territoire. L'Espagne est redevable au
peuple sahraoui de cette dette historique. La cause sahraouie bénéficie d'un
grand soutien au sein de la société civile espagnole et au sein des peuples
d'Espagne. Nous entamons un dialogue permanent avec le gouvernement
espagnol.
Durant les derniers mois, nous avons reçu des membres du gouvernement
espagnol,
et des ministres sahraouis ont eu des entretiens avec de hauts responsables
espagnols à New York et Madrid. Pour couronner tout cela, nous avons un
rendez-vous dans la matinée de ce vendredi 26 novembre à la Moncloa avec le
président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.
Djabali A.
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http://www.aps.dz/fr/pageview.asp?ID=76679
Le président sahraoui jeudi à Madrid
[Aps 25/11/04] Madrid - Le président de la République Arabe Sahraouie
Démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed
Abdelaziz, etait attendu jeudi en fin de journée à Madrid pour une visite au
cours de laquelle il aura des entretiens avec le président du Gouvernement
espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero. La rencontre entre MM. Abdelaziz et
Zapatero est prévue vendredi après-midi, indique-t-on auprès de la
Délégation
sahraouie dans la capitale espagnole.
Au cours de sa visite le président de la RASD assistera à une partie des
travaux
de la 30ème Conférence Européenne de Soutien au Peuple Sahraoui (EUCOCO) qui
se
tiendra les 26, 27 et 28 novembre à Saragosse (nord-est de Madrid). La
rencontre
entre le président sahraoui et M. Zapatero, la première entre les deux
dirigeants, s'inscrit dans le cadre de "la volonté du Gouvernement
(espagnol) de
résoudre le problème du Sahara" Occidental, a rapporté l'agence
d'information
EFE, citant une source du Gouvernement.
Le règlement du conflit du Sahara Occidental est considéré par l'exécutif
espagnol comme "vital pour les intérêts de l'Espagne et pour avancer dans
(le
processus) d'intégration au Maghreb (Arabe)", a souligné l'agence. Le
Gouvernement espagnol est "activement engagé" dans la recherche d'une
solution
conforme à la légalité internationale et dans laquelle les Nations Unies
jouent
un rôle fondamental, a affirmé la source citée par EFE.
"Concrètement, le Gouvernement soutient la résolution 15.41 du Conseil de
Sécurité de l'ONU, approuvée en avril dernier, qui réitère l'appui au Plan
Baker", a précisé l'agence espagnole.
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http://www.quotidien-oran.com/quot3013/editorial.htm
Une responsabilité espagnole aussi
Par Mâachou Blidi
Régulièrement aiguillonné par de larges secteurs de son opinion demeurés
sensibles à la question sahraouie, le gouvernement espagnol semble de plus
en
plus marquer une appréciation stabilisée sur ce problème de décolonisation
dont
l'Espagne est, qu'elle le veuille ou non, à l'origine.
C'est ce que rappellent fréquemment en tout cas diverses associations
représentatives de larges pans de la société civile espagnole aux dirigeants
actuellement en charge à Madrid. Par pétitions ou manifestations, cette
insistance publique continue de rendre compte d'un sentiment de culpabilité
comme d'un intérêt encore soutenu pour le sort d'une ancienne colonie au
destin
brutalement contrarié. C'est dans le contexte confus de l'agonie et de la
disparition du général Franco que s'est dessinée la levée des convoitises
marocaines en direction du Sahara-Occidental. Et une trentaine d'années plus
tard, après ce qu'on peut en retenir comme épisodes de guerre et autres
péripéties onusiennes, le moins qu'on puisse dire est que la position
espagnole
à cet égard n'a pas été d'une continuelle clarté.
Sans doute, cela tenait-il aux politiques contrastées que divers
gouvernements
espagnols se devaient d'observer par rapport au Maroc en fonction de
considérations spéciales ou d'intérêts plus constants. Le fait est que,
parfois,
et même devant ce qui a pu en être dit au nom de la légalité internationale,
Madrid a observé des positions ambiguës.
Depuis quelques courtes semaines, cependant, se dessine plus nettement une
position stabilisée. D'abord, et juste après que Kofi Annan eut dit son
pessimisme personnel sur une issue visible au conflit, le chef de la
diplomatie
espagnole, Miguel Moratinos, a réfuté cette sombre appréciation en affirmant
que
son pays ne voulait pas «faillir à la responsabilité devant la complexité du
problème».
Il est vrai, toutefois, que M. Moratinos semblait alors privilégier la piste
de
ce qu'il désignait comme «une nouvelle dynamique d'entente», avec ce que
cela
suppose plus comme arrangements équivoques que comme transparence dans le
respect de la légalité internationale. Le flou ainsi entretenu sur la
position
espagnole a paru se dissiper avec les entretiens qu'a eus, par la suite à
Madrid, le ministre algérien des Affaires étrangères avec son homologue
espagnol. Au bout de cette visite, Abdelaziz Belkhadem a pu déclarer sans
ambages «qu'il n'y avait pas de malentendus entre l'Espagne et l'Algérie sur
le
problème du Sahara-Occidental » et que «la diplomatie espagnole n'avait pas
changé».
Après bien des balancements, cette position demande, bien sûr, à être
confirmée.
Assuré du soutien d'une partie de l'opinion publique espagnole, qui se
souvient
et rappelle la responsabilité de Madrid dans l'affaire sahraouie, le
président
de la RASD pourrait vérifier le contenu du nouveau langage espagnol lors de
la
visite qu'il engagerait demain à Madrid. En soi, c'est déjà un signe fort du
nouvel intérêt espagnol pour un problème qui taraude encore les consciences
dans
la péninsule Ibérique.
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2. SAHARA-MAROC-MYTHE DE "L'UNANIMITÉ" MAROCAINE SUR LE SAHARA
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23620
Basri considère que "le Sahara n'est pas encore marocain"
L'ex-ministre de l'Intérieur, Driss Basri, vient d'accorder un nouvel
entretien
à la presse étrangère axé sur l'affaire du Sahara marocain et la situation
politique au Maroc.
L'ex-ministre de l'Intérieur, Driss Basri, vient d'accorder un nouvel
entretien
à la presse étrangère axé sur l'affaire du Sahara marocain et la situation
politique au Maroc. Dans une interview publiée, mardi 23 novembre, par le
quotidien catalan "AVUI" (Aujourd'hui), Driss Basri a déclaré que pour lui,
"le
Sahara n'est pas encore marocain". Ainsi, après avoir commencé par parler de
"Sahara occidental" sur la chaîne Al Jazeera, et estimé sur les colonnes du
quotidien algérien «El watan» que la seule solution à cette affaire était
"l'organisation d'un référendum d'autodétermination", l'ex-ministre de
l'Intérieur renie maintenant la marocanité des provinces du Sud. S'agissant
de
la situation au Maroc, Basri a déclaré au quotidien catalanophone que "le
pays
vit une situation de léthargie et de décomposition et qu'il lui sera
difficile
d'affronter la mondialisation".
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3. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-DROITS HUMAINS
http://www.fidh.org/article.php3?id_article=2058
25/11/2004
26 / 27 novembre 2004 - Ouagadougou, Burkina Faso
10ème Sommet de la Francophonie
Contribution de la Fédération internationale des ligues des droits de l'
Homme
(FIDH) et l'Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT)
Dans le cadre de leur programme conjoint : L'Observatoire pour la protection
des
défenseurs des droits de l'Homme
Déclaration de Bamako - les États s'engagent à « soutenir l'action des
défenseurs des droits de l'Homme »
Dans le cadre du suivi du Sommet de la Francophonie qui s'est tenu à
Beyrouth,
les 12 et 13 octobre 20021, et sur la base du Chapitre V de la Déclaration
de
Bamako adoptée en novembre 2000, visant le suivi des pratiques de la
démocratie,
des droits et des libertés dans l'espace francophone, la Fédération
internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et l'Organisation
mondiale contre la torture (OMCT), dans le cadre de leur programme conjoint,
l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme, ont
développé leur coopération avec l'OIF, notamment par la transmission des cas
traités concernant la situation des défenseurs dans les pays membres de la
Francophonie, ainsi que des rapports annuels 2002 et 2003. L'Observatoire a
en
outre participé à plusieurs réunions visant à préciser les modalités et
procédures de mise en ouvre au chapitre V de la Déclaration.
A l'occasion du 10ème Sommet de la Francophonie, l'Observatoire souhaite
attirer
l'attention de l'OIF sur la persistance de grave violations perpétrées
contre
les défenseurs des droits de l'Homme dans ses États membres. Ceux-ci sont en
effet la cible de multiples méthodes répressives (assassinats, menaces de
mort,
arrestations et détentions arbitraires, harcèlement, campagne de
diffamation,
mesures ou législations visant à restreindre les libertés d'association,
d'expression ou de rassemblement pacifique) en raison de leurs activités. Le
climat sécuritaire actuel et les dérives arbitraires et liberticides qui y
sont
liées affectent le travail des défenseurs des droits de l'Homme : ceux-ci
ont
davantage de difficulté à faire entendre leur message et figurent parmi les
principales victimes des nouvelles lois restrictives en matière de libertés
d'association et d'expression. Enfin, ils sont, parfois, devenus la cible de
certains dirigeants politiques qui n'hésitent plus à les assimiler à des
terroristes.
Dans un certains nombres d'États, les défenseurs qui tentent de dénoncer les
violations de droits de l'Homme perpétrées dans le cadre de conflits
persistants
se trouvent enfin dans une situation de très grande insécurité.
(...)
C. Les défenseurs des droits de l'Homme en situation de conflit, de
post-conflit
ou de chaos généralisé
(...)
Au Maroc, malgré le fait que le conflit armé a cessé depuis 13 ans au Sahara
occidental, les militants marocains qui défendent pacifiquement le droit à
l'autodétermination et dénoncent les violations des droits de l'Homme
perpétrées
dans cette province, restent la cible des autorités marocaines. Notamment,
la
section Sahara occidental du Forum Vérité Justice a été dissoute en 2003 par
voie judiciaire et trois militants de l'organisation ont notamment été
condamnés
en 2003 pour « incitation à l'émeute ».12
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4. SAHARA-MAROC-ALGÉRIE
http://www.quotidien-oran.com/quot3013/analyse.htm
Doute persistant sur les raisons d'une absence
Par Kharroubi Habib
Compte tenu des tensions qui ont marqué les relations algéro-marocaines ces
dernières semaines, la presse ne pouvait faire autrement que chercher une
relation de cause à effet entre cette situation et l'absence à la rencontre
d'Oran du «groupe des 5+5» de Mohamed Benaïssa, ministre des Affaires
étrangères
du Royaume chérifien.
Les sources autorisées de notre ministère des Affaires étrangères ont donné
leur
«explication» à cette défection, qui est que le chef de la diplomatie
marocaine
faisant partie de la délégation officielle devant accompagner Mohammed VI en
Amérique latine, il a été remplacé par Farès El Fehri, ministre délégué
chargé
des Affaires maghrébines.
Pour aussi recevable qui soit «l'explication officielle», les milieux de la
presse l'ont néanmoins accueillie dubitativement, en persistant à croire que
l'absence de Mohamed Benaïssa a d'abord et avant tout un lien avec la
bataille
diplomatique que se livrent Rabat et Alger autour de la question du Sahara
Occidental, dont il est fortement débattu ces derniers temps sur la scène
internationale.
L'explication dans ce cadre à la défection d'Oran du chef de la diplomatie
marocaine serait que le monarque chérifien aurait voulu priver l'Algérie du
succès de prestige d'avoir organisé une rencontre du «groupe des 5+5» avec
la
présence au complet des dix ministres des Affaires étrangères des Etats
membres.
Le roi ne pouvant tout de même appliquer la politique de la «chaise vide»
dans
un rendez-vous du processus de Barcelone qui importe beaucoup pour les
intérêts
nationaux de son royaume, il y a délégué à la tête de la participation
marocaine
un ministre de moindre rang que celui des Affaires étrangères.
Quelle que soit la vraie cause à l'origine de l'absence de Mohamed Benaïssa,
le
doute persistera que la diplomatie marocaine aura tenté en la circonstance
de
«parasiter» la réunion uniquement parce qu'elle s'est tenue en Algérie.
Il persistera d'autant que les autorités marocaines sont coutumières du fait
à
chaque fois que l'Algérie organise un évènement international auquel l'Etat
marocain est normalement convié. La dernière en date des manifestations des
mauvaises dispositions de la diplomatie chérifienne à l'égard de notre pays
a
été le refus des autorités de Rabat de participer au sommet de l'UMA prévu à
Alger, qui a entraîné son annulation.
Deux jours avant la rencontre à Oran du «groupe des 5+5», nous écrivions
dans
cette même rubrique que la grande faiblesse des partenaires maghrébins
engagés
dans le processus de Barcelone réside dans le fait qu'ils y vont en ordre
dispersé, divergents entre eux sur les objectifs à atteindre et surtout
minés
par des conflits bilatéraux qui les font souvent se positionner l'un contre
l'autre.
L'absence en finalité de Mohamed Benaïssa à la rencontre d'Oran ne fait que
confirmer ce point de vue.
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http://www.lexpressiondz.com/T20041125/ZA4-24.htm
LE MAROC BOUDE LES FORUMS D'ALGER
La fuite en avant de Mohammed VI
25 novembre 2004 - Page : 24
Le royaume chérifien craint d'affronter la réalité devant ses partenaires de
la
région.
Le Maroc tourne-t-il définitivement le dos au Maghreb et à l'Afrique ou
boude-t-il simplement l'Algérie, pays organisateur des deux rendez-vous?
La question mérite d'être posée si on analyse, ne serait-ce que
superficiellement, le niveau de représentation marocaine à la réunion des
5+5,
en dépêchant un ministre délégué pour remplacer le chef de la diplomatie,
M.Mohamed Benaïssa. Officiellement, le Maroc justifie l'absence du ministre
des
Affaires étrangères pour cause de calendrier, dû à la visite du roi Mohammed
VI,
mardi dernier, à Mexico. Pourtant, cette quatrième réunion des ministres des
Affaires étrangères des deux rives de la Méditerranée est très importante à
cause des thèmes traités, à savoir «la sécurité et la stabilité en
Méditerranée
occidentale», «l'intégration économique», «la migration et les échanges
humains». Connu pour être le principal carrefour du trafic de drogue dans le
Bassin méditerranéen, le royaume chérifien craint d'affronter la réalité
devant
ses partenaires de la région. Par ailleurs, des centaines, voire des
milliers de
Marocains, candidats à l'immigration clandestine, sont régulièrement
interceptés
en mer par les gardes-côtes de pays européens. C'est dire que le sujet est
grave, sachant que nombre de personnes ont laissé leur vie en tentant de se
rendre sur la rive nord de la Méditerranée. Les «4+5», la remarque vient de
l'Italie et renseigne sur «l'absence marocaine» qui ne semble pas être
passée
inaperçue au sein du panel de concertation qui existe depuis les années 90.
Mais
réellement, ce n'est pas la réunion des «5+5» qui est boudée par le Maroc,
mais
bien Alger, quoique d'une manière très diplomatique et la «soustraction»
italienne (4+5) n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd.
Le soutien de l'Algérie au peuple du Sahara occidental dans sa quête de
l'autodétermination n'est pas étranger à l'absence «diplomatique» de
M.Mohamed
Benaïssa à une réunion qui revêt une importance particulière pour la partie
algérienne, analysent nombre d'observateurs. Quant au Nepad, dont Alger
abrite
le sommet depuis quelques jours, le Maroc semble dire clairement qu'il est
allergique à tout ce qui est africain. D'autant plus que l'Union africaine
dénie
le droit au Maroc d'annexer le Sahara occidental et ne reconnaît que le
Polisario comme représentant du peuple sahraoui, soumis par les Marocains au
cantonnement dans les camps de réfugiés. Tôt ou tard, le Maroc devrait
pourtant
comprendre que son intérêt réside dans son union avec les pays voisins et
africains pour faire face à la nouvelle «donne» et une «mondialisation» qui
ne
fait pas dans les sentiments. Le nombre de chefs d'Etat et de délégations de
haut rang, qui ont pris part au rendez-vous continental consacré au Nepad,
en
est la preuve qu'il existe actuellement une prise de conscience collective
de la
part des Africains à aller vers un partenariat effectif, loin des querelles
de
clochers, et ce, dans l'intérêt de tout un continent.
D'ailleurs, deux nouveaux pays africains ont décidé, ou du moins, annoncé
leur
intention de rejoindre le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs
(Maep)
qui regroupe déjà 24 pays et dont la 2e session du forum des chefs d'Etat et
de
gouvernement s'est également tenue à Alger, mardi dernier.
Hasard du calendrier, le roi du Maroc, Mohammed VI, a entamé une tournée de
15
jours en Amérique latine, au moment où une partie de l'Afrique se concerte à
Alger. Il est tout à fait normal qu'un pays veut développer ses relations
politiques et économiques avec d'autres pays des autres continents, mais
franchement, depuis l'accession du nouveau roi au trône, celui-ci semble
faire
d'Alger un abcès de fixation dans le conflit qui l'oppose à la République
arabe
sahraouie démocratique (Rasd). Un faux bond qui exprime les fuites en avant
successives de Sa Majesté.
Z. MEHDAOUI
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5. MAROC-ESPAGNE-LOBBY POLITIQUE PRO MAROCAIN
http://www.aujourdhui.ma/aufildesjours/
Le centre Lahcen Lyoussi et l'Espagne
Le Centre Lahcen Lyoussi organise, le vendredi 3 décembre à Rabat, un
colloque
sur le thème : "Maroc-Espagne : coopération et partenariat", avec la
participation de plusieurs intervenants marocains et espagnols.
Le Centre Lahcen Lyoussi organise, le vendredi 3 décembre à Rabat, un
colloque
sur le thème : "Maroc- Espagne : coopération et partenariat". Cette
rencontre
sera animée par un parterre de professeurs universitaires et de
personnalités
marocaines et espagnoles du monde des affaires qui débattront sur les
différents
aspects des relations maroco-espagnoles. Les débats tourneront autour de
deux
questions principales, à savoir "les contraintes et les potentialités des
relations bilatérales" et "la dimension des relations Maroc-Espagne".
Parmi les intervenants espagnols invités à cette occasion, figurent le
directeur
de la revue "Politica Exterior", Dario Valcarcel, le directeur du "Groupe
des
entreprises de services professionnels et de consulting" de Madrid, Pedro
Montoya, qui parlera des "Opportunités des investissements espagnols au
Maroc",
Andreu Claret, directeur de l'Institut catalan de la Méditerranée, qui
interviendra sur le thème de la portée méditerranéenne des relations entre
les
deux pays, ainsi que Domingo del Pino, consultant de la revue "Politica
Exterior".
Côté marocain, le ministre du Commerce extérieur, Mustpaha Méchahouri, fera
une
intervention sur le thème : "Les atouts et les potentialités des échanges
commerciaux entre le Maroc et l'Espagne". De son côté, le professeur
Abdelkrim
Belguendouz, de l'université Mohammed V, animera une conférence sur le thème
:
"La question migratoire et la dimension humaine de la coopération
Maroc-Espagne".
Dans une fiche de présentation du colloque, l'initiateur de l'idée explique
que,
"de ce dialogue fécond, le Centre Lahcen Lyoussi attend des éléments
significatifs de réponse à des questions de fond posées au processus de
coopération et de partenariat privilégié entre les deux pays".
Partant du constat que "le Maroc et l'Espagne n'ont pas d'autre choix que
des
relations de coopération et, plus encore, de partenariat", le Centre Lahcen
Lyoussi estime que les deux pays, "signataires tous deux de la déclaration
de
Barcelone de novembre 1995" doivent "donner aux relations futures une
dimension
nouvelle fondée sur la coopération globale et solidaire qui soit à la
hauteur de
la nature privilégiée des liens forgés par le voisinage et l'histoire". Le
Centre conclut, dans la présentation du colloque, que les deux pays s'
étaient
"engagés de plain pied pour donner forme et contenu à un espace économique
euro-méditerranéen devant conduire, à l'horizon 2010, à une zone de
libre-échange" et que "si le Maroc a signé un accord d'association avec
l'Union
européenne, en Février 1996, il n'en partage pas moins avec son voisin des
relations particulières liées à des aspects géographiques, historiques,
culturels et économiques".
Par : Omar DAHBI
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6. MAROC-ESPAGNE-LOBBY ECONOMIQUE PRO MAROCAIN
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004bis/groupe_epagnole_travex_extension.htm
Le groupe espagnol "Tavex" va investir 630 millions de DH dans l'extension
de sa
filiale au Maroc
Settat 25/11/04 - Le groupe textile espagnol "Tavex" va investir 630
millions de
dirhams dans l'extension de sa filiale "Settavex", installée à Settat depuis
14
ans, a annoncé mercredi M. Enrique Garran Manzana,
président-directeur-général
de "Settavex" .
Cette opération portera les investissements globaux de "Tavex" au Maroc à
1,53
milliard de dirhams. Cet investissement , qui s'inscrit dans le cadre de la
stratégie du groupe, a été motivé par les résultats positifs enregistrés par
"Settavex ", a souligné M. Garran Manzana en marge du conseil
d'administration
de la société.
" Settavex ", qui occupe une superficie de 20 ha, dont 6 ha couverts,
emploie
plus de 400 personnes. Cet effectif sera porté à 500 après l'extension de la
société.
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http://www.africatime.com/maroc/nouv_afp.asp?no_nouvelle=158159&no_pays=36&no_la\
ngue=1&pos_nouv=&UrlRecherche=
Maroc: investissement espagnol de 56 millions d'euros dans le textile
SETTAT (Maroc), 25 nov (AFP) - Le groupe espagnol de textile Tavex a annoncé
jeudi au Maroc un projet d'investissement additionnel de 56 millions d'euros
pour l'extension de sa filiale Settavex, installée à Settat (180 km au
sud-ouest
de Rabat), a-t-on appris auprès d'un responsable du groupe à Settat.
Cette opération doit porter les investissements globaux du groupe espagnol
au
Maroc à 1,53 milliard de dirhams (140 millions d'euros), a déclaré le patron
de
Tavex, Enrique Garran Manzana.
Cet investissement de Tavex a été motivé par les résultats positifs obtenus
au
cours des dernières années par sa filiale Settavex, a-t-il ajouté.
L'usine espagnole au Maroc produit de la toile de jeans, qu'elle vend
notamment
en Espagne, en Italie et en Tunisie.
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7. MAROC-ESPAGNE
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/parlement_amitie_maroc_espagnole.htm
Chambre des conseillers : Election du bureau du groupe d'amitié
maroco-espagnole
Rabat, 25/11/04 -Le groupe d'amitié maroco-espagnole à la Chambre des
conseillers vient d'élire son bureau dirigeant pour entamer ses différentes
activités diplomatiques et s'inscrire ainsi dans la dynamique qui distingue
désormais les relations entre Rabat et Madrid.
La Chambre des conseillers précise, dans un communiqué, que dans le cadre de
la
dynamisation des actions des groupes d'amitié qu'elle a créés, M. Yahya
Yahya a
été élu président du groupe d'amitié maroco-espagnole, alors que MM.
Said Lebbar et Ahmed Lakhrifi se sont vus confier respectivement les postes
du
premier et de 2ème vice-président et Mohamed El Habti a été élu rapporteur
du
groupe.
Le communiqué précise que le groupe d'amitié maroco-espagnole entamera ses
travaux par la prise d'une série d'initiatives conjointes avec son homologue
au
Sénat espagnol, ajoutant que le président de cette chambre avait exprimé sa
ferme volonté d'accélérer le rythme des rencontres parlementaires entre les
deux
parties.
M. Yahya Yahya, un homme de droit qui a fait ses études en Espagne, occupe
actuellement le poste de vice-président de la Commission de la justice et de
la
législation à la Chambre des conseillers.
Il a exprimé à cette occasion l'espoir de voir tous les membres du groupe
d'amitié conjuguer leurs efforts pour promouvoir les relations de
coopération
entre le Maroc et l'Espagne.
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8. SAHARA-MAROC-CUBA
ACH-CHARK AL-AWSAT (23-XI-2004)
Un dirigeant de l'Alliance Socialiste se rend à Cuba pour expliquer la
position
de son pays sur l'affaire du Sahara
Le secrétaire général du PPS a annoncé la visite prochaine d'une délégation
de
son parti à La Havane pour y rencontrer des membres du PC cubain, auxquels
sera
expliquée la position du peuple marocain sur l'affaire du Sahara. () Ismaïl
Alaoui a déclaré que la tâche ne serait pas aisée, compte tenu de 3
décennies de
malentendu entre Rabat et La Havane. () (Rabat, Ahmed Larqam)
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9. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-PLAGUE
http://www.africatime.com/maroc/nouv_afp.asp?no_nouvelle=157784&no_pays=36&no_la\
ngue=1&pos_nouv=&UrlRecherche=
Sahara occidental: des essaims de criquets pélerins déferlent à El Ayoun
EL AYOUN (Sahara occidental), 24 nov (AFP) - D'importants essaims de
criquets
pélerins ont déferlé depuis plusieurs jours à El Ayoun, chef lieu du Sahara
occidental, et dans sa région, où une vaste opération de lutte
anti-acridienne a
dû être lancée, a déclaré mercredi un responsable régional.
"L'invasion a commencé vendredi dernier", a assuré Ekka Elbouki, responsable
régional de la lutte anti-acridienne, dans une déclaration à la télévision
régionale d'El Ayoun.
L'arrivée des essaims de criquets a provoqué des coupures de courant dans la
ville, et des vols de la compagnie Royal Air Maroc à destination d'El Ayoun
ont
dû être suspendus depuis samedi, a déclaré à l'AFP un habitant de la ville.
Les espaces verts de la ville et des environs ont été affectés par
l'invasion
des insectes.
Une opération de lutte anti-acridienne rapidement lancée dans la ville d'El
Ayoun et sa région a d'ores et déjà permis de traiter quelque 70.000
hectares,
soit environ 60% de la zone contaminée, a indiqué M. Elbouki. Onze avions
ont
été utilisés pour le traitement des zones infectées, a-t-il ajouté.
Sur l'ensemble de la saison 2004-2005, l'Etat marocain a prévu de consacrer
un
budget de 39 millions d'euros pour lutter contre l'invasion des criquets
pélerins qui menacent l'agriculture au Maroc comme dans plusieurs pays du
Sahel
et du Maghreb.
Le 18 octobre, des experts de l'Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO) réunis à Dakar ont assuré que
l'agriculture maghrébine serait "en danger à partir de février 2005 sur une
échelle bien plus importante qu'en 2004".
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10. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-SPOLIATION DES RICHESSES NATURELLES
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23633
Pêche : Reprise sous fond de crise
Les bateaux reprennent la mer le 15 décembre après un énième repos
biologique
qui n'a apparemment pas servi à lever la menace sur le poulpe. En l'espace
de
trois ans, les stocks se sont réduits de 90%.
La reprise de la pêche poulpière est fixée pour le 15 décembre. La décision
prise par le ministère de l'Agriculture et des Pêches maritimes tombe au
moment
même où la situation des stocks sur le poulpe fait l'objet d'estimations et
de
contre-estimations. Le ministère de tutelle avait ouvert le débat par la
voie du
ministre Mohand Laenser qui tirait la sonnette d'alarme, il y a quelques
semaines, en parlant de la surexploitation, « licite ou illicite ». Un
constat
trop tendre au vu des nombreuses barques pêchant illégalement ( 40 000 selon
des
estimations émanant des associations à Dakhla) et de la chute vertigineuse
des
stocks, passés de 100 000 T en 2001, date de démarrage du premier plan de
gestion de la pêcherie, à 18 000 T en 2003 puis seulement 8 000 T
actuellement.
Un scénario catastrophe qui met en cause directement l'efficacité des repos
biologiques.
En 2003, l'arrêt a été de 9 mois continus, un sacrifice qui s'est répercuté
sur
les armateurs et les marins sans remédier à la crise. C'est le constat fait
depuis par les professionnels qui font état d'une perte de 60% du chiffre
d'affaires dans la pêche hauturière et artisanale. Aussi, nombreux sont ceux
qui
voient, derrière cette reprise annoncée de l'activité, une pression des
armateurs. M. Laenser avait déclaré, début novembre dernier, que les bateaux
pouvaient reprendre la mer, mais ils ne pêcheraient pas le poulpe. C'était
avant
une rencontre avec les professionnels. L'Institut national de Recherches
halieutiques, l'INRH, préfère attendre les conclusions de la énième sortie
de
son navire, en mer depuis ce lundi 24 novembre. La nouvelle campagne de
recherche sur l'état des stocks du poulpe fera l'objet d'un rapport
préliminaire
donnant une évaluation du niveau de la biomasse et du quota saisonnier de
pêche.
«On aura une idée plus claire de l'état de la ressource poulpière au plus
tard
le 12 décembre prochain et pas avant», estime un scientifique fonctionnaire
de
l'INRH. C'est seulement à la suite de cette évaluation et sur la base du
quota
qui aura été déterminé que la reprise de l'activité de la pêche sera fixée.
Est-ce à dire que l'annonce de la reprise a été faite un peu vite ? Pas tout
à
fait, déclare-t-on du sein de ce ministère qui dit suspendre le tout à la
campagne d'évaluation.
L'étude en cours permettra de déterminer les quotas, lesquels seront
sûrement
plus faibles que ceux de l'année dernière. Soit dit au passage, lors de la
dernière campagne, en raison des faiblesses des stocks, aucun des trois
segments
( artisanal, côtier, hauturier) n'a épuisé son quota. Par ailleurs, les
larges
consultations ouvertes en septembre dernier par Mohand Laenser au sein de la
profession et dans les milieux scientifiques pour parachever le plan
d'aménagement de la pêcherie poulpière, se poursuivent toujours. Lors de la
dernière réunion tenue dans ce cadre, vendredi dernier, les commissions
prévues
par la stratégie d'aménagement de la pêche poulpière ont été réactivées.
L'objectif immédiat pour le moment reste la lutte contre la pêche illicite,
l'une des causes premières à l'origine de la destruction de la pêcherie.
Aujourd'hui, c'est le poulpe qui est menacé, mais bientôt, avait rappelé le
ministre dans un entretien à la MAP, ce sera le cas des crevettes et d'
autres
espèces, telles que la sardine, qui seront en danger...
Par : Adam Wade
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11. SAHARA-CALOMNIES DU MAKHZEN
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23711
L'ASDEDH : Mohamed Abdelaziz est un sanguinaire
Alors que le mercenaire en chef, Mohamed Abdelaziz, est attendu demain en
Espagne, une association d'anciennes victimes du polisario interpelle Madrid
sur
le sort des disparus et prisonniers marocains.
L'association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASDEDH) a
envoyé
une missive à la présidence du gouvernement espagnol dans laquelle elle
manifeste son indignation concernant la visite en Espagne, ce 26 novembre,
du
président de la fantomatique RASD, Mohamed Abdelaziz.
L'ASEDEH a ainsi exprimé son indignation de voir ce "sanguinaire" accueilli
par
le président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero. "Cette personne
est
coupable des plus graves atteintes aux droits de l'homme (exécutions
sommaires,
tortures, .) au même titre que l'actuel représentant du polisario en
Espagne,
Brahim Ghali.
Aussi, le président de l'ASADEDH, Ramdan Mesaud Larbi, a rappelé dans la
même
lettre que Mohamed Abdelaziz "ne peut en aucun cas être considéré comme un
représentant de la population sahraouie". Il incarne, par contre, "les
détournements des aides humanitaires, la torture et les violations des
droits de
l'homme".
Profitant de l'occasion, Ramdan Mesaud Larbi a sollicité l'aide du
gouvernement
espagnol pour que toute la lumière soit établie sur "le sort des centaines
de
personnes disparues dans les camps de détention secrets installés sur le
territoire algérien". Ceci sans oublier, "la libération immédiate et sans
conditions des centaines de prisonniers de guerre marocains toujours détenus
par
le polisario depuis trois décennies et qui sont utilisés de manière
esclavagiste
comme une main-d'ouvre, tel que cela a été rapporté par des organisations
internationales comme France Libertés".
Par : A. E. H.
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12. RASD-TV
http://www.lintelligent.com/gabarits/articleJAI_online.asp?art_cle=LIN21114unech\
oirasi0
Une chaîne du Polisario
Le Polisario est sur le point de lancer sa première chaîne de télévision.
RASD-TV sera basée à Tindouf, en territoire algérien, avec deux relais en
Italie
et en Espagne. Le projet bénéficierait de l'aide financière et technique du
réseau Eucoco, un collectif d'associations européennes « de soutien au
peuple
sahraoui ». La chaîne a déjà mis en ligne son site Internet www.rasd-tv.com,
où
sont diffusées les images de la récente visite à Tindouf du secrétaire
d'État
espagnol aux Affaires étrangères, Bernardino Léon.
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13. MAROC-DIPLOMATIE
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23628
La nouvelle diplomatie en ouvre
Quatre nouveaux ambassadeurs du Royaume viennent d'être nommés par SM le Roi
à
Paris, Madrid, Berlin et Bruxelles. Dans ces capitales, la défense des
intérêts
économiques et politiques du Maroc est une priorité de la diplomatie
marocaine.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé, lundi 22 novembre, quatre nouveaux
ambassadeurs auxquels le Souverain a remis les Dahirs de nomination lors d'
une
audience au Palais royal de Marrakech.
Ces nominations concernent quatre capitales ayant une grande importance pour
les
intérêts politiques et économiques du Maroc. Il s'agit de la France, allié
traditionnel et partenaire stratégique du Maroc, l'Espagne, avec laquelle le
Royaume vient de renouer des liens d'amitié après une période de crise qui a
duré presque quatre ans, l'Allemagne, un pays avec lequel le Maroc cherche
encore à développer des relations plus étroites, et l'Union européenne qui
constitue notre premier partenaire économique mais dont les liens politiques
avec le Royaume n'ont pas encore atteint le niveau escompté par les deux
parties.
S'agissant de la France, le nouvel ambassadeur marocain, Fathallah
Sijelmassi,
était, jusqu'à sa nomination à la tête de la représentation diplomatique du
Royaume à Paris, ambassadeur du Maroc, chef de la mission du Royaume auprès
des
Communautés européennes à Bruxelles. Un poste qu'il occupait depuis décembre
2003. Aujourd'hui, il assume la responsabilité de l'une des ambassades les
plus
importantes pour le Maroc. Il succède ainsi à l'un des ambassadeurs qui ont
marqué leur passage à Paris à savoir Hassan Abouyoub. Le nouvel ambassadeur,
qui
maîtrise quatre langues : l'arabe, le français, l'anglais et l'italien, a
occupé
plusieurs postes de responsabilité au sein du ministère des Affaires
étrangères
dont celui de directeur de la Coopération multilatérale entre 1999 et 2000
et
celui de directeur des Affaires européennes. Il a également participé et
conduit
plusieurs négociations économiques internationales en représentation du
Royaume
dont l'accord d'association avec l'UE.
À Madrid, c'est le président du Conseil consultatif des Droits de l'Homme
(CCDH), Omar Azziman, qui assumera désormais la lourde responsabilité de
récupérer le temps perdu entre les Royaumes du Maroc et d'Espagne après une
longue période de crise diplomatique. Le nouvel ambassadeur succède ainsi à
Abdessalam Baraka dont le passage à la tête de la représentation
diplomatique du
Maroc en Espagne a été marqué par son rappel pour consultation, le 28
octobre
2001, en guise de protestation contre la politique anti-marocaine pratiquée
par
l'ex-gouvernement espagnol de José Maria Aznar. Une période qui a aussi été
marquée par une escalade de tension entre les deux pays qui avait failli se
transformer en conflit militaire, le 17 juillet 2002, lorsque l'Espagne
avait
envahi militairement l'îlot marocain Leila.
Né le 17 octobre 1947 à Tétouan, le nouvel ambassadeur marocain à Madrid a
fait
des études de droit à Rabat, Nice et Paris. Il a une bonne culture
hispanophone
et il est considéré comme un connaisseur du dossier des relations
maroco-espagnoles. Outre son poste de président du CCDH, M. Azziman occupe
aussi
celui de président-délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains
résidant
à l'étranger et il est membre de l'Académie du Royaume du Maroc depuis 1996.
À Berlin, le Maroc sera désormais représenté par Mohamed Rachad Bouhlal qui
occupait le poste de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères
et
de la Coopération, et ce depuis 1999. En Allemagne, le nouvel ambassadeur
aura
la responsabilité de donner une nouvelle dimension aux relations du Royaume
avec
ce pays. Il faut dire que ces relations n'ont jamais atteint le niveau qu'
elles
méritent. Entre le Maroc et l'Allemagne il y a plusieurs domaines de
coopération
qui n'ont pas encore été explorés. S'agissant des relations politiques, la
campagne menée dernièrement par les ennemis de "l'intégrité territoriale" du
Royaume auprès des formations politiques et de la société civile allemande
nécessite une offensive diplomatique de la part de notre représentation
diplomatique à Berlin, afin d'expliquer la position "légitime" du Royaume à
la
classe politique allemande qui ne connaît pas bien ce dossier.
Pour ce qui est de la représentation marocaine auprès de la Commission des
Communautés européennes et du Conseil de l'Union européenne, dont le
responsable
est, désormais, l'ambassadeur Mnouar Allem, il est certain que le travail
qui
devrait y être effectué ne devrait pas être limité au dossier économique.
Car,
les relations entre le Maroc et l'Union européenne nécessitent une nouvelle
approche qui permettrait de révéler la vraie image du Maroc notamment chez
les
députés européens dont le Parlement est quotidiennement investi par des
campagnes menées par les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc.
Par : Omar DAHBI
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L'ECONOMISTE (24-XI-2004)
Omar Azziman rejoint Madrid. Le nouvel ambassadeur arrive dans un contexte
apaisé des relations entre les deux pays. Ce qui ne pourra que faciliter sa
mission ()
Mohamed Rachad Bouhlal remplace Abelalim El Hafi, aujourd'hui
haut-commissaire
des Forêts, en qualité d'ambassadeur du Maroc en République Fédératle
d'Allemagne. Bouhlal a été à l'origine du projet de la diplomatie économique
aux
Affaires étrangères () Fathallah Sijelmassi est nommé ambassadeur du Maroc à
Paris, de loin, le poste le plus sensible de tout le réseau. Il remplace
Hassan
Abouyoub après un passage éclair à Bruxelles. Il n'a pas d'appartenance
politique. D'ailleurs, cette nomination d'un technocrate à ce poste prête à
toutes sortes d'interprétation. Ce proche du Palais a conduit plusieurs
négociations économiques internationales. Il avait en charge les
négociations
avec l'Union Européenne et a également participé aux tractations sur
l'accord de
libre-échange avec les Etats-Unis () Alem Menouar est nommé ambassadeur de
la
Commission des communautés européennes et du Conseil de l'UE. Il remplace
Fathallah Sijelmassi. Il a déjà occupé plusieurs postes de chef de mission
diplomatique () (Khadija Masmoudi)
1. SAHARA-MAROC-ESPAGNE
- EL WATAN: Mohamed Abdeaziz. Président de la République arabe sahraouie
démocratique: « L'Espagne est redevable... »
- APS: Le président sahraoui jeudi à Madrid
- LE QUOTIDIEN D'ORAN: Une responsabilité espagnole aussi
2. SAHARA-MAROC-MYTHE DE "L'UNANIMITÉ" MAROCAINE SUR LE SAHARA
- AUJOURD'HUI LE MAROC (24-XI-2004): Basri considère que "le Sahara n'est
pas
encore marocain"
3. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-DROITS HUMAINS
- FIDH: 10ème Sommet de la Francophonie. Contribution de la Fédération
internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et l'Organisation
Mondiale Contre la Torture (OMCT)
4. SAHARA-MAROC-ALGÉRIE
- LE QUOTIDIEN D'ORAN: Doute persistant sur les raisons d'une absence
- L'EXPRESSION: LE MAROC BOUDE LES FORUMS D'ALGER. La fuite en avant de
Mohammed
VI
5. MAROC-ESPAGNE-LOBBY POLITIQUE PRO MAROCAIN
- AUJOURD'HUI LE MAROC: Le centre Lahcen Lyoussi et l'Espagne (Dario
Valcárcel,
Andreu Claret, Pedro Montoya, Domingo del Pino)
6. MAROC-ESPAGNE-LOBBY ECONOMIQUE PRO MAROCAIN
- MAP: Le groupe espagnol "Tavex" va investir 630 millions de DH dans
l'extension de sa filiale au Maroc
- AFP: Maroc: investissement espagnol de 56 millions d'euros dans le textile
7. MAROC-ESPAGNE
- MAP: Chambre des conseillers : Election du bureau du groupe d'amitié
maroco-espagnole
8. SAHARA-MAROC-CUBA
- ACH-CHARK AL-AWSAT (23-XI-2004): Un dirigeant de l'Alliance Socialiste se
rend
à Cuba pour expliquer la position de son pays sur l'affaire du Sahara
9. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-PLAGUE
- AFP: Sahara occidental: des essaims de criquets pélerins déferlent à El
Ayoun
10. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-SPOLIATION DES RICHESSES NATURELLES
- AUJOURD'HUI LE MAROC (24-XI-2004): Pêche : Reprise sous fond de crise
11. SAHARA-CALOMNIES DU MAKHZEN
- AUJOURD'HUI LE MAROC: L'ASDEDH : Mohamed Abdelaziz est un sanguinaire
12. RASD-TV
- L'INTELLIGENT: Une chaîne du Polisario
13. MAROC-DIPLOMATIE
- AUJOURD'HUI LE MAROC (24-XI-2004): La nouvelle diplomatie en ouvre
- L'ECONOMISTE (24-XI-2004): Parcours des nouveaux ambassadeurs. Des
technocrates à Madrid et Paris, deux postes stratégiques. Deux diplomates
expérimentés à Berlin et à la Commission européenne
===========================================================
SÁHARA-INFO EN FRANÇAIS ET EN ESPAGNOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/sahara-info/
SAHARA-INFO SEULEMENT EN FRANÇAIS:
http://fr.groups.yahoo.com/group/revue-de-presse-sahara-occidental/
SAHARA-INFO SÓLO EN ESPAÑOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/revista-de-prensa-sahara-occidental/
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1. SAHARA-MAROC-ESPAGNE
http://www.elwatan.com/2004-11-25/2004-11-25-8593
Mohamed Abdeaziz. Président de la République arabe sahraouie démocratique
« L'Espagne est redevable... »
Deux importantes échéances attendent les responsables du Front Polisario en
terre ibérique à partir d'aujourd'hui, jeudi 25 novembre 2004. La première,
à
partir de ce jeudi concernera la Conférence internationale de solidarité.
Elle
réunira durant trois jours les amis et sympathisants de la cause sahraouie.
La
seconde porte sur la rencontre entre José Luis Rodriguez Zapatero, chef du
gouvernement espagnol, et Mohamed Abdelaziz, président de la RASD.
Comment expliquez-vous l'absence de réaction des Nations unies au refus des
Marocains de se soumettre à la solution Baker ?
Le Maroc exploite la mollesse du Conseil de sécurité pour rejeter les
résolutions onusiennes. Il est regrettable que ce conseil n'arrive pas
encore à
faire respecter ses décisions quand il s'agit du Maroc. L'ONU a raté une
opportunité de régler ce conflit au moment où l'ancien secrétaire d'Etat
américain James Baker était en charge du dossier. Une personnalité de cette
envergure, d'une capacité et d'une pondération à toute épreuve et qui s'est
dépensée durant sept ans pour régler le conflit, a malheureusement buté sur
l'intransigeance du Maroc soutenu par un membre permanent du Conseil de
sécurité. Quand nous constatons que des cas semblables au Sahara-Occidental
ont
été réglés par la persuasion, la pression ou l'intervention du Conseil de
sécurité, comme au Koweït ou au Timor oriental pour ne citer que ces deux
cas,
on se demande à juste titre pourquoi cette politique sélective de la plus
haute
instance onusienne qui ne contribue nullement à régler ce conflit, nourri
par
les visées expansionnistes de Rabat.
Des combattants du Polisario et des citoyens sahraouis croupissent depuis
des
années dans les geôles marocaines. Qu'en est-il exactement ?
En effet, on dénombre jusqu'à présent plus de 500 disparus sahraouis dont
les
familles restent sans nouvelles depuis 1975. Les prisonniers de guerre,
chiffrés
par le ministère de la Défense à 150 combattants, sont aussi portés
disparus.
Les autorités marocaines refusent toujours de donner des précisions sur leur
sort. C'est la même tragédie que celle des autres disparus. Les prisonniers
politiques ont également payé de leur vie ou de leur corps cette répression
systématique. Des dizaines parmi eux sont morts dans les tristement célèbres
prisons de Galat Meguna, Agdez, FCCMI à El Ayoun. Les rescapés vivent avec
des
séquelles et des maladies contractées dans ces prisons et qu'ils traîneront
toute leur vie. Les plus récents écroués, pour des délits confectionnés de
toutes pièces, croupissent dans des conditions lamentables dans la Carcel
negra
(prison noire) à El Ayoun ou dans d'autres mouroirs du royaume du Maroc.
Au pouvoir, Driss Basri, l'ancien ministre de l'Intérieur de Hassan II,
avait
été un irréductible de la marocanité du Sahara-Occidental au point d'initier
lui-même la Marche verte. Aujourd'hui, il souligne le droit du peuple
sahraoui à
l'autodétermination. Quelle lecture faites-vous de ce revirement ?
Les dernières déclarations de l'ancien ministre marocain de l'Intérieur,
Driss
Basri, relatives à l'organisation d'un référendum d'autodétermination du
peuple
sahraoui, organisé et supervisé par l'ONU, attestent d'une vision sage,
constructive, réaliste et responsable. Elle est logique et normale car
conforme
à la légalité internationale. Des rencontres au plus haut niveau entre
responsables sahraouis et marocains, y compris avec le défunt Hassan II et
l'actuel roi du Maroc, avaient été engagées dans ce sens. Ce qui est
surprenant,
voire scandaleux, c'est la légèreté avec laquelle le gouvernement marocain
actuel renie ses engagements vis-à-vis de la doctrine de l'ONU en matière de
décolonisation et des accords et plans de solution auxquels il a
solennellement
souscrit. Pareille désinvolture est génératrice de déstabilisation et ouvre
les
perspectives de l'imprévisible.
Vous allez être reçu, ce vendredi, par José Luis Zapatero, chef du
gouvernement
espagnol. Que pouvez-vous en attendre ?
Je tiens ici à rappeler que l'Espagne est l'ancienne puissance colonisatrice
du
Sahara-Occidental. Il demeure, selon les statuts de l'ONU, responsable du
parachèvement de la décolonisation du territoire. L'Espagne est redevable au
peuple sahraoui de cette dette historique. La cause sahraouie bénéficie d'un
grand soutien au sein de la société civile espagnole et au sein des peuples
d'Espagne. Nous entamons un dialogue permanent avec le gouvernement
espagnol.
Durant les derniers mois, nous avons reçu des membres du gouvernement
espagnol,
et des ministres sahraouis ont eu des entretiens avec de hauts responsables
espagnols à New York et Madrid. Pour couronner tout cela, nous avons un
rendez-vous dans la matinée de ce vendredi 26 novembre à la Moncloa avec le
président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.
Djabali A.
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http://www.aps.dz/fr/pageview.asp?ID=76679
Le président sahraoui jeudi à Madrid
[Aps 25/11/04] Madrid - Le président de la République Arabe Sahraouie
Démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed
Abdelaziz, etait attendu jeudi en fin de journée à Madrid pour une visite au
cours de laquelle il aura des entretiens avec le président du Gouvernement
espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero. La rencontre entre MM. Abdelaziz et
Zapatero est prévue vendredi après-midi, indique-t-on auprès de la
Délégation
sahraouie dans la capitale espagnole.
Au cours de sa visite le président de la RASD assistera à une partie des
travaux
de la 30ème Conférence Européenne de Soutien au Peuple Sahraoui (EUCOCO) qui
se
tiendra les 26, 27 et 28 novembre à Saragosse (nord-est de Madrid). La
rencontre
entre le président sahraoui et M. Zapatero, la première entre les deux
dirigeants, s'inscrit dans le cadre de "la volonté du Gouvernement
(espagnol) de
résoudre le problème du Sahara" Occidental, a rapporté l'agence
d'information
EFE, citant une source du Gouvernement.
Le règlement du conflit du Sahara Occidental est considéré par l'exécutif
espagnol comme "vital pour les intérêts de l'Espagne et pour avancer dans
(le
processus) d'intégration au Maghreb (Arabe)", a souligné l'agence. Le
Gouvernement espagnol est "activement engagé" dans la recherche d'une
solution
conforme à la légalité internationale et dans laquelle les Nations Unies
jouent
un rôle fondamental, a affirmé la source citée par EFE.
"Concrètement, le Gouvernement soutient la résolution 15.41 du Conseil de
Sécurité de l'ONU, approuvée en avril dernier, qui réitère l'appui au Plan
Baker", a précisé l'agence espagnole.
----------->
http://www.quotidien-oran.com/quot3013/editorial.htm
Une responsabilité espagnole aussi
Par Mâachou Blidi
Régulièrement aiguillonné par de larges secteurs de son opinion demeurés
sensibles à la question sahraouie, le gouvernement espagnol semble de plus
en
plus marquer une appréciation stabilisée sur ce problème de décolonisation
dont
l'Espagne est, qu'elle le veuille ou non, à l'origine.
C'est ce que rappellent fréquemment en tout cas diverses associations
représentatives de larges pans de la société civile espagnole aux dirigeants
actuellement en charge à Madrid. Par pétitions ou manifestations, cette
insistance publique continue de rendre compte d'un sentiment de culpabilité
comme d'un intérêt encore soutenu pour le sort d'une ancienne colonie au
destin
brutalement contrarié. C'est dans le contexte confus de l'agonie et de la
disparition du général Franco que s'est dessinée la levée des convoitises
marocaines en direction du Sahara-Occidental. Et une trentaine d'années plus
tard, après ce qu'on peut en retenir comme épisodes de guerre et autres
péripéties onusiennes, le moins qu'on puisse dire est que la position
espagnole
à cet égard n'a pas été d'une continuelle clarté.
Sans doute, cela tenait-il aux politiques contrastées que divers
gouvernements
espagnols se devaient d'observer par rapport au Maroc en fonction de
considérations spéciales ou d'intérêts plus constants. Le fait est que,
parfois,
et même devant ce qui a pu en être dit au nom de la légalité internationale,
Madrid a observé des positions ambiguës.
Depuis quelques courtes semaines, cependant, se dessine plus nettement une
position stabilisée. D'abord, et juste après que Kofi Annan eut dit son
pessimisme personnel sur une issue visible au conflit, le chef de la
diplomatie
espagnole, Miguel Moratinos, a réfuté cette sombre appréciation en affirmant
que
son pays ne voulait pas «faillir à la responsabilité devant la complexité du
problème».
Il est vrai, toutefois, que M. Moratinos semblait alors privilégier la piste
de
ce qu'il désignait comme «une nouvelle dynamique d'entente», avec ce que
cela
suppose plus comme arrangements équivoques que comme transparence dans le
respect de la légalité internationale. Le flou ainsi entretenu sur la
position
espagnole a paru se dissiper avec les entretiens qu'a eus, par la suite à
Madrid, le ministre algérien des Affaires étrangères avec son homologue
espagnol. Au bout de cette visite, Abdelaziz Belkhadem a pu déclarer sans
ambages «qu'il n'y avait pas de malentendus entre l'Espagne et l'Algérie sur
le
problème du Sahara-Occidental » et que «la diplomatie espagnole n'avait pas
changé».
Après bien des balancements, cette position demande, bien sûr, à être
confirmée.
Assuré du soutien d'une partie de l'opinion publique espagnole, qui se
souvient
et rappelle la responsabilité de Madrid dans l'affaire sahraouie, le
président
de la RASD pourrait vérifier le contenu du nouveau langage espagnol lors de
la
visite qu'il engagerait demain à Madrid. En soi, c'est déjà un signe fort du
nouvel intérêt espagnol pour un problème qui taraude encore les consciences
dans
la péninsule Ibérique.
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2. SAHARA-MAROC-MYTHE DE "L'UNANIMITÉ" MAROCAINE SUR LE SAHARA
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23620
Basri considère que "le Sahara n'est pas encore marocain"
L'ex-ministre de l'Intérieur, Driss Basri, vient d'accorder un nouvel
entretien
à la presse étrangère axé sur l'affaire du Sahara marocain et la situation
politique au Maroc.
L'ex-ministre de l'Intérieur, Driss Basri, vient d'accorder un nouvel
entretien
à la presse étrangère axé sur l'affaire du Sahara marocain et la situation
politique au Maroc. Dans une interview publiée, mardi 23 novembre, par le
quotidien catalan "AVUI" (Aujourd'hui), Driss Basri a déclaré que pour lui,
"le
Sahara n'est pas encore marocain". Ainsi, après avoir commencé par parler de
"Sahara occidental" sur la chaîne Al Jazeera, et estimé sur les colonnes du
quotidien algérien «El watan» que la seule solution à cette affaire était
"l'organisation d'un référendum d'autodétermination", l'ex-ministre de
l'Intérieur renie maintenant la marocanité des provinces du Sud. S'agissant
de
la situation au Maroc, Basri a déclaré au quotidien catalanophone que "le
pays
vit une situation de léthargie et de décomposition et qu'il lui sera
difficile
d'affronter la mondialisation".
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3. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-DROITS HUMAINS
http://www.fidh.org/article.php3?id_article=2058
25/11/2004
26 / 27 novembre 2004 - Ouagadougou, Burkina Faso
10ème Sommet de la Francophonie
Contribution de la Fédération internationale des ligues des droits de l'
Homme
(FIDH) et l'Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT)
Dans le cadre de leur programme conjoint : L'Observatoire pour la protection
des
défenseurs des droits de l'Homme
Déclaration de Bamako - les États s'engagent à « soutenir l'action des
défenseurs des droits de l'Homme »
Dans le cadre du suivi du Sommet de la Francophonie qui s'est tenu à
Beyrouth,
les 12 et 13 octobre 20021, et sur la base du Chapitre V de la Déclaration
de
Bamako adoptée en novembre 2000, visant le suivi des pratiques de la
démocratie,
des droits et des libertés dans l'espace francophone, la Fédération
internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et l'Organisation
mondiale contre la torture (OMCT), dans le cadre de leur programme conjoint,
l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme, ont
développé leur coopération avec l'OIF, notamment par la transmission des cas
traités concernant la situation des défenseurs dans les pays membres de la
Francophonie, ainsi que des rapports annuels 2002 et 2003. L'Observatoire a
en
outre participé à plusieurs réunions visant à préciser les modalités et
procédures de mise en ouvre au chapitre V de la Déclaration.
A l'occasion du 10ème Sommet de la Francophonie, l'Observatoire souhaite
attirer
l'attention de l'OIF sur la persistance de grave violations perpétrées
contre
les défenseurs des droits de l'Homme dans ses États membres. Ceux-ci sont en
effet la cible de multiples méthodes répressives (assassinats, menaces de
mort,
arrestations et détentions arbitraires, harcèlement, campagne de
diffamation,
mesures ou législations visant à restreindre les libertés d'association,
d'expression ou de rassemblement pacifique) en raison de leurs activités. Le
climat sécuritaire actuel et les dérives arbitraires et liberticides qui y
sont
liées affectent le travail des défenseurs des droits de l'Homme : ceux-ci
ont
davantage de difficulté à faire entendre leur message et figurent parmi les
principales victimes des nouvelles lois restrictives en matière de libertés
d'association et d'expression. Enfin, ils sont, parfois, devenus la cible de
certains dirigeants politiques qui n'hésitent plus à les assimiler à des
terroristes.
Dans un certains nombres d'États, les défenseurs qui tentent de dénoncer les
violations de droits de l'Homme perpétrées dans le cadre de conflits
persistants
se trouvent enfin dans une situation de très grande insécurité.
(...)
C. Les défenseurs des droits de l'Homme en situation de conflit, de
post-conflit
ou de chaos généralisé
(...)
Au Maroc, malgré le fait que le conflit armé a cessé depuis 13 ans au Sahara
occidental, les militants marocains qui défendent pacifiquement le droit à
l'autodétermination et dénoncent les violations des droits de l'Homme
perpétrées
dans cette province, restent la cible des autorités marocaines. Notamment,
la
section Sahara occidental du Forum Vérité Justice a été dissoute en 2003 par
voie judiciaire et trois militants de l'organisation ont notamment été
condamnés
en 2003 pour « incitation à l'émeute ».12
<---------------------->
4. SAHARA-MAROC-ALGÉRIE
http://www.quotidien-oran.com/quot3013/analyse.htm
Doute persistant sur les raisons d'une absence
Par Kharroubi Habib
Compte tenu des tensions qui ont marqué les relations algéro-marocaines ces
dernières semaines, la presse ne pouvait faire autrement que chercher une
relation de cause à effet entre cette situation et l'absence à la rencontre
d'Oran du «groupe des 5+5» de Mohamed Benaïssa, ministre des Affaires
étrangères
du Royaume chérifien.
Les sources autorisées de notre ministère des Affaires étrangères ont donné
leur
«explication» à cette défection, qui est que le chef de la diplomatie
marocaine
faisant partie de la délégation officielle devant accompagner Mohammed VI en
Amérique latine, il a été remplacé par Farès El Fehri, ministre délégué
chargé
des Affaires maghrébines.
Pour aussi recevable qui soit «l'explication officielle», les milieux de la
presse l'ont néanmoins accueillie dubitativement, en persistant à croire que
l'absence de Mohamed Benaïssa a d'abord et avant tout un lien avec la
bataille
diplomatique que se livrent Rabat et Alger autour de la question du Sahara
Occidental, dont il est fortement débattu ces derniers temps sur la scène
internationale.
L'explication dans ce cadre à la défection d'Oran du chef de la diplomatie
marocaine serait que le monarque chérifien aurait voulu priver l'Algérie du
succès de prestige d'avoir organisé une rencontre du «groupe des 5+5» avec
la
présence au complet des dix ministres des Affaires étrangères des Etats
membres.
Le roi ne pouvant tout de même appliquer la politique de la «chaise vide»
dans
un rendez-vous du processus de Barcelone qui importe beaucoup pour les
intérêts
nationaux de son royaume, il y a délégué à la tête de la participation
marocaine
un ministre de moindre rang que celui des Affaires étrangères.
Quelle que soit la vraie cause à l'origine de l'absence de Mohamed Benaïssa,
le
doute persistera que la diplomatie marocaine aura tenté en la circonstance
de
«parasiter» la réunion uniquement parce qu'elle s'est tenue en Algérie.
Il persistera d'autant que les autorités marocaines sont coutumières du fait
à
chaque fois que l'Algérie organise un évènement international auquel l'Etat
marocain est normalement convié. La dernière en date des manifestations des
mauvaises dispositions de la diplomatie chérifienne à l'égard de notre pays
a
été le refus des autorités de Rabat de participer au sommet de l'UMA prévu à
Alger, qui a entraîné son annulation.
Deux jours avant la rencontre à Oran du «groupe des 5+5», nous écrivions
dans
cette même rubrique que la grande faiblesse des partenaires maghrébins
engagés
dans le processus de Barcelone réside dans le fait qu'ils y vont en ordre
dispersé, divergents entre eux sur les objectifs à atteindre et surtout
minés
par des conflits bilatéraux qui les font souvent se positionner l'un contre
l'autre.
L'absence en finalité de Mohamed Benaïssa à la rencontre d'Oran ne fait que
confirmer ce point de vue.
----------->
http://www.lexpressiondz.com/T20041125/ZA4-24.htm
LE MAROC BOUDE LES FORUMS D'ALGER
La fuite en avant de Mohammed VI
25 novembre 2004 - Page : 24
Le royaume chérifien craint d'affronter la réalité devant ses partenaires de
la
région.
Le Maroc tourne-t-il définitivement le dos au Maghreb et à l'Afrique ou
boude-t-il simplement l'Algérie, pays organisateur des deux rendez-vous?
La question mérite d'être posée si on analyse, ne serait-ce que
superficiellement, le niveau de représentation marocaine à la réunion des
5+5,
en dépêchant un ministre délégué pour remplacer le chef de la diplomatie,
M.Mohamed Benaïssa. Officiellement, le Maroc justifie l'absence du ministre
des
Affaires étrangères pour cause de calendrier, dû à la visite du roi Mohammed
VI,
mardi dernier, à Mexico. Pourtant, cette quatrième réunion des ministres des
Affaires étrangères des deux rives de la Méditerranée est très importante à
cause des thèmes traités, à savoir «la sécurité et la stabilité en
Méditerranée
occidentale», «l'intégration économique», «la migration et les échanges
humains». Connu pour être le principal carrefour du trafic de drogue dans le
Bassin méditerranéen, le royaume chérifien craint d'affronter la réalité
devant
ses partenaires de la région. Par ailleurs, des centaines, voire des
milliers de
Marocains, candidats à l'immigration clandestine, sont régulièrement
interceptés
en mer par les gardes-côtes de pays européens. C'est dire que le sujet est
grave, sachant que nombre de personnes ont laissé leur vie en tentant de se
rendre sur la rive nord de la Méditerranée. Les «4+5», la remarque vient de
l'Italie et renseigne sur «l'absence marocaine» qui ne semble pas être
passée
inaperçue au sein du panel de concertation qui existe depuis les années 90.
Mais
réellement, ce n'est pas la réunion des «5+5» qui est boudée par le Maroc,
mais
bien Alger, quoique d'une manière très diplomatique et la «soustraction»
italienne (4+5) n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd.
Le soutien de l'Algérie au peuple du Sahara occidental dans sa quête de
l'autodétermination n'est pas étranger à l'absence «diplomatique» de
M.Mohamed
Benaïssa à une réunion qui revêt une importance particulière pour la partie
algérienne, analysent nombre d'observateurs. Quant au Nepad, dont Alger
abrite
le sommet depuis quelques jours, le Maroc semble dire clairement qu'il est
allergique à tout ce qui est africain. D'autant plus que l'Union africaine
dénie
le droit au Maroc d'annexer le Sahara occidental et ne reconnaît que le
Polisario comme représentant du peuple sahraoui, soumis par les Marocains au
cantonnement dans les camps de réfugiés. Tôt ou tard, le Maroc devrait
pourtant
comprendre que son intérêt réside dans son union avec les pays voisins et
africains pour faire face à la nouvelle «donne» et une «mondialisation» qui
ne
fait pas dans les sentiments. Le nombre de chefs d'Etat et de délégations de
haut rang, qui ont pris part au rendez-vous continental consacré au Nepad,
en
est la preuve qu'il existe actuellement une prise de conscience collective
de la
part des Africains à aller vers un partenariat effectif, loin des querelles
de
clochers, et ce, dans l'intérêt de tout un continent.
D'ailleurs, deux nouveaux pays africains ont décidé, ou du moins, annoncé
leur
intention de rejoindre le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs
(Maep)
qui regroupe déjà 24 pays et dont la 2e session du forum des chefs d'Etat et
de
gouvernement s'est également tenue à Alger, mardi dernier.
Hasard du calendrier, le roi du Maroc, Mohammed VI, a entamé une tournée de
15
jours en Amérique latine, au moment où une partie de l'Afrique se concerte à
Alger. Il est tout à fait normal qu'un pays veut développer ses relations
politiques et économiques avec d'autres pays des autres continents, mais
franchement, depuis l'accession du nouveau roi au trône, celui-ci semble
faire
d'Alger un abcès de fixation dans le conflit qui l'oppose à la République
arabe
sahraouie démocratique (Rasd). Un faux bond qui exprime les fuites en avant
successives de Sa Majesté.
Z. MEHDAOUI
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5. MAROC-ESPAGNE-LOBBY POLITIQUE PRO MAROCAIN
http://www.aujourdhui.ma/aufildesjours/
Le centre Lahcen Lyoussi et l'Espagne
Le Centre Lahcen Lyoussi organise, le vendredi 3 décembre à Rabat, un
colloque
sur le thème : "Maroc-Espagne : coopération et partenariat", avec la
participation de plusieurs intervenants marocains et espagnols.
Le Centre Lahcen Lyoussi organise, le vendredi 3 décembre à Rabat, un
colloque
sur le thème : "Maroc- Espagne : coopération et partenariat". Cette
rencontre
sera animée par un parterre de professeurs universitaires et de
personnalités
marocaines et espagnoles du monde des affaires qui débattront sur les
différents
aspects des relations maroco-espagnoles. Les débats tourneront autour de
deux
questions principales, à savoir "les contraintes et les potentialités des
relations bilatérales" et "la dimension des relations Maroc-Espagne".
Parmi les intervenants espagnols invités à cette occasion, figurent le
directeur
de la revue "Politica Exterior", Dario Valcarcel, le directeur du "Groupe
des
entreprises de services professionnels et de consulting" de Madrid, Pedro
Montoya, qui parlera des "Opportunités des investissements espagnols au
Maroc",
Andreu Claret, directeur de l'Institut catalan de la Méditerranée, qui
interviendra sur le thème de la portée méditerranéenne des relations entre
les
deux pays, ainsi que Domingo del Pino, consultant de la revue "Politica
Exterior".
Côté marocain, le ministre du Commerce extérieur, Mustpaha Méchahouri, fera
une
intervention sur le thème : "Les atouts et les potentialités des échanges
commerciaux entre le Maroc et l'Espagne". De son côté, le professeur
Abdelkrim
Belguendouz, de l'université Mohammed V, animera une conférence sur le thème
:
"La question migratoire et la dimension humaine de la coopération
Maroc-Espagne".
Dans une fiche de présentation du colloque, l'initiateur de l'idée explique
que,
"de ce dialogue fécond, le Centre Lahcen Lyoussi attend des éléments
significatifs de réponse à des questions de fond posées au processus de
coopération et de partenariat privilégié entre les deux pays".
Partant du constat que "le Maroc et l'Espagne n'ont pas d'autre choix que
des
relations de coopération et, plus encore, de partenariat", le Centre Lahcen
Lyoussi estime que les deux pays, "signataires tous deux de la déclaration
de
Barcelone de novembre 1995" doivent "donner aux relations futures une
dimension
nouvelle fondée sur la coopération globale et solidaire qui soit à la
hauteur de
la nature privilégiée des liens forgés par le voisinage et l'histoire". Le
Centre conclut, dans la présentation du colloque, que les deux pays s'
étaient
"engagés de plain pied pour donner forme et contenu à un espace économique
euro-méditerranéen devant conduire, à l'horizon 2010, à une zone de
libre-échange" et que "si le Maroc a signé un accord d'association avec
l'Union
européenne, en Février 1996, il n'en partage pas moins avec son voisin des
relations particulières liées à des aspects géographiques, historiques,
culturels et économiques".
Par : Omar DAHBI
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6. MAROC-ESPAGNE-LOBBY ECONOMIQUE PRO MAROCAIN
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004bis/groupe_epagnole_travex_extension.htm
Le groupe espagnol "Tavex" va investir 630 millions de DH dans l'extension
de sa
filiale au Maroc
Settat 25/11/04 - Le groupe textile espagnol "Tavex" va investir 630
millions de
dirhams dans l'extension de sa filiale "Settavex", installée à Settat depuis
14
ans, a annoncé mercredi M. Enrique Garran Manzana,
président-directeur-général
de "Settavex" .
Cette opération portera les investissements globaux de "Tavex" au Maroc à
1,53
milliard de dirhams. Cet investissement , qui s'inscrit dans le cadre de la
stratégie du groupe, a été motivé par les résultats positifs enregistrés par
"Settavex ", a souligné M. Garran Manzana en marge du conseil
d'administration
de la société.
" Settavex ", qui occupe une superficie de 20 ha, dont 6 ha couverts,
emploie
plus de 400 personnes. Cet effectif sera porté à 500 après l'extension de la
société.
---------->
http://www.africatime.com/maroc/nouv_afp.asp?no_nouvelle=158159&no_pays=36&no_la\
ngue=1&pos_nouv=&UrlRecherche=
Maroc: investissement espagnol de 56 millions d'euros dans le textile
SETTAT (Maroc), 25 nov (AFP) - Le groupe espagnol de textile Tavex a annoncé
jeudi au Maroc un projet d'investissement additionnel de 56 millions d'euros
pour l'extension de sa filiale Settavex, installée à Settat (180 km au
sud-ouest
de Rabat), a-t-on appris auprès d'un responsable du groupe à Settat.
Cette opération doit porter les investissements globaux du groupe espagnol
au
Maroc à 1,53 milliard de dirhams (140 millions d'euros), a déclaré le patron
de
Tavex, Enrique Garran Manzana.
Cet investissement de Tavex a été motivé par les résultats positifs obtenus
au
cours des dernières années par sa filiale Settavex, a-t-il ajouté.
L'usine espagnole au Maroc produit de la toile de jeans, qu'elle vend
notamment
en Espagne, en Italie et en Tunisie.
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7. MAROC-ESPAGNE
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/parlement_amitie_maroc_espagnole.htm
Chambre des conseillers : Election du bureau du groupe d'amitié
maroco-espagnole
Rabat, 25/11/04 -Le groupe d'amitié maroco-espagnole à la Chambre des
conseillers vient d'élire son bureau dirigeant pour entamer ses différentes
activités diplomatiques et s'inscrire ainsi dans la dynamique qui distingue
désormais les relations entre Rabat et Madrid.
La Chambre des conseillers précise, dans un communiqué, que dans le cadre de
la
dynamisation des actions des groupes d'amitié qu'elle a créés, M. Yahya
Yahya a
été élu président du groupe d'amitié maroco-espagnole, alors que MM.
Said Lebbar et Ahmed Lakhrifi se sont vus confier respectivement les postes
du
premier et de 2ème vice-président et Mohamed El Habti a été élu rapporteur
du
groupe.
Le communiqué précise que le groupe d'amitié maroco-espagnole entamera ses
travaux par la prise d'une série d'initiatives conjointes avec son homologue
au
Sénat espagnol, ajoutant que le président de cette chambre avait exprimé sa
ferme volonté d'accélérer le rythme des rencontres parlementaires entre les
deux
parties.
M. Yahya Yahya, un homme de droit qui a fait ses études en Espagne, occupe
actuellement le poste de vice-président de la Commission de la justice et de
la
législation à la Chambre des conseillers.
Il a exprimé à cette occasion l'espoir de voir tous les membres du groupe
d'amitié conjuguer leurs efforts pour promouvoir les relations de
coopération
entre le Maroc et l'Espagne.
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8. SAHARA-MAROC-CUBA
ACH-CHARK AL-AWSAT (23-XI-2004)
Un dirigeant de l'Alliance Socialiste se rend à Cuba pour expliquer la
position
de son pays sur l'affaire du Sahara
Le secrétaire général du PPS a annoncé la visite prochaine d'une délégation
de
son parti à La Havane pour y rencontrer des membres du PC cubain, auxquels
sera
expliquée la position du peuple marocain sur l'affaire du Sahara. () Ismaïl
Alaoui a déclaré que la tâche ne serait pas aisée, compte tenu de 3
décennies de
malentendu entre Rabat et La Havane. () (Rabat, Ahmed Larqam)
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9. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-PLAGUE
http://www.africatime.com/maroc/nouv_afp.asp?no_nouvelle=157784&no_pays=36&no_la\
ngue=1&pos_nouv=&UrlRecherche=
Sahara occidental: des essaims de criquets pélerins déferlent à El Ayoun
EL AYOUN (Sahara occidental), 24 nov (AFP) - D'importants essaims de
criquets
pélerins ont déferlé depuis plusieurs jours à El Ayoun, chef lieu du Sahara
occidental, et dans sa région, où une vaste opération de lutte
anti-acridienne a
dû être lancée, a déclaré mercredi un responsable régional.
"L'invasion a commencé vendredi dernier", a assuré Ekka Elbouki, responsable
régional de la lutte anti-acridienne, dans une déclaration à la télévision
régionale d'El Ayoun.
L'arrivée des essaims de criquets a provoqué des coupures de courant dans la
ville, et des vols de la compagnie Royal Air Maroc à destination d'El Ayoun
ont
dû être suspendus depuis samedi, a déclaré à l'AFP un habitant de la ville.
Les espaces verts de la ville et des environs ont été affectés par
l'invasion
des insectes.
Une opération de lutte anti-acridienne rapidement lancée dans la ville d'El
Ayoun et sa région a d'ores et déjà permis de traiter quelque 70.000
hectares,
soit environ 60% de la zone contaminée, a indiqué M. Elbouki. Onze avions
ont
été utilisés pour le traitement des zones infectées, a-t-il ajouté.
Sur l'ensemble de la saison 2004-2005, l'Etat marocain a prévu de consacrer
un
budget de 39 millions d'euros pour lutter contre l'invasion des criquets
pélerins qui menacent l'agriculture au Maroc comme dans plusieurs pays du
Sahel
et du Maghreb.
Le 18 octobre, des experts de l'Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO) réunis à Dakar ont assuré que
l'agriculture maghrébine serait "en danger à partir de février 2005 sur une
échelle bien plus importante qu'en 2004".
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10. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-SPOLIATION DES RICHESSES NATURELLES
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23633
Pêche : Reprise sous fond de crise
Les bateaux reprennent la mer le 15 décembre après un énième repos
biologique
qui n'a apparemment pas servi à lever la menace sur le poulpe. En l'espace
de
trois ans, les stocks se sont réduits de 90%.
La reprise de la pêche poulpière est fixée pour le 15 décembre. La décision
prise par le ministère de l'Agriculture et des Pêches maritimes tombe au
moment
même où la situation des stocks sur le poulpe fait l'objet d'estimations et
de
contre-estimations. Le ministère de tutelle avait ouvert le débat par la
voie du
ministre Mohand Laenser qui tirait la sonnette d'alarme, il y a quelques
semaines, en parlant de la surexploitation, « licite ou illicite ». Un
constat
trop tendre au vu des nombreuses barques pêchant illégalement ( 40 000 selon
des
estimations émanant des associations à Dakhla) et de la chute vertigineuse
des
stocks, passés de 100 000 T en 2001, date de démarrage du premier plan de
gestion de la pêcherie, à 18 000 T en 2003 puis seulement 8 000 T
actuellement.
Un scénario catastrophe qui met en cause directement l'efficacité des repos
biologiques.
En 2003, l'arrêt a été de 9 mois continus, un sacrifice qui s'est répercuté
sur
les armateurs et les marins sans remédier à la crise. C'est le constat fait
depuis par les professionnels qui font état d'une perte de 60% du chiffre
d'affaires dans la pêche hauturière et artisanale. Aussi, nombreux sont ceux
qui
voient, derrière cette reprise annoncée de l'activité, une pression des
armateurs. M. Laenser avait déclaré, début novembre dernier, que les bateaux
pouvaient reprendre la mer, mais ils ne pêcheraient pas le poulpe. C'était
avant
une rencontre avec les professionnels. L'Institut national de Recherches
halieutiques, l'INRH, préfère attendre les conclusions de la énième sortie
de
son navire, en mer depuis ce lundi 24 novembre. La nouvelle campagne de
recherche sur l'état des stocks du poulpe fera l'objet d'un rapport
préliminaire
donnant une évaluation du niveau de la biomasse et du quota saisonnier de
pêche.
«On aura une idée plus claire de l'état de la ressource poulpière au plus
tard
le 12 décembre prochain et pas avant», estime un scientifique fonctionnaire
de
l'INRH. C'est seulement à la suite de cette évaluation et sur la base du
quota
qui aura été déterminé que la reprise de l'activité de la pêche sera fixée.
Est-ce à dire que l'annonce de la reprise a été faite un peu vite ? Pas tout
à
fait, déclare-t-on du sein de ce ministère qui dit suspendre le tout à la
campagne d'évaluation.
L'étude en cours permettra de déterminer les quotas, lesquels seront
sûrement
plus faibles que ceux de l'année dernière. Soit dit au passage, lors de la
dernière campagne, en raison des faiblesses des stocks, aucun des trois
segments
( artisanal, côtier, hauturier) n'a épuisé son quota. Par ailleurs, les
larges
consultations ouvertes en septembre dernier par Mohand Laenser au sein de la
profession et dans les milieux scientifiques pour parachever le plan
d'aménagement de la pêcherie poulpière, se poursuivent toujours. Lors de la
dernière réunion tenue dans ce cadre, vendredi dernier, les commissions
prévues
par la stratégie d'aménagement de la pêche poulpière ont été réactivées.
L'objectif immédiat pour le moment reste la lutte contre la pêche illicite,
l'une des causes premières à l'origine de la destruction de la pêcherie.
Aujourd'hui, c'est le poulpe qui est menacé, mais bientôt, avait rappelé le
ministre dans un entretien à la MAP, ce sera le cas des crevettes et d'
autres
espèces, telles que la sardine, qui seront en danger...
Par : Adam Wade
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11. SAHARA-CALOMNIES DU MAKHZEN
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23711
L'ASDEDH : Mohamed Abdelaziz est un sanguinaire
Alors que le mercenaire en chef, Mohamed Abdelaziz, est attendu demain en
Espagne, une association d'anciennes victimes du polisario interpelle Madrid
sur
le sort des disparus et prisonniers marocains.
L'association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASDEDH) a
envoyé
une missive à la présidence du gouvernement espagnol dans laquelle elle
manifeste son indignation concernant la visite en Espagne, ce 26 novembre,
du
président de la fantomatique RASD, Mohamed Abdelaziz.
L'ASEDEH a ainsi exprimé son indignation de voir ce "sanguinaire" accueilli
par
le président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero. "Cette personne
est
coupable des plus graves atteintes aux droits de l'homme (exécutions
sommaires,
tortures, .) au même titre que l'actuel représentant du polisario en
Espagne,
Brahim Ghali.
Aussi, le président de l'ASADEDH, Ramdan Mesaud Larbi, a rappelé dans la
même
lettre que Mohamed Abdelaziz "ne peut en aucun cas être considéré comme un
représentant de la population sahraouie". Il incarne, par contre, "les
détournements des aides humanitaires, la torture et les violations des
droits de
l'homme".
Profitant de l'occasion, Ramdan Mesaud Larbi a sollicité l'aide du
gouvernement
espagnol pour que toute la lumière soit établie sur "le sort des centaines
de
personnes disparues dans les camps de détention secrets installés sur le
territoire algérien". Ceci sans oublier, "la libération immédiate et sans
conditions des centaines de prisonniers de guerre marocains toujours détenus
par
le polisario depuis trois décennies et qui sont utilisés de manière
esclavagiste
comme une main-d'ouvre, tel que cela a été rapporté par des organisations
internationales comme France Libertés".
Par : A. E. H.
<---------->
12. RASD-TV
http://www.lintelligent.com/gabarits/articleJAI_online.asp?art_cle=LIN21114unech\
oirasi0
Une chaîne du Polisario
Le Polisario est sur le point de lancer sa première chaîne de télévision.
RASD-TV sera basée à Tindouf, en territoire algérien, avec deux relais en
Italie
et en Espagne. Le projet bénéficierait de l'aide financière et technique du
réseau Eucoco, un collectif d'associations européennes « de soutien au
peuple
sahraoui ». La chaîne a déjà mis en ligne son site Internet www.rasd-tv.com,
où
sont diffusées les images de la récente visite à Tindouf du secrétaire
d'État
espagnol aux Affaires étrangères, Bernardino Léon.
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13. MAROC-DIPLOMATIE
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23628
La nouvelle diplomatie en ouvre
Quatre nouveaux ambassadeurs du Royaume viennent d'être nommés par SM le Roi
à
Paris, Madrid, Berlin et Bruxelles. Dans ces capitales, la défense des
intérêts
économiques et politiques du Maroc est une priorité de la diplomatie
marocaine.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé, lundi 22 novembre, quatre nouveaux
ambassadeurs auxquels le Souverain a remis les Dahirs de nomination lors d'
une
audience au Palais royal de Marrakech.
Ces nominations concernent quatre capitales ayant une grande importance pour
les
intérêts politiques et économiques du Maroc. Il s'agit de la France, allié
traditionnel et partenaire stratégique du Maroc, l'Espagne, avec laquelle le
Royaume vient de renouer des liens d'amitié après une période de crise qui a
duré presque quatre ans, l'Allemagne, un pays avec lequel le Maroc cherche
encore à développer des relations plus étroites, et l'Union européenne qui
constitue notre premier partenaire économique mais dont les liens politiques
avec le Royaume n'ont pas encore atteint le niveau escompté par les deux
parties.
S'agissant de la France, le nouvel ambassadeur marocain, Fathallah
Sijelmassi,
était, jusqu'à sa nomination à la tête de la représentation diplomatique du
Royaume à Paris, ambassadeur du Maroc, chef de la mission du Royaume auprès
des
Communautés européennes à Bruxelles. Un poste qu'il occupait depuis décembre
2003. Aujourd'hui, il assume la responsabilité de l'une des ambassades les
plus
importantes pour le Maroc. Il succède ainsi à l'un des ambassadeurs qui ont
marqué leur passage à Paris à savoir Hassan Abouyoub. Le nouvel ambassadeur,
qui
maîtrise quatre langues : l'arabe, le français, l'anglais et l'italien, a
occupé
plusieurs postes de responsabilité au sein du ministère des Affaires
étrangères
dont celui de directeur de la Coopération multilatérale entre 1999 et 2000
et
celui de directeur des Affaires européennes. Il a également participé et
conduit
plusieurs négociations économiques internationales en représentation du
Royaume
dont l'accord d'association avec l'UE.
À Madrid, c'est le président du Conseil consultatif des Droits de l'Homme
(CCDH), Omar Azziman, qui assumera désormais la lourde responsabilité de
récupérer le temps perdu entre les Royaumes du Maroc et d'Espagne après une
longue période de crise diplomatique. Le nouvel ambassadeur succède ainsi à
Abdessalam Baraka dont le passage à la tête de la représentation
diplomatique du
Maroc en Espagne a été marqué par son rappel pour consultation, le 28
octobre
2001, en guise de protestation contre la politique anti-marocaine pratiquée
par
l'ex-gouvernement espagnol de José Maria Aznar. Une période qui a aussi été
marquée par une escalade de tension entre les deux pays qui avait failli se
transformer en conflit militaire, le 17 juillet 2002, lorsque l'Espagne
avait
envahi militairement l'îlot marocain Leila.
Né le 17 octobre 1947 à Tétouan, le nouvel ambassadeur marocain à Madrid a
fait
des études de droit à Rabat, Nice et Paris. Il a une bonne culture
hispanophone
et il est considéré comme un connaisseur du dossier des relations
maroco-espagnoles. Outre son poste de président du CCDH, M. Azziman occupe
aussi
celui de président-délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains
résidant
à l'étranger et il est membre de l'Académie du Royaume du Maroc depuis 1996.
À Berlin, le Maroc sera désormais représenté par Mohamed Rachad Bouhlal qui
occupait le poste de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères
et
de la Coopération, et ce depuis 1999. En Allemagne, le nouvel ambassadeur
aura
la responsabilité de donner une nouvelle dimension aux relations du Royaume
avec
ce pays. Il faut dire que ces relations n'ont jamais atteint le niveau qu'
elles
méritent. Entre le Maroc et l'Allemagne il y a plusieurs domaines de
coopération
qui n'ont pas encore été explorés. S'agissant des relations politiques, la
campagne menée dernièrement par les ennemis de "l'intégrité territoriale" du
Royaume auprès des formations politiques et de la société civile allemande
nécessite une offensive diplomatique de la part de notre représentation
diplomatique à Berlin, afin d'expliquer la position "légitime" du Royaume à
la
classe politique allemande qui ne connaît pas bien ce dossier.
Pour ce qui est de la représentation marocaine auprès de la Commission des
Communautés européennes et du Conseil de l'Union européenne, dont le
responsable
est, désormais, l'ambassadeur Mnouar Allem, il est certain que le travail
qui
devrait y être effectué ne devrait pas être limité au dossier économique.
Car,
les relations entre le Maroc et l'Union européenne nécessitent une nouvelle
approche qui permettrait de révéler la vraie image du Maroc notamment chez
les
députés européens dont le Parlement est quotidiennement investi par des
campagnes menées par les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc.
Par : Omar DAHBI
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L'ECONOMISTE (24-XI-2004)
Omar Azziman rejoint Madrid. Le nouvel ambassadeur arrive dans un contexte
apaisé des relations entre les deux pays. Ce qui ne pourra que faciliter sa
mission ()
Mohamed Rachad Bouhlal remplace Abelalim El Hafi, aujourd'hui
haut-commissaire
des Forêts, en qualité d'ambassadeur du Maroc en République Fédératle
d'Allemagne. Bouhlal a été à l'origine du projet de la diplomatie économique
aux
Affaires étrangères () Fathallah Sijelmassi est nommé ambassadeur du Maroc à
Paris, de loin, le poste le plus sensible de tout le réseau. Il remplace
Hassan
Abouyoub après un passage éclair à Bruxelles. Il n'a pas d'appartenance
politique. D'ailleurs, cette nomination d'un technocrate à ce poste prête à
toutes sortes d'interprétation. Ce proche du Palais a conduit plusieurs
négociations économiques internationales. Il avait en charge les
négociations
avec l'Union Européenne et a également participé aux tractations sur
l'accord de
libre-échange avec les Etats-Unis () Alem Menouar est nommé ambassadeur de
la
Commission des communautés européennes et du Conseil de l'UE. Il remplace
Fathallah Sijelmassi. Il a déjà occupé plusieurs postes de chef de mission
diplomatique () (Khadija Masmoudi)