tuareg
2004-11-30 01:00:23 UTC
USA-SAHARA
- SPS: Le peuple sahraoui est "un modèle de démocratie et de lutte sans
recours
à la violence", affirme Un sénateur américain
- EL MOUDJAHID: Joseph Pitts, sénateur américain: "Le président Bush a
exprimé
son appui au Plan Baker"
2. SAHARA-ESPAGNE-MAROC
- EL MOUDJAHID: Le président Abdelaziz : "La solution doit être trouvée par
les
deux parties en conflit"
- SPS: L'Espagne doit "sauver la paix", dans le Sahara Occidental, déclare
Mohamed Abdelaziz
3. RASD-ESPAGNE
- APS: Sahara Occidental: l'EUCOCO exige l'exercice "immédiat" par le peuple
sahraoui de son droit à l'autodétermination
[(Le F. Polisario a ) appelé le Gouvernement espagnol à "ne pas faciliter,
ni
encourager, aucune initiative privée ou publique servant à légitimer
l'occupation illégale du territoire du Sahara Occidental ou l'exploitation
de
ses richesses".]
- SPS: L'EUCOCO exige une "mise en oeuvre rapide du Plan de Paix" onusien
pour
l'autodétermination du peuple sahraoui
- L'HUMANITÉ: Abdelaziz rencontre Zapatero
- EL WATAN: Saragosse, Mobilisation de l'Europe pour la cause sahraouie
- LE SOIR D'ALGÉRIE: Grande manifestation de soutien au peuple sahraoui à la
"Plazza De España"
- LIBERTÉ: 30e conférence de soutien au peuple sahraoui. Nouvelles pressions
sur
les gouvernements européens
- AL BAYANE: Abdelaziz "El Marrakchi" reçu par Zapatero : Le «Polisario»
revient
bredouille de Madrid...
- AUJOURD'HUI LE MAROC: Abdelaziz "humilié" à Madrid
4. USA-ALGÉRIE
- LA TRIBUNE: Un sénateur américain salue le leadership de Bouteflika dans
la
lutte antiterroriste
5. ALGÉRIE-FRANCE
- L'EXPRESSION: FRANCOPHONIE. Pourquoi l'Algérie n'a pas adhéré
- LIBERTÉ: Coopération militaire. L'Algérie et la France "passent à l'acte"
6. ESPAGNE-MAROC-LOBBY PRO MAROCAIN EN ESPAGNE
- L'EXPRESS: L'embellie
- L'ÉCONOMISTE: Tavex investit 630 millions de DH dans Settavex
7. SAHARA-PORTUGAL-MAROC
- AS-SABAH: Le Portugal appuie le Maroc dans la question du Sahara.
8. MAROC-INTEGRISME
- AT-TAJDID: Marche imposante à Rabat : absence des partis du gouvernement
et
participation des organisations islamistes. Intifada populaire contre le
silence
officiel.
- AT-TAJDID: La marche de Rabat entre la solidarité avec les peuples
palestinien
et iraqien et la marche particulière de Al-Adl Wal-Ihsane
- ACH-CHARK AL-AWSAT: Rabat : une marche de solidarité avec la Palestine et
l'Iraq dominée par Al-Adl Wal-Ihsane
- BAYANE AL-YOUM: Marche de solidarité avec les peuples palestinien et
iraqien à
Rabat : Al-Adl Wal-Ihsane se singularise par ses slogans et son discours
- AS-SABAH: La Palestine et l'Iraq ont unifié les "islamistes" et les
"partisans
de la gauche" au Maroc. Les partis du gouvernement et de la droite ont
boycotté
la marche qui a été monopolisée par les instances "islamistes".
- AL-AHDATH AL-MAGHRIBIA: Des dizaines de milliers d'individus ont participé
à
la marche de Rabat en solidarité avec les peuples palestinien et iraquien.
Présence massive des membres d'"Al Adl Wal Ihssane" et la marche était
anti-tout.
9. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-STRATÉGIE ÉCONOMIQUE DE LÉGITIMATION DE
L'OCCUPATION
- AL BAYANE: El Aaiun et Dakhla-Villa Cisneros à la recherche d'un nouveau
souffle. La BCP et les CRI accompagnent les entreprises et les jeunes
promoteurs
- AL BAYANE: Trois questions au PDG du Crédit Populaire du Maroc, M.
Noureddine
Omary: «La 'région sud' dispose de ressources humaines et naturelles
considérables»
10. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-LOBBY PRO MAROCAIN EN BELGIQUE-MENSONGES DU
MAKHZEN
- MAP: Fin de la visite à El Aaiun d'une délégation de députés belges
11. SAHARA-MAROC-LOBBY PRO MAROCAIN AU PEROU
- LE MATIN (maroc): L'ambassadeur du Pérou à Rabat met en exergue
l'importance
de la visite Royale : la première visite d'un chef d'Etat du monde arabe à
Lima
- MAP: SM le Roi a su mettre le Maroc sur la voie de la "modernité"
(Magazine
péruvien)
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SÁHARA-INFO EN FRANÇAIS ET EN ESPAGNOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/sahara-info/
SAHARA-INFO SEULEMENT EN FRANÇAIS:
http://fr.groups.yahoo.com/group/revue-de-presse-sahara-occidental/
SAHARA-INFO SÓLO EN ESPAÑOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/revista-de-prensa-sahara-occidental/
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1. USA-SAHARA
http://www.spsrasd.info/sps-281104.html#2
Le peuple sahraoui est "un modèle de démocratie et de lutte sans recours à
la
violence", affirme Un sénateur américain
Madrid, 28/11/2004 (SPS) Le sénateur nord-américain, Joseph Pitts, a
considéré
dimanche à Saragosse que le peuple sahraoui est "un modèle dans l'exercice
de la
démocratie et dans la lutte sans recours à la violence", appelant la
communauté
internationale "à veiller à ce que ses droits soient garantis et que les
décisions des Nations Unies soient appliquées", dans le Sahara Occidental, a
rapporté l'agence de presse algérienne, APS.
Dans ses déclarations à la presse en marge de la 30ème Conférence Européenne
de
Soutien au Peuple Sahraoui (EUCOCO), qui s'est tenue à Saragosse les 26, 27
et
28 novembre courant, le Sénateur républicain a affirmé que le peuple
sahraoui,
qui est "un modèle et un exemple dans l'exercice de la démocratie et dans la
lutte sans recours à la violence pour l'obtention de ses droits'', mérite
que la
communauté internationale veille "à ce que ses droits soient garantis et que
les
décisions des Nations Unies soient appliquées", pour lui permettre de
décider de
son futur.
Le Gouvernement marocain doit "respecter" ses engagements et accords signés
avec
le Front Polisario et supervisés par l'ONU afin qu'un référendum
d'autodétermination puisse être organisé au Sahara Occidental, a ajouté la
même
source.
"Nous appelons le roi et le Gouvernement marocains à respecter et appliquer
les
accords signés relatifs au conflit du Sahara Occidental et permettre la
tenue
d'un référendum d'autodétermination pour le peule sahraoui", a déclaré M.
Pitts.
D'autre part, il a souligné avoir insisté lors de son intervention en séance
plénière à la Conférence de l'EUCOCO sur le caractère "illégal" de
l'exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental, qui est un
territoire occupé", rappelant avoir exiger récemment de son administration
des
explications sur cette question lors de la signature quelques mois
auparavant de
l'accord de libre commerce entre son pays et le Maroc.
A cet égard, M. Pitts a affirmé avoir reçu des "assurances par écrit de la
Maison Blanche que le Sahara Occidental n'est pas concerné par cet accord",
ajoutant qu'il attend de "l'Administration (américaine) qu'elle fasse une
proclamation officielle sur cet engagement comme cela nous a été promis dans
la
lettre que nous avons reçue", en allusion à la correspondance qu'il a reçu
en
juillet dernier du Représentant du Commerce des USA, Robert B. Zoellick.
"Cet accord ne s'applique pas au territoire du Sahara Occidental et nous
sommes
contre tout investissement visant à exploiter les ressources naturelles du
peuple sahraoui sans son consentement", a-t-il poursuivi.
Il a indiqué avoir en outre lancé un appel au Roi et au Gouvernement du
Maroc
pour qu'ils fassent un "geste", comme celui qui a été fait par le Front
Polisario, en libérant les prisonniers de guerre sahraouis et en rendant des
comptes sur le sort des disparus sahraouis.
Le Front Polisario a déjà libéré quelque 2000 prisonniers de guerre
marocains,
a-t-il souligné, "un tel geste humanitaire favoriserait une solution
pacifique"
au conflit.
Le sénateur a en outre souligné avoir "personnellement" évoqué avec le
Président
George W. Bush la question du Sahara Occidental lors d'une rencontre au
cours de
laquelle ce dernier aurait exprimé son "appui au Plan Baker".
"Le président Bush, a-t-il assuré, est au fait de cette question et je
compte
m'entretenir à nouveau avec lui à ce sujet", observant que "de plus en plus
des
membres du Congrès se sentent concernés par cette question et sont plus
actifs à
cet égard", en référence à la récente visite aux camps des refugiés
effectuée
par le Sénateur James M. Inhofe, l'une des plus éminentes figures
républicaines,
président de la Commission de l'Environnement et des travaux publiques au
Sénat
et membre des Commissions des Services armées et des Affaires indiennes.
Membre de la Commission des Relations Extérieures, vice-président de la
Commission chargée du Terrorisme, des Droits de l'Homme et de la
Prolifération
Nucléaire au Congrès, M. Joseph Pitts s'est dit "honoré de participer, aux
côtes
de délégués du monde entier, à cette Conférence dont l'objet est de soutenir
un
droit fondamental comme celui du peuple sahraoui à l'autodétermination et à
vivre en paix sur sa propre terre", a conclu la même source. (SPS)
060/090/700 281651 NOV 04 SPS
---------->
http://www.elmoudjahid.com/pdf/2004/11/29/html/monde.htm#6
Joseph Pitts, sénateur américain :
"Le président Bush a exprimé son appui au Plan Baker"
Le sénateur américain, Joseph Pitts, a appelé hier le gouvernement marocain
à
«respecter» ses engagements contractés en vertu des accords signés avec le
Front
Polisario afin qu'un référendum d'autodétermination puisse être organisé au
Sahara occidental. «Nous appelons le Roi et le gouvernement marocains à
respecter et appliquer les accords signés concernant le conflit du Sahara
occidental et permettre la tenue d'un référendum d'autodétermination pour le
peuple sahraoui», a déclaré M. Pitts dans des déclarations à la presse en
marge
de la 30e conférence européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) qui s
'est
tenue à Saragosse les 26, 27 et 28 novembre. M. Pitts, membre de la
commission
des relations extérieures, vice-président de la commission chargée du
terrorisme, des droits de l'homme et de la prolifération nucléaire au
Congrès,
s'est dit «honoré de participer, aux côtes de délégués du monde entier, à
cette
conférence dont l'objet est de soutenir un droit fondamental comme celui du
peuple sahraoui à l'autodétermination et à vivre en paix sur sa propre
terre».
Le sénateur a souligné avoir «personnellement» évoqué avec le président
George
W. Bush la question du Sahara occidental lors d'une rencontre au cours de
laquelle ce dernier a exprimé son «appui au Plan Baker». «Le président Bush
est
au fait de cette question et je compte m'entretenir à nouveau avec lui à ce
sujet», a-t-il dit, observant que «de plus en plus de membres du Congrès se
sentent concernés par cette question et sont plus actifs à cet égard».
Le congressiste américain a souligné avoir insisté lors de son intervention
en
séance plénière à la conférence de l'EUCOCO sur le caractère «illégal» de
l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental qui est un
territoire occupé. Il a indiqué avoir en outre lancé un appel au Roi et au
gouvernement du Maroc pour qu'ils fassent un «geste», comme celui qui a été
fait
par le Front Polisario, en libérant les prisonniers de guerre sahraouis et
en
rendant compte du sort des disparus sahraouis. Il a rappelé dans ce contexte
que
le Front Polisario a déjà libéré quelque 2.000 prisonniers de guerre
marocains.
«Un tel geste humanitaire favoriserait une solution pacifique au conflit»,
a-t-il noté. S'agissant de l'accord de libre commerce qui vient d'être signé
par
les Etats-Unis et le Maroc, M. Pitts a affirmé avoir reçu des «assurances
par
écrit de la Maison-Blanche que le Sahara occidental n'est pas concerné par
cet
accord». «Maintenant, nous attendons de l'administration qu'elle fasse une
proclamation officielle sur cet engagement comme cela nous a été promis dans
la
lettre que nous avons reçue», a-t-il ajouté. «Cet accord ne s'applique pas
au
territoire du Sahara occidental et nous sommes contre tout investissement
visant
à exploiter les ressources naturelles du peuple sahraoui sans son
consentement»,
a-t-il poursuivi. M. Pitts a souligné enfin que le peuple sahraoui
représente
«un modèle et un exemple dans l'exercice de la démocratie et dans la lutte
sans
recours à la violence pour l'obtention de ses droits».
«Le moins que l'on puisse faire pour un tel peuple est de veiller à ce que
ses
droits soient garantis et que les décisions des Nations unies soient
appliquées», a-t-il conclu.
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2. SAHARA-ESPAGNE-MAROC
http://www.elmoudjahid.com/pdf/2004/11/29/html/monde.htm#1
Le président Abdelaziz : "La solution doit être trouvée par les deux parties
en
conflit"
Le président de République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed
Abdelaziz, a affirmé que sa rencontre, vendredi, avec le Chef du
gouvernement
espagnol, Luis Jose Rodriguez Zapatero, «revêt une importance particulière»,
car
c'est la première du genre avec un chef de gouvernement européen. Dans une
déclaration au quotidien El Hayat, paraissant à Londres, le président
Abdelaziz
a affirmé, en outre, que la solution du conflit doit être trouvée par les
deux
parties concernées, allusion faite aux informations faisant état d'un plan
espagnol pour le règlement du conflit du Sahara occidental opposant le Maroc
et
le Polisario. Le président sahraoui a déclaré que «Zapatero m'a informé que
le
gouvernement espagnol ne compte nullement mettre en ouvre ou ne dispose d'
aucun
plan de règlement de la question sahraouie», ajoutant que «le règlement du
conflit doit se faire entre les deux parties, en l'occurrence le Maroc et le
Polisario, conformément aux résolutions de l'Onu». Estimant que cette
réunion
prélude au dégel de la position européenne, le président sahraoui a indiqué
que
l'Espagne doit assumer ses responsabilités à l'égard du Sahara occidental,
en
tant qu'ancienne force coloniale. Aussi, son engagement à mettre en ouvre
les
résolutions onusiennes ne va-t-il guère à l'encontre de ses relations
privilégiées avec les pays de la région.
Les déclarations de M. Mohamed Abdelaziz à El Hayat interviennent à l'
occasion
de la 30e conférence européenne de solidarité avec le peuple sahraoui, se
déroulant à Saragosse, souligne-t-on.
----------->
http://www.spsrasd.info/sps-281104.html
L'Espagne doit "sauver la paix", dans le Sahara Occidental, déclare Mohamed
Abdelaziz
Alicante, 28/11/2004 (SPS) Le Président de la République, Mohamed Abdelaziz,
a
déclaré, samedi à Petrer (Province d'Alicante), que le Gouvernement espagnol
doit profiter de ses bonnes relations avec le Maghreb pour éviter le fracas
de
la dynamique de paix au Sahara Occidental.
Au cours d'une audience qui a regroupé plus de 300 personnalités, des maires
et
des représentants municipaux de la région d'Alicante, le Chef de l'Etat a
passé
en revue le problème du Sahara occidental dans la conjoncture actuelle,
affirmant que l'Espagne "qui a une grande responsabilité historique et
morale",
dans la question du Sahara Occidental doit "adopter une position plus ferme
et
efficace pour sauver la paix", dans toute la région du Maghreb.
"Avec sa rupture unilatérale du Plan Baker, le Maroc a fermé toutes les
voies
pouvant conduire à la solution pacifique au conflit et a généré une
situation
hautement dangereuse pour la stabilité et la paix au Nord Ouest africain", a
déploré M. Mohamed Abdelaziz,
Se référant à la rencontre qui a eu lieu vendredi dernier avec le Président
du
Gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, le Président de la
République a indiqué que la réunion "était intéressante parce qu'elle a
haussé
le dialogue entre les deux parties à un niveau supérieur et a permis aux
autorités sahraouies d'exprimer d'une manière directe ses points de vue sur
le
processus de paix au Sahara Occidental".
Durant la visite à Petrer, M. le Président a reçu un accueil chaleureux de
la
population et des autorités du Conseil avant d'être l'invité d'honneur à un
dîner offert par le maire d'Alicante, Jose Antonio Hidalgo, auquel a pris
part
une trentaine de personnalités politiques, en plus de M. Jose Valera,
Président
de l'Association des amis du peuple sahraoui à Alicante.
Le Président de la République avait auparavant assisté à la session
d'ouverture
des travaux de la 30ème Conférence Européenne de Soutien au Peuple Sahraoui
(EUCOCO), qui se sont ouverts vendredi dernier en fin de journée au Palais
des
Congrès de Saragosse, après avoir eu à la matinée un tête à tête avec le
Président du Gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.
Dans son allocution devant cette conférence le Président de la République
avait
souligné qu'il était temps pour la communauté internationale de désigner
clairement "la partie qui entrave le règlement pacifique" du conflit du
Sahara
Occidental, à travers la mise en ouvre du Plan Baker qui recueille le
consensus
international.
Pour sa part, le président de la Coordination Européenne de Solidarité avec
le
peuple sahraoui et président de la Conférence M. Pierre Galand, a affirmé
dans
son intervention que les associations et organisations européennes de
solidarité
avec le peuple sahraoui poursuivront inlassablement leur action jusqu'à ce
que
le droit de ce peuple à l'autodétermination et à l'indépendance soit reconnu
et
appliqué (SPS)
020/090/000 281348 NOV 04 SPS
<-------------->
3. RASD-ESPAGNE
http://www.aps.dz/fr/pageview.asp?ID=77033
Sahara Occidental: l'EUCOCO exige l'exercice "immédiat" par le peuple
sahraoui
de son droit à l'autodétermination
[Aps 29/11/04] Saragosse - La 30ème Conférence européenne de soutien au
peuple
sahraoui (EUCOCO) a exigé "l'exercice immédiat" par le peuple sahraoui de
son
droit à l'autodétermination à travers une "mise en ouvre rapide du Plan de
Paix
des Nations unies dans son intégralité".Dans une déclaration adoptée
dimanche à
la fin de ses travaux tenus les 26, 27 et 28 novembre à Saragosse, la
Conférence
appelle l'Union Européenne (UE), l'Union Africaine (UA) et les Parlements de
tous les pays à ouvrer pour que le Plan de Paix soit rapidement appliqué
afin
que le peuple sahraoui puissent "décider démocratiquement et librement de
son
destin".
Dans ce contexte, les participants ont constaté "le blocage par le Maroc de
la
solution préconisée par la communauté internationale, à savoir le Plan de
Paix
pour l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental, validé par les
résolutions 1495 et 1570 du Conseil de sécurité des Nations unies, et dont
les
autorités marocaines refusent la mise en ouvre par toutes sortes de
manouvres
dilatoires". La Conférence a pris acte dans ce même contexte de la
"disposition
sincère" du Front Polisario à respecter la légalité internationale dévoilant
ainsi à l'opinion publique la partie qui refuse de se conformer aux
résolutions
pertinentes des Nations unies.
S'agissant des entretiens qui ont eu lieu vendredi à Madrid entre le
président
de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, et
le
président du Gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, la
Conférence
a formulé l'espoir que cette rencontre soit le prélude à un "développement
positif de la position de l'Etat espagnol envers le peule sahraoui et son
droit
à l'autodétermination.
Elle a, dans ce même ordre d'idées, appelé le Gouvernement espagnol à "ne
pas
faciliter, ni encourager, aucune initiative privée ou publique servant à
légitimer l'occupation illégale du territoire du Sahara Occidental ou
l'exploitation de ses richesses". Elle a "vigoureusement" dénoncé à cet
égard
les "actes de spoliation" et exigé que soit mis un terme à "tout programme
ou
négociation d'exploitation" de ces richesses. Elle appelle également le
Gouvernement espagnol à "honorer totalement ses obligations historiques,
morales
et politiques vis-à-vis du peuple sahraoui". Les participants ont par
ailleurs
dénoncé les 'violations massives" des droits de l'homme dans les territoires
occupés, exigé une "condamnation claire" de cette situation et la
"protection
urgente" des populations.
Ils ont d'autre part constaté "l'insuffisance" de l'aide matérielle et
humanitaire accordée aux réfugiés sahraouis, souligné leur volonté de se
mobiliser pour accroître cette aide et lancé un appel "pressant" aux agences
spécialisées de l'ONU, de l'UE et des pays donateurs.
La Conférence a indiqué sur un plan organique avoir pris acte des
propositions
de reconfiguration de ses activités et annoncé la programmation pour 2005 de
"sept activités prioritaires" à organiser dans différents pays et devant
être
couronnées par la tenue d'une conférence internationale. Elle a également
recommandé la mise en place d'une "stratégie performante" de communication
autour de la question sahraouie. Elle a enfin salué la position de principe
de
l'Algérie sur cette question et félicité l'Afrique du Sud pour sa
reconnaissance
officielle de la RASD.
La 30ème édition de l'EUCOCO est, rappelle-t-on, la plus importante
conférence
jamais organisée de par le nombre des participants et le degré de
représentativité. Quelque 600 délégués européens et des parlementaires et
personnalités de toutes les régions du monde ont pris part à cette
Conférence,
rehaussée cette année de la présence du président de la RASD, secrétaire
général
du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz.
Une délégation algérienne comprenant des membres du Conseil de la Nation, du
Comité National Algérien de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, dont son
président, M. Mahrez Lamari, ont pris part à la conférence.
La prochaine Conférence de l'EUCOCO sera de dimension intercontinentale
Saragosse - Les participants à la 30ème Conférence européenne de soutien au
peuple sahraoui (EUCOCO) ont convenu que la prochaine Conférence sera de
dimension intercontinentale, a indiqué M. Mahrez Lamari, Président du Comité
national algérien de soutien au peuple sahraoui (CNASPS).
Dans une déclaration à l'APS dans laquelle il a dressé un bilan des travaux
de
cette rencontre tenue les 26, 27 et 28 novembre, M. Lamari a indiqué que la
prochaine Conférence s'attachera à renforcer les échanges et les contacts
entre
les différents comités de soutien à la cause du peule sahraoui et son droit
à
l'autodétermination à travers le monde.
La rencontre a été également l'occasion, a-t-il dit, de définir un programme
d'action et d'initiatives, "au moment où la question sahraouie passe par une
phase critique caractérisée par les obstacles érigés par le Maroc qui adopte
une
position de confrontation et de défi à la communauté internationale".
A cet égard, les participants ont appelé le Conseil de sécurité, "en tant
qu'organe chargé de la préservation et du maintien de la paix et de la
sécurité
à assumer ses responsabilités et à ouvrer à l'application du Plan de Paix".
"La Conférence des comités européens de solidarité, élargie à des
parlementaires
et personnalités de différents horizons a dénoncé les violations
systématiques
des droits de l'homme dans les territoires occupés et appelé à l'application
stricte des conventions et du droit international humanitaire dans les
territoires sahraouis", a-t-il ajouté.
Elle a convenu par ailleurs de mener des actions et des activités de
solidarité
aux niveaux national et international qui concerneront les volets
parlementaire,
des droits humanitaires, des ressources naturelles, de l'information et du
jumelage des villes, a-t-il poursuivi.
M. Lamari a noté d'autre part que les délégations à la Conférence,
représentant
les sociétés civiles européennes, ont salué les activités de soutien à la
cause
sahraouie organisées par l'Algérie, notamment la semaine d'amitié
algéro-sahraouie qui a revêtu un "caractère multiple : de solidarité et de
coopération dans les domaines socio-économiques et culturel".
La Conférence a été également l'occasion pour les comités de soutien
espagnols
d'exprimer leur gratitude à l'Algérie pour le soutien qu'elle apporte à la
cause
sahraouie, relevant dans ce cadre la visite effectuée à Alger, en mars
dernier,
par une délégation espagnole comprenant des membres de la Plate-Forme des
Femmes
Artistes, la FEDISSAH (Fédération Etatique des Institutions Solidaires du
Peuple
Sahraoui), et du collectif des écrivains soutenant le droit des Sahraouis à
l'autodétermination.
Le représentant de l'Union générale des travailleurs algériens (UGT), M.
Rachid
Ait Ali, a, dans son intervention devant les participants, félicité l'EUCOCO
pour ses efforts qui ont contribué à "sensibiliser les opinions nationales à
l'endroit de la cause sahraouie et, plus globalement, en matière de paix et
de
sécurité des peuples et de recherche de solutions pacifiques pour la
résolution
des conflits entre les nations."
"La meilleure preuve de l'importance de la Conférence Européenne de Soutien
au
Peuple Sahraoui, c'est cette large participation internationale qui témoigne
des
efforts entrepris par les organisateurs et révèle que de grandes
potentialités
existent pour un rassemblement encore plus vaste du mouvement social
international de solidarité", a souligné M. Ait Ali qui a réitéré le
"soutien
indéfectible" de l'UGTA au peuple sahraoui.
---------->
http://www.spsrasd.info/sps-281104.html#3
L'EUCOCO exige une "mise en oeuvre rapide du Plan de Paix" onusien pour
l'autodétermination du peuple sahraoui
Saragosse, 28/112004 (APS) La 30ème Conférence européenne de soutien au
peuple
sahraoui (EUCOCO) a exigé une "mise en oeuvre rapide du Plan de Paix des
Nations
unies dans son intégralité", pour un règlement définitive au conflit du
Sahara
Occidental, appelant la communauté internationale à ouvrer pour "l'exercice
immédiat" par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination.
Dans sa résolution finale, adoptée dimanche à la fin de ses travaux tenus
les
26, 27 et 28 novembre à Saragosse, la Conférence a appelé l'Union Européenne
(UE), l'Union Africaine (UA) et les Parlements de tous les pays à oeuvrer
pour
que le Plan de Paix soit rapidement appliqué afin que le peuple sahraoui
puissent "décider démocratiquement et librement de son destin".
Les participants ont constaté "le blocage par le Maroc de la solution
préconisée
par la communauté internationale, à savoir le Plan de Paix pour
l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental, validé par les
résolutions
1495 et 1570 du Conseil de sécurité des Nations unies, et dont les autorités
marocaines refusent la mise en oeuvre par toutes sortes de manoeuvres
dilatoires".
La Conférence a salué la "disposition sincère du Front Polisario à respecter
la
légalité internationale démasquant, ainsi à l'opinion publique de la
mauvaise
volonté marocaine à se conformer aux décisions pertinentes de l'ONU".
Abordant les entretiens qui ont eu lieu vendredi à Madrid entre le président
de
la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, et le
président du Gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, la
Conférence
a espéré que cette rencontre "augure d'un développement positif de la
position
de l'Etat espagnol envers le peule sahraoui et son droit à
l'autodétermination".
L'Espagne doit "honorer totalement ses obligations historiques, morales et
politiques vis-à-vis du peuple sahraoui", a souligné la résolution, appelant
le
Gouvernement socialiste espagnol à "ne pas faciliter, ni encourager, aucune
initiative privée ou publique servant à légitimer l'occupation illégale du
territoire du Sahara Occidental ou l'exploitation de ses richesses".
Les participants ont par ailleurs dénoncé les "violations massives" des
droits
de l'homme dans les territoires occupés, exigeant une "condamnation claire"
de
cette situation et la "protection urgente" des populations.
Ils ont d'autre part constaté "l'insuffisance" de l'aide matérielle et
humanitaire accordée aux réfugiés sahraouis, soulignant leur volonté de se
mobiliser pour accroître cette aide et lançant un appel "pressant" aux
agences
spécialisées de l'ONU, de l'UE et des pays donateurs.
La Conférence a indiqué sur un plan organique avoir pris acte des
propositions
de reconfiguration de ses activités et annoncé la programmation pour 2005 de
"sept activités prioritaires" à organiser dans différents pays et devant
être
couronnées par la tenue d'une conférence internationale.
Elle a également recommandé la mise en place d'une "stratégie performante"
de
communication autour de la question sahraouie, saluant la position de
principe
de l'Algérie sur cette question et félicitant l'Afrique du Sud pour sa
reconnaissance officielle de la RASD.
Les travaux de la 30ème édition de l'EUCOCO, qui a était considéré comme la
plus
importante conférence jamais organisée de par le nombre des participants et
le
degré de représentativité, se sont ouverts vendredi en fin de journée au
Palais
des Congrès de Saragosse avec la participation de quelque 600 délégués
d'Europe
ainsi que des parlementaires et personnalités de différentes régions du
monde,
rappelle-t-on.
Sous le thème: "droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, pour un rôle
plus actif de l'Europe dans le cadre des Nations Unies", cette conférence,
qui
s'est tenue les 26, 27 et 28 novembre, a été marqué par la participation
exceptionnelle du Président de la République, Mohamed Abdelaziz,
rappelle-t-on
encore. (SPS)
060/090/700 282125 NOV 04 SPS
---------->
Abdelaziz rencontre Zapatero
(L'Humanite 29/11/2004)
Le chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a
reçu, vendredi matin, au siège du Parti socialiste, le président de la
République arabe sahraoui démocratique (RASD) et secrétaire général du Front
Polisario, Mohamed Abdelaziz. La rencontre entre les deux hommes, la
première
depuis l'accession au pouvoir des socialistes, avait pour but de renouer les
relations entre le Front Polisario et Madrid.
Celles-ci s'étaient sérieusement détériorées après que Madrid eut pris ses
distances avec le plan Baker, lequel prévoit, après une période d'autonomie
transitoire de cinq ans au maximum, un référendum d'autodétermination du
Sahara
occidental. Les déclarations espagnoles ont été interprétées comme un
rapprochement avec le Maroc, qui occupe illégalement le Sahara occidental
depuis
1975, alors qu'il refuse d'appliquer les résolutions onusiennes. Mohamed
Abdelaziz en a donc profité pour demander à Madrid de s'impliquer
«efficacement
dans la recherche d'une paix durable au Sahara, fondée sur le droit à
l'autodétermination » du peuple sahraoui. De son côté, le président du
gouvernement espagnol a souligné « la volonté » de son exécutif de parvenir
à un
accord dans le cadre des Nations unies, a indiqué la secrétaire socialiste
des
relations internationales, Trinidad Jimenez. Selon elle, l'exécutif espagnol
est
disposé à faciliter les relations entre le Front Polisario et le Maroc, en
précisant toutefois que « Madrid n'a pas de solution unique ».
*********Si la rencontre des deux dirigeants suppose un certain dégel de
leurs
relations (ils sont d'ailleurs convenus de rencontres périodiques), les
malentendus sont loin d'être dissipés. Le chef du gouvernement espagnol
persiste
à ménager son ami marocain, en réclamant un cadre onusien pour résoudre le
conflit alors que celui-ci existe.**********
Cet argument, qui revient à jouer le jeu de Rabat, nie l'existence des
résolutions onusiennes, aboutissement de plus dix ans de travail avec le
Maroc
et le Front Polisario.
Les 500 délégués de la Conférence européenne de solidarité avec le peuple
sahraoui, réunis ce week-end à Saragosse, ont quant à eux appelé au respect
de
la légalité internationale en réclamant le droit du peuple sahraoui à
l'autodétermination.
Cathy Ceïbe
© Copyright L'Humanite
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http://www.elwatan.com/2004-11-29/2004-11-29-8793
Saragosse
Mobilisation de l'Europe pour la cause sahraouie
L'année 2005 sera celle des négociations et du dialogue entre le Maroc et la
RASD, les deux seules parties en conflit dans le dossier du
Sahara-Occidental.
Elle sera une avancée et un grand pas vers le chemin de la paix. »
Ainsi s'est ouverte sur un ton optimiste employé par Pierre Galland,
président
du Comité européen de soutien au peuple sahraoui (CESPS), la conférence
internationale de solidarité avec le peuple sahraoui organisée à Saragosse
(Espagne) du 26 au 28 novembre par le CESPS. Bon nombre des 600 participants
venus des cinq continents et réunis au Palais des congrès l'ont interprétée
comme étant un engagement public de l'Espagne. Ainsi, cent vingt ans après
avoir
colonisé le Sahara-Occidental et trente ans après l'avoir quitté sans un
seul
regard pour le peuple sahraoui, l'Espagne s'est rappelée de ce territoire de
267
000 km2. Du 26 au 28 novembre, elle en a parlé dans le cadre de cette
conférence. Dès le 1er juin, des personnalités politiques, associations
humanitaires, comité de soutien et autres venus de partout s'étaient
exprimés
sur le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Selon plusieurs
intervenants, l'implacable engrenage dans lequel le royaume chérifien avait
tenté d'attirer la communauté internationale pour bloquer toute solution de
paix
dans cette partie du monde qu'est le Sahara-Occidental a éclaté en mille
morceaux. Tout le monde était unanime pour affirmer que seul un référendum
d'autodétermination réglera définitivement le problème. En présence d'un
nombre
impressionnant de journalistes et de caméras de télévisions européennes, les
participants ont condamné cette logique. Ils ont parallèlement fustigé la
position du roi Mohammed VI et de ses courtisans et ont réaffirmé leur
volonté
d'ouvrer pour que le plan Baker soit immédiatement mis en application. Les
intervenants ont également estimé que ce plan est une base de travail
incontournable car adopté par cette même communauté internationale. Son
importance a été, du reste, mise en relief pour l'expression d'un sentiment
unanime de sympathie et de soutien à la RASD et à son peuple. Dans la grande
salle du Palais des congrès de Saragosse, troisième ville d'Espagne,
beaucoup de
participants n'avaient cessé de souligner publiquement ou en aparté la
nécessité
plus que jamais d'adopter vis-à-vis du Maroc la manière ferme car, ont-ils
précisé, « le temps presse et qu'il importe peu que la structure onusienne
habille d'un gant de velours sa main de fer ». « Le retour aux sources
premières
du conflit du Sahara et l'adaptation de la lutte pour l'indépendance par le
Polisario à l'intransigeance du roi du Maroc seraient très dangereux pour la
région et pour l'humanité », ont-ils ajouté. C'est pourquoi ils ont estimé
indispensables la mobilisation et le renforcement du soutien de la
communauté
internationale au peuple sahraoui en lutte pour l'indépendance de son pays.
Ce
sont les mêmes préoccupations et menaces qui pèsent sur toute la région qui
ont
été reprises par Mohamed Abdelaziz, président de la RASD, dans son discours
lors
de la première journée de la conférence. Après avoir rendu hommage au
mouvement
associatif, à la société civile espagnole, à la communauté internationale
entière et la Task Force (force de frappe) du Comité européen de soutien au
peuple sahraoui pour leur appui et soutien à la cause sahraouie, Mohamed
Abdelaziz estime : « Je rends un vibrant hommage à l'Algérie qui nous a
ouvert
son cour, ses bras et son territoire. Si elle nous soutient, ce n'est pas
qu'elle est l'ennemi du Maroc ou pour des intérêts occultes. Elle soutient
une
cause, celle qui permettra à notre pays de recouvrer ses droits légitimes,
d'exercer son droit à l'autodétermination et de conclure le processus de
décolonisation dans le cadre de la légalité internationale, des résolutions
de
l'ONU et du plan Baker. »
N. Benouaret
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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2004/11/29/article.php?sid=16236&cid=2
SAHARA OCCIDENTAL
Grande manifestation de soutien au peuple sahraoui à la "Plazza De España"
(Place d'Espagne)
De notre envoyé spécial à Saragosse, Aziouz Mokhtari
Hier, les organisateurs espagnols de la 30e conférence des comités de
soutien au
peuple sahraoui ont décidé d'organiser un rassemblement de soutien au peuple
sahraoui. Et, aussi et surtout demander, encore une fois, au gouvernement
espagnol d'agir plus énergiquement pour amener l'occupant marocain des
territoires non autonomes du Sahara Occidental à se conformer à la légalité
internationale.
S'il est vrai, et c'est à souligner, que l'exécutif Zapatero a, ces derniers
temps, accompli des pas positifs dans cette direction, cela demeure
insuffisant
aux yeux de beaucoup d'Espagnols. Tout d'abord parce que le gouvernement
socialiste, actuellement au pouvoir à Madrid a une lourde responsabilité
dans la
tragédie vécue, aujourd'hui, par les Sahraouis. Qui oublie, en effet, que c'
est
Felipe Gonzales, patron, alors, du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol)
qui
avait lâchement et aveuglement livré l'ex-protectorat espagnol de Rio de Oro
et
Saguia El Hamra à l'armée et au pillage marocains. Même si les accords de la
honte de 1975 (Maroc Mauritanie-Espagne) signés à Madrid entre ces trois
"indus
occupants" ne mentionnent, aucunement, que l'Espagne a cédé ou rétrocédé le
Sahara Occidental à qui que ce soit. De cela et de beaucoup d'autres choses
encore liées directement ou indirectement à la cause sahraouie, on en a
discuté,
hier à la "Plazza de España". Banderoles, drapeaux et portraits de leaders,
morts ou encore en vie, sahraouis, pancartes et écriteaux mentionnant qui
"Paix
pour le peuple sahraoui", qui "A quand le référendum décidé par l'ONU", qui
"30
ans d'occupation, ça suffit", qui "Le droit du peuple sahraoui à
l'autodétermination", rappelaient aux nombreux présents, dont la majorité
était
espagnole, ainsi qu'aux curieux de passage que le "dossier sahraoui" n'est
pas
et ne sera pas clos avant l'application stricte, sans triche et dans les
meilleurs délais, des résolutions onusiennes pertinentes et tous les accords
passés entre le Maroc et le Polisario dont le plan de paix dit "James Baker
II"
et endossé à deux reprises par le Conseil de sécurité de l'ONU. Parmi les
nombreuses personnalités qui ont répondu à l'appel de la manifestation, nous
pouvions noter, plusieurs élus des municipalités de l'Aragon dont Saragosse
est
la capitale, Margot Kessler, ex-député allemand au Parlement européen et
ex-président de l'inter-groupe "Paix pour le peuple sahraoui", Jacinta de
Rock,
députée belge et responsable de l'inter- groupe parlementaire fédéral de
soutien
au peuple sahraoui, la majorité des responsables européens de la "Task-
Force"
(Comité de soutien militant pour l'organisation d'un référendum libre et
transparent au Sahara Occidental", une bonne brochette d'élus, (conseillers
municipaux, parlementaires ou sénateurs) , venus de plusieurs pays du Vieux
Continent. L'Algérie y était fortement et qualitativement présente à ce
rendez-vous. Autour de Lamari Mahrez, président du Comité algérien de
soutien au
peuple sahraoui, plusieurs personnalités ont tenu à marquer leur soutien à
cette
juste cause. Responsables du Croissant-Rouge algérien et de l'APC
d'Alger-centre, députés et sénateurs au nombre de sept, plusieurs
représentants
de la société civile, et signe des temps, qui ne peuvent pas tromper la
presse
espagnole tant écrite qu'audiovisuelle qui a accordé beaucoup de temps et
d'espace pour la couverture de cette 30e conférence de "EUCOCO". Les médias
espagnols, tant Aragonais que fédéraux étaient fort nombreux pour le suivi
du
rassemblement de la Place d'Espagne...
A. M.
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http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=31605
30e conférence de soutien au peuple sahraoui
Nouvelles pressions sur les gouvernements européens
Notre envoyer spécial Rafik Hamou
Ils sont venus de différents pays d'Europe, d'Afrique, voire d'Amérique, à
Saragosse pour réitérer leur soutien indéfectible au peuple sahraoui.
Les participants représentent des associations et des mouvements de
solidarité,
des organisations syndicales, des ONG, ainsi que la présidente du groupe
parlementaire de Bruxelles. Les amis, les sympathisants, les militants de la
cause sahraouie étaient quelque 600 personnes à prendre part à la 30e
conférence
européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui, dont les
travaux
ont été ouverts vendredi soir dans le palais des congrès de la capitale
d'Aragon, en présence du président de la Rasd. Des personnalités de
réputation
mondiale étaient également présentes à Saragosse, à l'image du sénateur
américain Josephe Pitz, le sénateur belge et président de la coordination
européenne de solidarité avec les sahraouis, M. Pierre Galand, ainsi que la
présidente de l'intergroupe parlementaire européen du Sahara occidental.
Placé
sous le thème : "droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, pour un
rôle
plus actif de l'Europe dans le cadre des Nations unies", le rendez-vous de
Saragosse demeure une opportunité historique pour la communauté européenne
et
internationale afin de mettre un terme au mépris et aux violations
incessantes
de Rabat des résolutions onusiennes. Pendant trois jours, les participants
auront à dresser le bilan des actions accomplies aussi bien dans les camps
des
réfugiés à Tindouf que dans les territoires occupés, ainsi que la définition
du
cadre des activités et des initiatives à prendre durant l'année prochaine.
Les
intervenants qui se sont succédé à la tribune officielle n'ont pas hésité à
dénoncer la position du royaume qui se complaît dans la confrontation,
défiant
la communauté internationale. Le président de la coordination européenne de
solidarité avec les sahraouis a insisté dans son intervention sur la
nécessité
de poursuivre la lutte jusqu'à l'indépendance du Sahara occidental. Pour
lui, la
question du front Polisario est un problème de décolonisation et rien d'
autre.
De son côté, le vice-président du parlement d'Aragon s'est attardé sur la
mobilisation générale de la communauté européenne pour exercer des pressions
sur
les gouvernements soutenant encore le royaume chérifien. "L'Espagne est
redevable au peuple sahraoui. Nous avons une dette envers le Sahara
occidental."
Pour sa part, le président de la Rasd, fortement ovationné, est revenu sur
les
efforts déployés par la communauté internationale pour mettre au point un
plan
de décolonisation de la région du Sahara, et ce, dans le cadre des nations
unies. Comme il n'a pas manqué de demander aux européens de désigner
clairement
le Maroc comme le principal blocage de toute solution au conflit sahraoui.
"La
nouvelle position de Rabat est une menace pour toute la région. La
communauté
internationale doit agir." Au passage, il est revenu sur la courageuse
position
de principe d'Alger. L'Algérie est représentée par plusieurs associations de
la
société civile. Le président du comité algérien, M. Lamari, a précisé, quant
à
lui, que le principe du droit à l'autodétermination des peuples colonisés
triomphera tôt ou tard au Sahara occidental. Après la plénière, les travaux
se
sont poursuivis dans les ateliers où se sont installés des groupes de
travail
devant rendre publiques hier après-midi les conclusions.
Les Espagnols marcheront à Madrid
La rencontre du président espagnol Zapatero avec le président de la Rasd de
vendredi dernier à Madrid continue à faire couler beaucoup d'encre en terre
ibérique. Les ONG espagnoles et autres associations de soutien au peuple
sahraoui, qui dénoncent la déprogrammation du lieu devant abriter la réunion
au
sommet au siège du parti socialiste Psoe au lieu du palais gouvernemental de
la
Moncloa, comptent organiser dans les prochains jours une grande
manifestation
de protestation dans la capitale espagnole. Les milieux médiatiques
espagnoles
soulignent que la prochaine marche sera beaucoup plus importante que celle
du 13
novembre où des milliers de personnes ont battu le pavé des grandes artères
de
Madrid. Les manifestants entendent demander à leur président des
explications
sur les raisons qui étaient à l'origine du changement du lieu de la
rencontre.
À cet effet, les initiateurs de la marche remettront au chef de l'exécutif
espagnol un document dans lequel ils exigeront que toutes les rencontres
politiques avec la direction du Front Polisario se tiennnent au palais de la
Moncloa.
---------------->
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44535&categorie=National
Abdelaziz "El Marrakchi" reçu par Zapatero : Le «Polisario» revient
"bredouille"
de Madrid...
(11/29/2004)
Jose Luis Rodriguez Zapatero a reçu Mohamed Abdelaziz, le chef des
séparatistes
de Tindouf, au Ferraz (siège du Parti socialiste ouvrier espagnol) et non à
la
Moncloa où il présidait un Conseil des ministres, l'Espagne ne reconnaissant
pas
le mouvement "fantoche". Histoire de ne pas confondre les deux casquettes
qu'il
porte.
Le chef des "séparatistes" "à la solde d'Alger" est revenu "bredouille"...
N'en déplaise à la presse locale qui voit partout des succès d'Alger et du
mouvement mercenaire.
Selon la presse algérienne, les deux responsables se sont contentés de
passer en
revue la situation qui prévaut dans la région. Mohamed Abdelaziz a demandé à
Zapatero «de faire en sorte que son pays joue un rôle plus actif dans la
recherche d'une solution, voire un accord sur le Sahara occidental».
Il a réitéré les revendications traditionnelles de son mouvement.
Selon M. Sidati, Zapatero s'est montré «attentif » aux propos de son
interlocuteur.
La réponse de Zapatero : «l'Espagne n'a pas de solution unique. Elle ne
détient
pas la clé du problème, mais elle est prête à jouer un rôle de
facilitateur».
Selon le quotidien El Mundo, il a exprimé son entière responsabilité mais
aussi
sa disponibilité la plus absolue et celle de son gouvernement à trouver une
solution au conflit, «toujours dans le cadre de l'ONU».
Pas de réponse aux «attentes du Polisario»
«Nous allons entretenir un dialogue permanent pour favoriser l'émergence et
la
conclusion d'un accord qui satisfasse les revendications légitimes du peuple
sahraoui, tout en veillant à ce qu'il convienne aux deux parties», a admis
la
porte-parole socialiste à l'issue des entretiens.
Certains organes de presse algériens n'ont pas pu cacher la "frustration" du
Polisario. «En somme, écrit le Quotidien d'Oran, la position équilibriste
que
Madrid ne cesse de cultiver dans le grand écart entre Alger et Rabat risque
de
ne satisfaire personne. Sahraouis en premier».
En réalité, les deux parties se sont tout simplement prononcées pour la
poursuite de «contacts permanents» et accepter le rôle de Madrid dans la
résolution du conflit artificiel.
Ce qui fait poser de nombreuses interrogations aux journalistes algériens,
dont
Al Khabar, qui se demande : «La rencontre a-t-elle pour autant levé les
interrogations sur la position intenable de Madrid ?» Avant de donner la
réponse
: «Il semble bien que Zapatero n'a pas répondu aux attentes du Polisario qui
ne
sait plus à quoi joue l'Espagne».
En réalité, Abdelaziz sait que ses thèses n'induisent plus en erreur les
observateurs avertis. Le plan Baker a bel et bien été enterré par les
Nations
Unies. Pour cause des profondes divergences sur la question du corps
électoral.
Il a perdu l'occasion de coopérer honnêtement... L'option retenue a trait à
une
solution politique. La dernière résolution du Conseil de sécurité est claire
à
ce sujet. Les déclarations sur la rencontre de Madrid servent plus à
réchauffer
les repas refroidis par des propos superflus et dépassés. Ils ne feront pas
avancer les choses puisque destinés à la consommation.
Hélas, nos confrères algériens mettent beaucoup de retard pour le comprendre
et
crient avec les loups qui veulent dépecer le voisin marocain.
Mohamed Khalil
----------->
http://www.aujourdhui.ma/actualite/
Abdelaziz "humilié" à Madrid
Alors qu'il espérait être reçu en tant que chef d'Etat, le chef des
"séparatistes" de Tindouf, Mohamed Abdelaziz, n'a pas été reçu au siège du
gouvernement espagnol et sa rencontre avec Zapatero a été programmée entre
deux
rendez-vous du chef de l'exécutif espagnol.
Finalement, la visite de Mohamed Abdelaziz à Madrid que la presse algérienne
avait présentée comme l'événement de l'année pour le Polisario a été réduite
à
un rendez-vous de second plan sur l'agenda du président du gouvernement
espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.
La visite effectuée en Espagne par le chef des séparatistes de Tindouf,
Mohamed
Abdelaziz, présentait comme une visite d'Etat, est devenue une petite
rencontre
organisée entre deux rendez-vous du chef de l'Exécutif espagnol.
Ce dernier a en fait refusé de recevoir le chef du Polisario à "La Moncloa"
(Palais de la présidence du gouvernement espagnol) préférant ainsi recevoir
le
dirigeant des séparatistes de Tindouf au siège du Parti socialiste ouvrier
espagnol (PSOE). Ce geste est en soi un message très significatif à l'égard
du
séparatiste en chef et qui signifie que M. Zapatero ne le recevait pas en sa
qualité de président du gouvernement espagnol, mais en tant que secrétaire
général du parti socialiste. D'un autre côté, le choix du siège du PSOE
signifie
aussi que Abdelaziz était reçu en tant que chef du Polisario et non pas en
tant
que président de la "fantomatique" RASD. Il est à rappeler que la presse
algérienne parlait, la veille de l'arrivée d'Abdelaziz à Madrid, dans une
attitude pour le moins ridicule, d'une "visite d'Etat".
S'agissant de la rencontre entre le président de l'Exécutif espagnol et le
chef
du Polisario, elle a été axée sur la question du Sahara "marocain" et les
efforts du gouvernement espagnol visant à trouver une solution à ce conflit
"artificiel".
Ainsi, José Luis Zapatero et Mohamed Abdelaziz, se sont entretenus, au siège
de
PSOE à Madrid, et leur rencontre, qui n'a pas duré plus d'une heure, a été
qualifiée du côté espagnol de "prise de contact" qui s'est déroulée d'une
manière "constructive" et "cordiale".
Et contrairement aux espoirs du chef du Polisario, la rencontre ne s'est pas
déroulée en présence du ministre espagnol des Affaires étrangères et de la
Coopération, Miguel Angel Moratinos. Cherchant à éviter de donner le moindre
caractère gouvernemental à la rencontre, M. Zapatero a préféré rencontrer le
chef des séparatistes en compagnie de la responsable des relations
internationales du PSOE, Trinidad Jiménez. D'ailleurs, cette dernière a été
l'unique porte-parole officielle espagnole qui se soit exprimé après la
rencontre.
Au terme de la réunion, cette dernière a souligné que M. Zapatero et Mohamed
Abdelaziz avaient jugé impératif qu'il y ait des discussions directes entre
le
Front polisario et le Maroc. "L'Espagne n'a pas de solution unique. Elle ne
détient pas la clé du problème", mais elle est prête à jouer un rôle de
rapprochement entre le Maroc et le Front Polisario dans le cadre de l'ONU, a
souligné la secrétaire chargée des relations internationales du PSOE. "Nous
allons entretenir un dialogue permanent pour favoriser l'émergence et la
conclusion d'un accord qui convient aux deux parties", a-t-elle dit. S'
agissant
des voies de solution explorées par le gouvernement espagnol, la responsable
socialiste a affirmé que Madrid veut travailler "dans la discrétion" et
éviter
"toute prise de position rhétorique" sur ce dossier.
Cette déclaration signifie, selon les observateurs, que le gouvernement
espagnol
entend aller jusqu'au bout dans ses efforts pour trouver une solution
capable de
sortir le dossier de la situation d'impasse dans laquelle il se trouve
actuellement à cause de la position algérienne qui refuse toute solution
"respectant" la "souveraineté légitime" du Royaume sur "ses provinces du
Sud".
Selon les observateurs, Madrid essaye de promouvoir des contacts directs
avec le
Polisario en dehors de la "tutelle algérienne". "Cette approche permettra à
certaines voix au sein de la direction du Polisario qui soutiennent la
solution
de l'autonomie de se libérer de la pression algérienne", disent des sources
informées à Madrid.
Par : Omar DAHBI
<------------->
4. USA-ALGÉRIE
http://www.jeune-independant.com/display.php?articleId=11953
Le sénateur républicain américain J. Pitts lors de la 30e Conférence de
soutien
au Sahara occidental
Les relations avec l'Algérie vont se renforcer davantage
par Nabila K.
Le président des Etats-Unis a affiché sa volonté de renforcer les relations
bilatérales avec l'Algérie bien avant sa réélection pour un second mandat. C
'est
ce que nous a déclaré hier, en marge de la clôture des travaux de la 30e
Conférence des comités de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO), M. Joseph
Pitts,
sénateur républicain et membre de la commission des relations extérieures du
Sénat américain.
M. Pitts a déclaré être très content de voir que les relations entre les
Etats-Unis et l'Algérie se développent positivement. Le renforcement entre
les
deux pays concerne, a souligné le sénateur, qui est également vice-président
de
la commission des droits de l'homme et du terrorisme, la lutte contre le
terrorisme.
D'ailleurs, il n'a pas manqué de rendre hommage au président Bouteflika pour
«le
rôle qu'il est en train de jouer dans la lutte contre le terrorisme». «L'
action
menée par Bouteflika a été hautement appréciée par Washington», a déclaré M.
Pitts.
A la question de savoir si la coopération pour la lutte contre le terrorisme
va
se renforcer entre l'Algérie et les Etats-Unis, M. Pitts a déclaré que «c'
est
tout à fait normal, et ce, grâce au rôle de Bouteflika.» Le sénateur
américain a
tenu à remercier le président Bouteflika, le gouvernement et le peuple
algériens
pour tous les efforts et le soutien apporté à la cause sahraouie.
Sa visite au camp de réfugiés sahraouis a été une occasion pour lui, a-t-il
ajouté, de voir les conditions difficiles dans lesquelles vivent les
Sahraouis
très courageux. «Je suis là pour apporter mon soutien au peuple sahraoui
afin
qu'il vive en paix sur sa terre», a lancé le sénateur qui a précisé avoir
soulevé deux points lors de son intervention.
Il s'agit de l'exploitation illégale des ressources naturelles du peuple
sahraoui par n'importe quel pays. Le second point a été un appel lancé au
roi du
Maroc, Mohammed VI, pour libérer les prisonniers de guerre sahraouis et les
disparus, comme l'a déjà fait le Front Polisario, qui en a libéré de son
côté
plus de 2 000.
Si le Maroc répond positivement à cette requête, ce serait un geste
humanitaire
qui contribuerait au rapprochement entre les deux peuples et mettrait un
terme
au conflit. Questionné sur les termes de l'accord de libre-échange signé
entre
son pays et le Maroc et s'il englobe le Sahara occidental, M. Pitts a été
catégorique : c'est non.
Il a soutenu que le Sénat a posé la question au ministre du Commerce
américain
qui l'a assuré qu'aucun investissement américain n'aurait lieu sur les
terres
sahraouies sans l'accord du peuple sahraoui. D'ailleurs, a-t-il précisé, un
écrit dans ce sens a été transmis aux deux parties.
Par ailleurs, M. Pitts a tenu à remercier notre ancien ambassadeur à
Washington,
M. Driss El-Djazaïri, qui a joué un grand rôle dans le rapprochement entre
les
deux pays. «El-Djazaïri n'est pas uniquement un ami ; il a été surtout un
grand
représentant du peuple algérien dans mon pays», a souligné le sénateur.
---------->
http://www.latribune-online.com/2911/d01.htm
Un sénateur américain salue le leadership de Bouteflika dans la lutte
antiterroriste
Le leadership du président Abdelaziz Bouteflika dans la coopération
internationale en matière de lutte contre le terrorisme est hautement
apprécié
aux Etats-Unis, a affirmé, hier, à Saragosse, Joseph Pitts, sénateur
républicain
au Congrès américain et vice-président de la Commission chargée du
terrorisme,
des droits de l'Homme et de la prolifération nucléaire au Congrès. Les
relations
de coopération entre les Etats-Unis et l'Algérie se sont beaucoup
intensifiées,
notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, et grâce au rôle
joué par le président Bouteflika, ces relations vont continuer à se
consolider,
a souligné Pitts en marge des travaux de la 30ème Conférence européenne de
soutien au peuple sahraoui qui s'est tenue les 26, 27 et 28 novembre.
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5. ALGÉRIE-FRANCE
http://www.lexpressiondz.com/T20041129/ZA4-1.htm
FRANCOPHONIE
Pourquoi l'Algérie n'a pas adhéré
29 novembre 2004 - Page : 24
En cinq ans de coopération, celle-ci n'a concerné que les aspects
institutionnels.
L'Algérie n'a pas formulé une demande officielle d'adhésion à l'Organisation
mondiale de la francophonie. Elle conserve donc son statut d'observateur,
malgré
la profonde mutation entreprise par l'OIF, ces dernières années, et qui l'
ont
débarrassée de toute connotation paternaliste. Cet état de fait intervient
au
moment où les relations algéro-françaises connaissent un réchauffement
exceptionnel au plan politique.
La réticence d'Alger à intégrer l'espace francophone tient peut-être sa
raison
dans le fait que le rapprochement historique entre les deux pays n'a pas été
traduit sur le terrain de l'investissement. Et pour cause, malgré plusieurs
visites présidentielles dans les deux sens, l'on n'a pas encore constaté un
«emballement» de la communauté d'affaires française pour la destination
Algérie.
Force est de constater en effet, qu'en cinq ans de coopération, celle-ci n'a
concerné que les aspects institutionnels où la France assiste l'Algérie dans
les
domaines de la justice et de l'éducation notamment. Toutes les initiatives,
jugées pourtant courageuses de part et d'autre pour intéresser durablement
les
investisseurs français à venir investir en Algérie ont connu un échec
patent.
Les multiples missions du Medef international à Alger, n'auront servi, en
fin de
compte, que les opérateurs français préoccupés surtout à placer leurs
produits
sur le marché algérien. L'engagement du chef de l'Etat à privilégier les
entrepreneurs français et la décision de conversion de la totalité de la
dette
algérienne détenue par la France en guise de participation dans les
entreprises
publiques, ne semblent pas constituer des signaux assez forts pour les
opérateurs économiques de l'Hexagone, à même de les amener à s'installer en
Algérie.
Le peu d'empressement qui caractérise l'attitude algérienne quant à une
adhésion
à la francophonie, se justifie vraisemblablement par cette ambivalence
française
entre le pouvoir politique et les milieux économiques. Ces deux entités ne
semblent pas sur la même longueur d'onde quant aux choix stratégiques de la
France. Ce constat qui, avec le temps se confirme aisément, vide le
rapprochement algéro-français de sa substance et interpelle de fait l'
Algérie
sur les dividendes qu'elle devrait tirer par rapport à un engagement qui
donnerait à la France plus d'aura au plan international. En effet, l'Algérie
passe pour être le plus grand pays francophone après la nation mère. Une
éventuelle adhésion donnerait à l'OIF un supplément de présence tant sur la
scène africaine qu'internationale. Il est évident que la France, tête de
file de
la francophonie, serait la première bénéficiaire de cet état de fait.
Au niveau de la présidence de la République, l'on est sans doute conscient
de la
valeur ajoutée en termes de prestige qu'engrangera la France. La récente
visite
du ministre français de la Coopération de la francophonie à Alger, quelques
semaines avant la tenue du Sommet de l'OIF à Ouagadougou, témoigne de l'
intérêt
de la France quant à une plus forte participation de l'Algérie dans l'espace
francophone. Seulement, il semble qu'Alger préfère temporiser pour mieux
négocier une adhésion, de plus en plus souhaitée outre-Méditerranée.
L'attitude algérienne participe d'une stratégie de rentabilisation de tout
acte
politique. Cette manière de procéder a d'ailleurs été clairement affirmée
par le
chef de l'Etat au lendemain de son élection à la magistrature suprême, en
avril
1999. Lors d'un entretien qu'il a accordé à un média français, Bouteflika
avait
déclaré, en substance, que l'Algérie avait fait pour la langue française
plus
que la France elle même et qu'une adhésion à la francophonie se doit de
bénéficier au peuple algérien. Entre-temps, l'Algérie a entamé la réforme de
son
système éducatif qui donne une place de choix à la langue de Voltaire.
Cependant, le retour du français dans les écoles algériennes n'entraîne
apparemment pas une adhésion de l'Algérie à la francophonie. Un tel acte
obéit à
une autre logique et est conditionné par un engagement économique français
conséquent en Algérie.
Mourad SID-ALI
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http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=31630
Coopération militaire
L'Algérie et la France "passent à l'acte"
Par Rédaction de Liberte
La frégate française La Motte-Piquet entreprendra des manouvres avec des
navires
de la marine algérienne à l'issue d'une série de rencontres entre les
responsables militaires des deux pays. Le commandant de ce bâtiment, Xavier
Gariel, a affirmé hier que "cette opération est la première d'une série d'
autres
manouvres dont la fréquence sera étudiée lors de rencontres entre les
états-majors des deux pays". "Nous avons de nombreux soucis communs, comme
celui
de la sécurité en Méditerranée et la lutte contre le terrorisme. Pour les
résoudre, il nous faut acquérir l'habitude de travailler ensemble et
renforcer
notre connaissance mutuelle", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse
à
bord de cette frégate, arrivée avant-hier à Alger pour une visite de trois
jours. Il a également affirmé que "la révision de la Convention de
coopération
technique militaire", liant l'Algérie et la France depuis 1967, sera au
centre
des discussions au cours de ces rencontres. "Je pense qu'après de nombreuses
années, il est temps de la remettre à jour et c'est ce à quoi travaillent
nos
états-majors", a-t-il expliqué. Le commandant de la frégate française a tenu
à
souligner que la présence de La Motte-Piquet à Alger traduit la volonté des
deux
pays de "mettre en ouvre le rapprochement entre l'Algérie et la France".
Cette
escale est la suite logique de "la ferme volonté présidentielle, réaffirmée
lors
de la visite du président, Jacques Chirac, en mars 2003 à Alger, (.) et
celle de
la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie". Lors de la
visite à
Alger en juillet dernier de Mme Alliot-Marie, l'Algérie et la France
s'étaient
engagées dans une coopération militaire, notamment la préparation d'un
accord de
défense, affirmant vouloir des résultats concrets à l'automne. Ce
partenariat,
pour lequel Alger a donné son accord, prévoyait à terme des exercices navals
conjoints et la formation d'officiers. L'escale de La Motte-Piquet à Alger
constitue ainsi un "véritable passage à l'acte", a souligné le commandant
Gariel. Les exercices en mer que prévoient d'effectuer les deux pays
obéiront à
des standards Otan, destinés à permettre à toutes les marines d'ouvrer
ensemble,
a encore précisé le commandant Gariel.
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6. ESPAGNE-MAROC
http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/espagne/dossier.asp?ida=430658
L'embellie
De notre correspondante Cécile Thibaud
L'arrivée de Zapatero à la tête du gouvernement de Madrid a réchauffé les
relations hispano-marocaines. Mais des points de divergence subsistent
La visite n'aura pas duré plus de six heures. Mais elle a fait son effet. Le
24
avril, une semaine à peine après avoir pris ses fonctions comme chef du
gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero foulait le sol marocain,
donnant le ton des nouvelles relations entre les deux pays: proches et
détendues. Il était chaleureusement reçu par le roi Mohammed VI dans sa
résidence privée de Casablanca. Ni simple tradition diplomatique, ni hasard
géographique, ni coïncidence de calendriers, le choix du Maroc comme
destination
de ce premier voyage officiel aura été une décision géostratégique savamment
mesurée, qui marque l'importance que Madrid veut donner à son voisin du Sud.
Un
geste salué avec enthousiasme par le quotidien Aujourd'hui le Maroc, qui
accueillait ce visiteur de marque en affichant à la Une un Zapatero
souriant,
sous le titre «L'Espagne que nous aimons». Cette vibrante déclaration
répondait
à la grinçante Une, publiée quelques mois plus tôt: photo plein cadre de
José
Maria Aznar, titrée «L'homme qui déteste le Maroc». On ne saurait être plus
clair. Changement d'ambiance. Plus que l'arrivée des socialistes, c'est le
départ d'Aznar qu'on apprécie. Enterrés les aigreurs, les silences, les
va-et-vient d'ambassadeurs rappelés en catastrophe. Le détroit de Gibraltar
sera, désormais, au dire des diplomates, un pont entre deux continents et
non
plus seulement un abîme insondable où disparaissent des embarcations
surchargées
d'immigrés clandestins les nuits sans lune. Annoncée pour janvier, la
prochaine
visite officielle du roi Juan Carlos et de la reine Sofia, à l'invitation du
roi
du Maroc, scellera les retrouvailles des deux voisins. Elle sera
probablement le
prélude à une série d'échanges culturels et de projets de coopération. Reste
à
savoir combien de temps durera la lune de miel. Car de nombreux dossiers
alimentent le contentieux hispano-marocain. Il y a d'abord les deux villes
de
Ceuta et Melilla: les deux enclaves espagnoles en territoire marocain
réclamées
par Rabat sont le carrefour de tous les trafics. Et puis l'épineuse question
du
Sahara occidental: les sympathies affichées de Madrid pour
l'autodétermination
sahraouie ont le don d'horripiler Rabat. Il y a aussi la question du
contrôle
des frontières, de la contrebande et du passage d'immigrés venus de toute
l'Afrique. Sans oublier la préoccupation pour l'accueil fait aux immigrés
marocains en Espagne et leurs problèmes d'intégration. Ce à quoi il faut
aussi
ajouter la question de la collaboration des services de sécurité dans la
lutte
contre le terrorisme.
Trois années de crise diplomatique
«Ne nous leurrons pas, les problèmes ne vont pas disparaître du jour au
lendemain. Mais il s'agit de donner une impulsion à des relations
compliquées:
ce que marque le voyage du président Zapatero, c'est une nouvelle étape avec
de
nouveaux interlocuteurs», explique l'un des hauts fonctionnaires qui suit le
Maghreb au ministère espagnol des Affaires étrangères.
Derrière ces mots, trois années de crise diplomatique, dont plus d'un an
sans
ambassadeur, ponctuées par l'incident de l'îlot Persil qui faillit se
terminer
en bataille navale au pied de Gibraltar. Un long purgatoire pendant lequel
les
diplomates des deux rives ont ouvré dans l'ombre pour renouer des relations
politiques au point mort. Tandis que, dans le même temps, les échanges
économiques continuaient de croître de 13% par an. indice, s'il en est, de
l'étroitesse des relations entre les deux pays.
«Nous voulons récupérer la confiance, affirme aujourd'hui Miguel Angel
Moratinos, ministre espagnol des Affaires étrangères, qui a l'immense
avantage
de bien connaître la région pour l'avoir sillonnée jadis comme diplomate.
Nous
devons dépasser les énormes appréhensions qui existent entre les deux pays.
Se
confronter au Maroc n'a pas de sens», ajoute-t-il, désireux de dessiner un
paysage pacifié.
Comment en serait-il autrement, alors qu'en Espagne vit une communauté
marocaine
de 350 000 personnes en situation régulière à laquelle il faut ajouter,
selon
les estimations les plus fréquentes, quelque 150 000 personnes qui
circuleraient
entre la France et l'Espagne au rythme des récoltes. Comment en serait-il
autrement, alors que, par temps clair, à Tarifa, on touche presque l'Afrique
du
doigt. C'est ici, à la pointe sud de l'Andalousie, que les pateras,
barcasses de
fortune, jouent à cache-cache avec les radars de la frontière électronique
qui
détectent tout mouvement suspect en mer dans un rayon de 20 kilomètres.
«On ne peut pas se limiter à des questions conjoncturelles et à un
changement de
personnes, estime prudemment Haizam Amirah Fernandez, chercheur à l'Institut
royal Elcano, à Madrid. Les relations bilatérales sont pleines de hauts et
de
bas, chargées de dossiers complexes. Pour désactiver les sources de conflit,
nous avons besoin de plus que de la bonne volonté: il faudra mener une
diplomatie active et encourager les investissements espagnols au Maroc qui,
malgré leur progression, sont pour l'instant minimaux. Aujourd'hui, à peine
1%
de l'investissement extérieur espagnol se dirige vers le Maghreb.»
L'histoire des deux pays est marquée par une interminable succession de
querelles territoriales, depuis le début de conquête de la Péninsule, en
711,
par les hommes du légendaire Tarik, jusqu'à la fin de la Reconquista en 1492
et
la prise de l'Alhambra de Grenade par les armées d'Isabelle la Catholique.
«Une reconquête qui dure huit siècles n'est pas une reconquête, c'est autre
chose», observait le philosophe José Ortega y Gasset. Cette «autre chose»
que
l'on ne nomme pas a donné naissance à de nombreux échanges entre chrétiens
et
musulmans, comme en témoignent encore aujourd'hui, en Espagne, les vestiges
d'architecture mozarabe - celle des chrétiens d'Espagne arabisés sous la
domination musulmane - et d'art mudéjar - celle des musulmans restés en
terre
chrétienne. Un passé commun souvent occulté: il est plus facile de célébrer
les
exploits du Cid, héros de la Reconquista par excellence. Qu'importe s'il
apparaît aujourd'hui que le fameux Rodrigo, le Rodrigue de Corneille, était
plus
probablement un mercenaire passant d'une cause à l'autre sans états d'âme:
ambigu, comme l'Espagne de son époque.
L'influence des attentats
«Le sentiment d'une histoire commune existe, mais elle est perçue comme une
succession de relations conflictuelles», explique Inmaculada Szmolka,
chercheuse
à l'université de Grenade, auteur d'une thèse sur l'image du Maroc dans
l'opinion publique espagnole. Le souvenir est entretenu, de part et d'autre,
des
attaques des corsaires maures, de l'époque coloniale et du protectorat
espagnol,
de la participation marocaine à la guerre civile, ou de la sortie piteuse
des
Espagnols du Sahara au moment de la Marche verte. Une mémoire à vif,
envenimée
par les déséquilibres économiques entre les deux pays, qui n'ont fait que
s'accentuer depuis trente ans. «Dans le discours politique, c'est toujours
la
rhétorique de l'amitié hispano-marocaine qui a prédominé, souligne
l'universitaire. Même si les relations diplomatiques ont été ''trop
passionnelles'', ou peu rationnelles, surtout durant les années de
gouvernement
de José Maria Aznar.»
En 2001, à l'issue des négociations ratées de l'Union européenne avec le
Maroc
sur les eaux de pêche, Aznar avait publiquement fustigé Rabat pour son
attitude
qualifiée d' «inacceptable», et averti des «conséquences» à venir. Ce coup
de
colère espagnol, assorti de menaces, allait aiguiser les nationalismes et
sonner
le début des escarmouches sur tous les fronts.
Le nouvel exécutif espagnol est bien décidé à éviter que la situation ne se
reproduise. D'autant que les attentats de Casablanca, en mai 2003, puis ceux
du
11 mars à Madrid ont rendu plus nécessaire, encore, la coopération des
forces de
sécurité entre les deux pays: «Après Casablanca, il y a eu une prise de
conscience que le terrorisme affecte tout le monde. Ce n'est pas un
phénomène
qui va du Sud vers le Nord, mais une menace pour tout le pourtour
méditerranéen
et à laquelle nous devons faire face ensemble», explique-t-on au ministère
espagnol des Affaires étrangères, satisfait du nouveau tour des relations
bilatérales.
Au-delà des réactions épidermiques ponctuelles, la diplomatie espagnole a
compris la nécessité d'entretenir des relations harmonieuses avec le voisin
du
Sud, persuadée que la stabilité de la monarchie alaouite doit être la
priorité
de la diplomatie espagnole. Si l'on ne peut pas toujours échapper aux aléas
d'une relation de voisinage compliquée, au moins peut-on amortir les angles:
plus les relations seront étroites, plus les échanges seront intenses entre
les
deux pays, plus une rupture sera coûteuse, voire impossible.
Un pragmatisme proche, finalement, des positions françaises, où l'on met
l'accent sur les réussites de la collaboration bilatérale, quitte à
enjoliver le
tableau. Même si le prix à payer pourrait être, à terme, un débrayage en
douceur
sur la question de l'autodétermination du peuple sahraoui, ou une discrétion
exquise sur le chapitre des droits de l'homme.
Post-scriptum
13 053 personnes ont été interpellées durant les dix premiers mois de
l'année
2004, alors qu'elles tentaient d'entrer en Espagne par voie de mer, dont 6
375
par le détroit de Gibraltar.
*******
Un atlas de l'immigration
Professeur à l'université autonome de Madrid, coordinateur de l'Atelier
d'études
internationales méditerranéennes, Bernabé Lopez Garcia vient de boucler
l'édition d'un volumineux atlas de l'immigration marocaine en Espagne, qui
fait
référence en la matière. Il y étudie non seulement les lieux de provenance,
mais
aussi les modes d'installation et l'attitude de la société espagnole face
aux
arrivants: «Il n'y a pas ou peu d'incidents racistes, l'intégration se fait
à
peu près, souligne Lopez Garcia, mais on constate que les institutions ne
sont
pas encore bien préparées à accueillir les immigrants: les autorités n'ont
compris que récemment que l'immigration était un phénomène permanent, qui
non
seulement allait affecter les domaines du logement, de la santé ou de
l'éducation, mais aussi transformer plus profondément toute la société.»
Atlas 2004 de la inmigración marroquí en España, dirigé par Bernabé Lopez
Garcia
et Mohammed Berriane. Publications de l'université autonome de Madrid et de
l'Observatoire permanent de l'immigration du ministère espagnol des Affaires
étrangères.
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http://www.leconomiste.com/article.html?a=59510
Tavex investit 630 millions de DH dans Settavex
· Autant que le chiffre d'affaires réalisé par la filiale en 2004
· Ce montant est destiné à l'extension de la société
Géant. Le groupe textile espagnol Tavex compte investir 630 millions de DH
dans
l'extension de sa filiale Settavex, spécialisée dans la fabrication du jean
et
du sportswear. Ce projet a été validé le 24 novembre dernier lors du Conseil
d'administration du groupe espagnol qui s'est déroulé à Settat. C'est une
première, puisque le groupe organisait d'habitude cet événement en Espagne.
Ce projet d'extension, qui s'étale sur trois années, représente la troisième
phase de développement de Settavex depuis son démarrage en 1991. Ce qui
portera
les investissements globaux de Tavex au Maroc à près de 1,5 milliard de DH.
Pour
rappel, le groupe avait misé 500 millions de DH en 1991 lors de la création
de
l'usine de Settat. Ensuite en 1998-1999, il avait injecté 350 millions de DH
pour le développement des activités. A titre de comparaison, l'
investissement
avoisine le prêt que la Banque africaine de développement vient d'octroyer
au
Maroc, soit 731,5 millions de DH. "La stratégie de développement consiste à
augmenter la capacité de production, flexibiliser les outils, élargir la
gamme
et développer de nouveaux produits", précise Badr Kanouni, directeur général
de
Settavex. Celui-ci a également été nommé le 25 novembre président de la
filière
"Jean et sportswear" à l'AMITH en remplacement de Marcos Arobas, patron de
Jordache.
Le nouveau programme concerne toutes les activités de la société: le
tissage, la
teinture, le finissage et la filature qui connaîtra l'installation d'une
nouvelle technologie appelée "ring" (sous forme d'anneau). Il se verra
accompagner par une augmentation de l'effectif. "Pour la phase 2005, le
nombre
des employés passera de 375 à 420 personnes. Pour les autres phases, rien n'
est
encore précis", indique le directeur général de Settavex. La société recrute
parmi les habitants de la ville de Settat. Elle les forme et leur fournit un
encadrement technique.
Le renforcement du groupe espagnol au Maroc est motivé par la mise en place
de
l'accord du libre-échange Maroc-USA. Cette ZLE permettrait au groupe de
profiter
davantage des opportunités du marché US.
Par ailleurs, cet investissement de taille est essentiellement dû aux bonnes
performances de la filiale marocaine. "Cet investissement a été motivé par
les
résultats positifs enregistrés par Settavex", a souligné Enrique Garran
Manzana,
président-directeur général de Tavex en marge du Conseil d'administration.
En
effet, la société terminera l'année sur un chiffre d'affaires situé entre
630 et
640 millions de DH, soit l'équivalent du montant consenti pour l'
investissement.
"Pour les deux années à venir, nous nous attendons à une amélioration de 30
à
40% de notre chiffre d'affaires", souligne Kanouni. A signaler que le groupe
prévoit également des projets de développement pour sa filiale au Mexique.
Minicompagnies
Settavex est filiale à 90% du confectionneur espagnol Tavex Algodonera. Elle
est
spécialisée dans la fabrication du jean et du denim. Elle fonctionne en
équipe
selon la méthode des minicompagnies qui permet à chaque département de se
responsabiliser et devenir autonome. L'usine marocaine vend ses produits
notamment en Espagne, en Italie et en Tunisie. Après Salah Eddine Mezouar,
actuel ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'
économie
et ex-président de l'AMITH, c'est aujourd'hui Badr Kanouni qui assure la
fonction de directeur général.
Nadia DREF
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7. SAHARA-PORTUGAL-MAROC
AS-SABAH
Le Portugal appuie le Maroc dans la question du Sahara.
Le Premier Ministre portugais, Pedro Santana Lopez, n'a pas hésité à
annoncer la
position de son pays à l'égard de la question du Sahara marocain. En réponse
à
une question d'"As-Sabah" lors d'une conférence de presse () tenue vendredi
soir
(), M. Lopez a déclaré: "Nous soutenons la solution de négociation proposée
par
les Nations Unies" ajoutant que son pays suivait de près depuis plusieurs
année
l'évolution du dossier du Sahara, souhaitant qu'une "solution soit trouvée à
cette question, dans l'intérêt de la région du Maghreb arabe ()".
Driss Jettou, pour sa part, a qualifié la position portugaise de positive,
précisant: "nous avons évoqué la situation de nos 'provinces du sud' lors
des
rencontres que nous avons eues avec le Premier Ministre et le Président
portugais". ()
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8. MAROC-INTEGRISME
AT-TAJDID
Marche imposante à Rabat : absence des partis du gouvernement et
participation
des organisations islamistes. Intifada populaire contre le silence officiel.
() Cette marche a connu une importante participation des organisations
islamistes, en tête desquelles Al-Adl Wal-Ihsane et le MUR, ainsi que de
certains partis d'opposition tels que le PJD et le CNI, et d'organisations
des
droits de l'homme, associatives, de jeunesse et estudiantines. () En
revanche,
les partis du gouvernement étaient absents. Certains ont expliqué cette
absence
par l'embarras de ces partis, () les organisateurs ayant appelé à s'opposer
à la
tenue du Forum de l'Avenir, que le Maroc doit abriter prochainement avec la
bénédiction du gouvernement et de ses partis. () (Younes El Badioui)
--------->
AT-TAJDID
La marche de Rabat entre la solidarité avec les peuples palestinien et
iraqien
et la marche particulière de Al-Adl Wal-Ihsane.
La marche de novembre 2004 à Rabat restera dans les esprits comme une marche
exceptionnelle dans l'histoire de la solidarité et de l'implication du
peuple
marocain dans la lutte en faveur des causes palestinienne et iraqienne, en
raison non seulement de son succès mais également de ses multiples
significations liées à la date, aux slogans () et à l'attitude des instances
politiques et sociales en comparaison avec les marches précédentes. On
relèvera
en particulier que Al-Adl Wal-Ihsane s'est singularisée par ses slogans, en
dépit d'une décision claire du GANSIP d'éviter les banderoles à caractère
partisan ou associatif. () Si la marche a connu une importante
participation, ()
elle n'a cependant pas atteint le chiffre de 1 million et le caractère
populaire
spontané était limité en comparaison avec les manifestations précédentes.
Plusieurs facteurs peuvent être mis en avant, dont l'attitude négative des
médias publics () et la faible mobilisation des organisations composant le
GANSIP. () Les organisations de gauche appartenant au GANSIP semblent
décidées à
faire pression pour mettre en discussion la place d'Al-Adl Wal-Ihsane au
sein du
Groupe. () (Mustafa El Khalfi)
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ACH-CHARK AL-AWSAT
Rabat : une marche de solidarité avec la Palestine et l'Iraq dominée par
Al-Adl
Wal-Ihsane.
() Selon les observateurs, le tiers des manifestants appartenait à cette
association. () (Rabat, Ahmed Larqam)
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BAYANE AL-YOUM
Marche de solidarité avec les peuples palestinien et iraqien à Rabat :
Al-Adl
Wal-Ihsane se singularise par ses slogans et son discours. Solidarité avec
la
Palestine et l'Iraq, refus du Forum de l'Avenir et critiques à tout va.
() On a appris de sources organisatrices que lors des réunions
préparatoires, de
vives discussions avaient eu lieu au sein du GANSIP avec Al-Adl Wal-Ihsane,
cette dernière étant déterminée à se singulariser par ses slogans. () La
manifestation n'a pas été exempte de slogans de politique intérieure sans
aucun
rapport avec la Palestine et l'Iraq. () (Rabat, Mahattat Reqqas)
---------->
AS-SABAH
La Palestine et l'Iraq ont unifié les "islamistes" et les "partisans de la
gauche" au Maroc. Les partis du gouvernement et de la droite ont boycotté la
marche qui a été monopolisée par les instances "islamistes".
() Les dirigeants de la gauche et des instances "islamiques" se trouvaient à
la
première ligne de la marche. La marche a été marquée par la présence d'un
grand
nombre de militants "islamistes" arrivés à Rabat à l'aube à bord d'autocars,
que
les autorités ont autorisé d'accéder à la ville (). Des observateurs ont
considéré que cette souplesse sécuritaire revenait au fait que l'on mesure
la
capacité des organisations islamistes à mobiliser et à encadrer les citoyens
dans ce type de manifestations. Parallèlement, la participation des
instances de
la gauche n'a pas atteint les niveaux escomptés.
D'autre part, l'absence des dirigeants des partis politiques participant au
gouvernement a été relevée ainsi que celle () des partis de droite. Les
manifestants ont scandé des slogans hostiles aux Etats-Unis, à Israël et aux
nouveaux dirigeants de l'Iraq. Les slogans se sont également attaqués au
Forum
de l'avenir qui devrait se tenir en décembre prochain au Maroc, considérant
qu'il s'agissait d'un nouveau projet impérialiste (). () Le Secrétaire
général
du PJD, Saadeddine El Othamni () a déclaré: "() nous ne sommes pas des
mineurs
ignorant la façon dont on peut opérer des réformes (). L'administration
américaine est la dernière à pouvoir parler de réformes, en raison de ses
massacres, ses violations des droits de l'homme et ses génocides qui
constituent
des précédents au début de ce XXIème siècle". ()
------------>
AL-AHDATH AL-MAGHRIBIA
Des dizaines de milliers d'individus ont participé à la marche de Rabat en
solidarité avec les peuples palestinien et iraquien. Présence massive des
membres d'"Al Adl Wal Ihssane" et la marche était anti-tout.
() A l'approche du lancement de la marche, () un litige s'est déclenché au
sujet
des instances qui présideront la marche. De temps à autre, certains
participants
pressaient leurs pas par peur que d'autres viennent les précéder à la tête
de la
marche. Cette question n'a été réglée qu'à la Place de la Poste, lorsque des
dirigeants du PJD, de l'Alternative civilisationnelle, () du PADS et d'"Al
Adl
Wal Ihssane" ont occupé les devants de la marche.
() Les slogans se sont confondus avant le début de la marche: certains ()
saluaient la résignation des Palestiniens devant l'occupation, d'autres
condamnaient l'occupation américaine en Iraq () et entre ces slogans,
s'élevaient des cris de condamnation de la tenue du Forum de l'avenir (). ()
Bien que les organisateurs désiraient unifier la marche () et les slogans
(),
les représentants d'"Al Adl Wal Ihssane" ont refusé cela de façon
catégorique,
insistant à afficher des écriteaux indiquant le nom de leur mouvement (). ()
Le
communiqué de la marche a demandé au gouvernement marocain de refuser
l'organisation du Forum de l'avenir au Maroc, soulignant le rejet total de
ce
Forum et de toute tentative de normalisation des relations avec l'entité
sioniste (). (Mohamed Yassine)
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9. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-STRATÉGIE ÉCONOMIQUE DE LÉGITIMATION DE
L'OCCUPATION
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44530
El Aaiun et Dakhla-Villa Cisneros à la recherche d'un nouveau souffle. La
BCP et
les CRI accompagnent les entreprises et les jeunes promoteurs
La Banque Centrale Populaire et les Centres régionaux d'investissement à El
Aaiun et Dakhla-Villa Cisneros entendent désormais relever le défi par une
nouvelle stratégie de développement. Une convention signée en présence des
autorités locales, opérateurs économiques et jeunes promoteurs trace les
grandes
lignes d'un chantier ouvert.
Intervenant lors de la journée économique et sociale, organisée vendredi
dernier
au palais des Congrès sous le thème «Mise à niveau et dynamisation de
l'investissement», Noureddine Omary, président du Groupe Banques Populaires,
a
souligné que cette convention a pour objectif principale l'animation de la
région pour insuffler l'esprit d'entreprise au niveau des différentes
couches de
la population.
Pour le patron de la BCP, la taille, l'ampleur et les immenses potentialités
de
El Aaiun et Dakhla-Villa Cisneros nécessitent de rompre avec la démarche
traditionnelle «étriquée» et d'adopter une démarche de planification
stratégique, de suivi, qui permet non seulement d'approcher la clientèle de
la
banque pour entendre ses doléances, mais surtout de financer la mise à
niveau,
d'aider à créer des unités de production de biens et services, de lutter
contre
le chômage des jeunes et de permettre l'émancipation et le développement des
provinces sud du pays.
Après avoir dressé le bilan des principaux chantiers publics (aéroport,
ports de
pêche, réseau routier, zones industrielles, etc) le directeur du CRI El
Aaiun a,
de son côté, insisté sur les spécificités régionales, les secteurs porteurs
et
les perspectives de développement de El Aaiun-Bokhador.
«La pêche, le tourisme et l'agriculture sont des secteurs sous-exploités
alors
qu'ils peuvent être une source d'emplois. Pour cela, il faut rendre la
région,
sur ces trois plans, crédible et attractive». C'est ce qu'indique Hassana
Maoulainine, qui veut donner un second souffle à ces secteurs dans la
région.
Pour lui, les atouts régionaux reposent essentiellement sur les richesses
halieutiques, la position géographique, les matières premières, les plages
et la
diversité culturelle... Tour à tour ont pris la parole Mamay Bahia
(directeur du
CRI de Dakhla-Villa Cisneros), My Abdellah Idrissi (ONP) et Bougazzoul Daoud
(Phosboucraa).
Tous ont insisté sur le potentiel et perspectives du développement des
secteurs
clés de la région, invitant la BCP à préparer les entreprises locales pour
réussir leur arrimage à l'économie mondiale. Une mission que l'institution
financière va remplir avec la même détermination rétorquent ses cadres
supérieurs, Houbbane et El Wardi.
Il est à noter que l'Agence pour la promotion et le développement économique
et
social du sud avait annoncé, il y a un mois, un ambitieux programme de
développement des "provinces de Sud" pour un investissement global de 7,2
milliards de DH. A ce titre, 42 conventions ont été signées. Un plan
d'action
qui incite le CPM, nous confie son PDG, à rester solidaire avec les
entreprises
et les jeunes promoteurs en les accompagnant dans leurs moments difficiles
et en
appelant à accélérer la mise à niveau des zones industrielles, à réviser
dans le
sens de l'assouplissement les procédures juridiques et administratives, à
revaloriser le rôle de la recherche et à mieux investir dans le capital
humain.
Une politique qui a vraiment fait ses preuves ailleurs, à laquelle il s'agit
d'associer toutes les parties concernées pour qu'elles soient parties
prenantes
du développement non seulement des provinces sahariennes, mais aussi du
développement du pays qui s'est engagé dans des accords de libre échange.Un
engagement qui doit inciter toutes les parties à «faire leur mea-culpa».
-------------->
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44529
Trois questions au PDG du Crédit Populaire du Maroc, M. Noureddine Omary
(11/29/2004)
«La région sud dispose de ressources humaines et naturelles considérables»
(...)
- Vous venez d'assister à la 9e journée économique et sociale dédiée à El
Aaiun.
Resterez-vous fidèles à vos missions ou procéderiez-vous à la révision de la
copie compte tenu de la spécificité de la région ?
- Les chiffres relatifs à la région attestent, sans doute, de l'augmentation
du
potentiel mis en valeur grâce à l'infrastructure et aux projets publics. La
tendance haussière du taux de chômage pose avec acuité la problématique du
développement dans lequel la région est engagée. Le Groupe Banque Populaire
va
diversifier son offre pour investir et couvrir des secteurs tels que la
pêche,
l'agriculture et le tourisme. Chacune de ses actions va contribuer à faire
du
GBP l'acteur incontournable en matière d'accompagnement et de développement
des
projets. La région dispose de ressources humaines et naturelles
considérables.
Il est urgent de mettre en ouvre une réelle politique d'exploitation
rationnelle
de ces ressources pour amorcer le décollage de l'économie locale qui suppose
la
réalisation d'investissements créateurs de richesses et générateurs
d'emplois.
Propos recueillis par Meyssoune Belmâaza
<--------------------------------------------------------------------->
10. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-LOBBY PRO MAROCAIN EN BELGIQUE-MENSONGES DU
MAKHZEN
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/visite_laayoune_del_belge.htm
Fin de la visite à El Aaiun d'une délégation de députés belges
El Aaiun, 29/11/04- Une délégation parlementaire belge composée
d'eurodéputés et
d'un sénateur a achevé sa visite à El Aaiun.
La visite de cette délégation au Maroc intervient à l'invitation de
l'Association "Le Cercle européen de la Communauté marocaine et des Amis du
Maroc", installée à Bruxelles et de "l'Association des parents sahraouis
victimes de la répression dans les camps de Tindouf", établie à El Aaiun.
L'eurodéputé socialiste, M. Alain Hutchinson a souligné l'importance de
cette
visite qui a été l'occasion pour la délégation belge de prendre connaissance
de
la réalité de la situation dans cette région du Royaume.
La délégation belge a eu, dimanche soir, une rencontre avec les présidents
et
membres des associations actives dans le domaine des Droits de l'Homme. Ces
derniers ont présenté à la délégation des preuves concrètes de "violations
flagrantes" des Droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et appelé cette
délégation à informer l'opinion publique européenne et belge de la réalité
de la
situation qu'ils viennent de constater sur place.
La délégation, qui a eu également des rencontres avec des élus, des chioukhs
et
des membres de la société civile, s'est rendue lors de sa visite à El Aaiun
à
plusieurs sites de grandes réalisations socio-économiques notamment la
station
de dessalement, le port de El Aaiun et l'Institut national de recherche en
pêche
hauturière.
<------------------------------>
11. LOBBY PRO MAROCAIN AU PEROU
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=41209
L'ambassadeur du Pérou à Rabat met en exergue l'importance de la visite
Royale :
la première visite d'un chef d'Etat du monde arabe à Lima
29.11.2004 | 15h59
L'ambassadeur du Pérou au Maroc, M. Jorge Abarca Del-Carpio a mis en exergue
l'importance de la visite de S.M. le Roi Mohammed VI au Pérou, troisième
étape
de la tournée du Souverain en Amérique latine, émettant l'espoir de voir
cette
visite constituer une occasion pour renforcer davantage les relations entre
les
deux pays et examiner "ce qui peut être fait pour le bien des deux peuples".
Dans un entretien accordé à la MAP, M. Del-Carpio a fait remarquer que la
visite
du Souverain à Lima est la première d'un Chef d'Etat du monde arabe dans ce
pays
andin. Après avoir rappelé les différents accords liant les deux pays, le
diplomate péruvien a fait observer que les relations entre le Maroc et le
Pérou
ont connu, au cours des deux dernières années, un développement accru, avec
notamment l'échange de visites des chefs de la diplomatie des deux pays.
La visite officielle de l'ancien ministre péruvien des Relations extérieures
au
Maroc en juin 2003, M. Allan Wagner Tizon a constitué "un tournant
historique"
dans la relance des relations bilatérales, a-t-il dit, relevant à cet égard
qu'en l'espace de deux ans, les ministres des Affaires étrangères des deux
pays
se sont rencontrés à trois reprises, dont la dernière remonte à mars
dernier,
celle du nouveau ministre des Relations extérieures, M. José Manuel
Rodriguez
Cuadros au Maroc.
Interrogé sur le partenariat stratégique, convenu en juin 2003 à Rabat, à
l'occasion de la visite du responsable péruvien dans le Royaume, M.
Del-Carpio a
estimé que l'objectif de ce partenariat est de faire du Pérou une porte
d'accès
aux produits marocains sur le marché de la Communauté Andine des Nations
(CAN-qui comprend outre le Pérou, la Bolivie, la Colombie, l'Equateur et le
Venezuela) et du Maroc, une base d'accès aux différents pays du Maghreb.
Ce partenariat, a-t-il précisé, va permettre un renforcement des liens et un
accroissement des échanges commerciaux bilatéraux, qui va bénéficier à la
long
terme aux populations des deux parties.
Le Pérou importe du Maroc des phosphates et ses dérivés ainsi que des
articles
de confection et exporte vers le Royaume des fongicides, du zinc, des
plantes,
graines de fruits et café décaféiné.
Les principaux axes de ce partenariat portent sur l'établissement d'une
coopération en matière politique et diplomatique, une impulsion de la
coopération dans le domaine commercial, touristique et d'investissements et
des
échanges culturels.
**********Concernant "l'intégrité territoriale" du Maroc, M. Del-Carpio, a
indiqué que son pays ne reconnaît pas "la prétendue Rasd", rappelant à ce
propos
la position du Pérou qui figure dans le communiqué publié à l'issue de la
visite
de M. Wagner au Maroc et dans lequel ce dernier a fait part du soutien de
son
gouvernement à une solution politique de cette question, avec l'aide des
Nations
unies, de manière à préserver "l'intégrité territoriale" du Maroc et à
protéger
le bien-être des habitants de cette région.*******
A propos du don Royal de 20 dromadaires au profit de la ville péruvienne
d'Ica,
le diplomate péruvien a indiqué que cette action qui constitue "un geste
symbolique de fraternité entre deux peuples frères" contribuera au
développement
touristique de cette région, qui est très semblable à celle du Sud marocain.
A
cette occasion, a-t-il dit, un accord de jumelage sera signé prochainement
entre
Dakhla et cette ville péruvienne, située à 300 km au sud de Lima et fondée
en
1563. Ica, qui signifie en quechua, eau qui ressurgit de la terre et
baptisée la
ville du soleil éternel, est un important centre agricole avec des
industries
alimentaires et textiles et constitue un pôle touristique avec des sites
historiques et des réserves naturelles.
Le diplomate péruvien a, par ailleurs, mis en relief le développement de la
coopération bilatérale dans le domaine parlementaire, avec notamment
l'initiative prise par les institutions législatives des deux pays
d'instaurer
des contacts et la création au Pérou du groupe parlementaire d'amitié
maroco-péruvien, présidé par le congressiste M. Luis Gonzalez Posada, ainsi
que
la remise, en juin 2003 à Rabat, par le président de la Chambre des
Conseillers,
M. Mustapha Oukacha au ministre péruvien des Relations extérieures, d'une
copie
de la décision du bureau de la chambre relative à la création d'un groupe
d'amitié parlementaire maroco-péruvien.
S'agissant de l'initiative du Brésil d'abriter, en mai 2005, le sommet
arabo-latino-américain, le diplomate a salué à cet égard la décision du
Maroc
d'accueillir la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères, en
mars
2005 à Marrakech, en vue de préparer ce sommet qui , selon la Ligue arabe,
constitue "le début d'une nouvelle ère pour la consolidation de la
coopération"
entre les deux parties.
Les deux zones, a par ailleurs indiqué M. Del-Carpio, partagent plusieurs
points
communs et ont des problèmes politiques et économiques similaires auxquels
les
pays des deux régions doivent faire face ensemble.
------------>
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004bis/sm-perou_magazine_peruvienne.htm
SM le Roi a su mettre le Maroc sur la voie de la "modernité" (Magazine
péruvien)
Rabat, 29/11/04 - SM le Roi Mohammed VI est un Souverain ouvert qui a su
mettre
le Maroc sur la voie de la modernité, a souligné un magazine péruvien.
"Doté d'une solide formation académique, SM le Roi, avait défini, dans Son
premier discours prononcé au lendemain de Son accession au Trône, les
grandes
lignes d'une société marocaine démocratique et moderne", rappelle
l'hebdomadaire
péruvien "El Comercio" dans la dernière édition de son supplément "Somos".
La revue péruvienne met également en exergue les "efforts" que "ne cesse" de
déployer le Souverain pour l'édification de "l'Etat de droit" et "la défense
des
droits humains" et des "libertés individuelles et collectives", saluant les
"réformes" entreprises par le Royaume aux plans politique, économique et
social.
Elle cite, à cet égard, l'adoption du nouveau Code de la famille, le
qualifiant
d'"initiative pionnière dans le monde arabo-musulman", ainsi que la
politique de
régionalisation et de décentralisation suivie par le Maroc.
Grâce à l'action de SM le Roi dans le domaine économique, le Maroc a pu par
ailleurs conclure d'importants accords de libre-échange avec plusieurs
partenaires, notamment l'Union Européenne et les Etats-Unis, indique le
magazine
péruvien, qui a salué au passage l'ouverture du Maroc sur les pays de
l'Amérique
latine.
L'actuelle tournée "historique" de SM le Roi dans cinq pays
latino-américains
est de nature à promouvoir davantage les relations du Royaume avec cet
ensemble
régional, estime " El Comercio", mettant en relief les potentialités dont
dispose le Maroc dans les différents domaines, ses richesses naturelles et
sa
diversité culturelle.
Les accords de coopération que le Maroc et le Pérou signeront à l'occasion
de la
visite Royale, ouvriront des perspectives prometteuses aux relations
bilatérales
et contribueront à jeter les bases de solides liens d'amitié entre deux
peuples
qui "oeuvrent à allier modernité et tradition", indique enfin la publication
péruvienne.
- SPS: Le peuple sahraoui est "un modèle de démocratie et de lutte sans
recours
à la violence", affirme Un sénateur américain
- EL MOUDJAHID: Joseph Pitts, sénateur américain: "Le président Bush a
exprimé
son appui au Plan Baker"
2. SAHARA-ESPAGNE-MAROC
- EL MOUDJAHID: Le président Abdelaziz : "La solution doit être trouvée par
les
deux parties en conflit"
- SPS: L'Espagne doit "sauver la paix", dans le Sahara Occidental, déclare
Mohamed Abdelaziz
3. RASD-ESPAGNE
- APS: Sahara Occidental: l'EUCOCO exige l'exercice "immédiat" par le peuple
sahraoui de son droit à l'autodétermination
[(Le F. Polisario a ) appelé le Gouvernement espagnol à "ne pas faciliter,
ni
encourager, aucune initiative privée ou publique servant à légitimer
l'occupation illégale du territoire du Sahara Occidental ou l'exploitation
de
ses richesses".]
- SPS: L'EUCOCO exige une "mise en oeuvre rapide du Plan de Paix" onusien
pour
l'autodétermination du peuple sahraoui
- L'HUMANITÉ: Abdelaziz rencontre Zapatero
- EL WATAN: Saragosse, Mobilisation de l'Europe pour la cause sahraouie
- LE SOIR D'ALGÉRIE: Grande manifestation de soutien au peuple sahraoui à la
"Plazza De España"
- LIBERTÉ: 30e conférence de soutien au peuple sahraoui. Nouvelles pressions
sur
les gouvernements européens
- AL BAYANE: Abdelaziz "El Marrakchi" reçu par Zapatero : Le «Polisario»
revient
bredouille de Madrid...
- AUJOURD'HUI LE MAROC: Abdelaziz "humilié" à Madrid
4. USA-ALGÉRIE
- LA TRIBUNE: Un sénateur américain salue le leadership de Bouteflika dans
la
lutte antiterroriste
5. ALGÉRIE-FRANCE
- L'EXPRESSION: FRANCOPHONIE. Pourquoi l'Algérie n'a pas adhéré
- LIBERTÉ: Coopération militaire. L'Algérie et la France "passent à l'acte"
6. ESPAGNE-MAROC-LOBBY PRO MAROCAIN EN ESPAGNE
- L'EXPRESS: L'embellie
- L'ÉCONOMISTE: Tavex investit 630 millions de DH dans Settavex
7. SAHARA-PORTUGAL-MAROC
- AS-SABAH: Le Portugal appuie le Maroc dans la question du Sahara.
8. MAROC-INTEGRISME
- AT-TAJDID: Marche imposante à Rabat : absence des partis du gouvernement
et
participation des organisations islamistes. Intifada populaire contre le
silence
officiel.
- AT-TAJDID: La marche de Rabat entre la solidarité avec les peuples
palestinien
et iraqien et la marche particulière de Al-Adl Wal-Ihsane
- ACH-CHARK AL-AWSAT: Rabat : une marche de solidarité avec la Palestine et
l'Iraq dominée par Al-Adl Wal-Ihsane
- BAYANE AL-YOUM: Marche de solidarité avec les peuples palestinien et
iraqien à
Rabat : Al-Adl Wal-Ihsane se singularise par ses slogans et son discours
- AS-SABAH: La Palestine et l'Iraq ont unifié les "islamistes" et les
"partisans
de la gauche" au Maroc. Les partis du gouvernement et de la droite ont
boycotté
la marche qui a été monopolisée par les instances "islamistes".
- AL-AHDATH AL-MAGHRIBIA: Des dizaines de milliers d'individus ont participé
à
la marche de Rabat en solidarité avec les peuples palestinien et iraquien.
Présence massive des membres d'"Al Adl Wal Ihssane" et la marche était
anti-tout.
9. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-STRATÉGIE ÉCONOMIQUE DE LÉGITIMATION DE
L'OCCUPATION
- AL BAYANE: El Aaiun et Dakhla-Villa Cisneros à la recherche d'un nouveau
souffle. La BCP et les CRI accompagnent les entreprises et les jeunes
promoteurs
- AL BAYANE: Trois questions au PDG du Crédit Populaire du Maroc, M.
Noureddine
Omary: «La 'région sud' dispose de ressources humaines et naturelles
considérables»
10. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-LOBBY PRO MAROCAIN EN BELGIQUE-MENSONGES DU
MAKHZEN
- MAP: Fin de la visite à El Aaiun d'une délégation de députés belges
11. SAHARA-MAROC-LOBBY PRO MAROCAIN AU PEROU
- LE MATIN (maroc): L'ambassadeur du Pérou à Rabat met en exergue
l'importance
de la visite Royale : la première visite d'un chef d'Etat du monde arabe à
Lima
- MAP: SM le Roi a su mettre le Maroc sur la voie de la "modernité"
(Magazine
péruvien)
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SÁHARA-INFO EN FRANÇAIS ET EN ESPAGNOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/sahara-info/
SAHARA-INFO SEULEMENT EN FRANÇAIS:
http://fr.groups.yahoo.com/group/revue-de-presse-sahara-occidental/
SAHARA-INFO SÓLO EN ESPAÑOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/revista-de-prensa-sahara-occidental/
===========================================================
1. USA-SAHARA
http://www.spsrasd.info/sps-281104.html#2
Le peuple sahraoui est "un modèle de démocratie et de lutte sans recours à
la
violence", affirme Un sénateur américain
Madrid, 28/11/2004 (SPS) Le sénateur nord-américain, Joseph Pitts, a
considéré
dimanche à Saragosse que le peuple sahraoui est "un modèle dans l'exercice
de la
démocratie et dans la lutte sans recours à la violence", appelant la
communauté
internationale "à veiller à ce que ses droits soient garantis et que les
décisions des Nations Unies soient appliquées", dans le Sahara Occidental, a
rapporté l'agence de presse algérienne, APS.
Dans ses déclarations à la presse en marge de la 30ème Conférence Européenne
de
Soutien au Peuple Sahraoui (EUCOCO), qui s'est tenue à Saragosse les 26, 27
et
28 novembre courant, le Sénateur républicain a affirmé que le peuple
sahraoui,
qui est "un modèle et un exemple dans l'exercice de la démocratie et dans la
lutte sans recours à la violence pour l'obtention de ses droits'', mérite
que la
communauté internationale veille "à ce que ses droits soient garantis et que
les
décisions des Nations Unies soient appliquées", pour lui permettre de
décider de
son futur.
Le Gouvernement marocain doit "respecter" ses engagements et accords signés
avec
le Front Polisario et supervisés par l'ONU afin qu'un référendum
d'autodétermination puisse être organisé au Sahara Occidental, a ajouté la
même
source.
"Nous appelons le roi et le Gouvernement marocains à respecter et appliquer
les
accords signés relatifs au conflit du Sahara Occidental et permettre la
tenue
d'un référendum d'autodétermination pour le peule sahraoui", a déclaré M.
Pitts.
D'autre part, il a souligné avoir insisté lors de son intervention en séance
plénière à la Conférence de l'EUCOCO sur le caractère "illégal" de
l'exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental, qui est un
territoire occupé", rappelant avoir exiger récemment de son administration
des
explications sur cette question lors de la signature quelques mois
auparavant de
l'accord de libre commerce entre son pays et le Maroc.
A cet égard, M. Pitts a affirmé avoir reçu des "assurances par écrit de la
Maison Blanche que le Sahara Occidental n'est pas concerné par cet accord",
ajoutant qu'il attend de "l'Administration (américaine) qu'elle fasse une
proclamation officielle sur cet engagement comme cela nous a été promis dans
la
lettre que nous avons reçue", en allusion à la correspondance qu'il a reçu
en
juillet dernier du Représentant du Commerce des USA, Robert B. Zoellick.
"Cet accord ne s'applique pas au territoire du Sahara Occidental et nous
sommes
contre tout investissement visant à exploiter les ressources naturelles du
peuple sahraoui sans son consentement", a-t-il poursuivi.
Il a indiqué avoir en outre lancé un appel au Roi et au Gouvernement du
Maroc
pour qu'ils fassent un "geste", comme celui qui a été fait par le Front
Polisario, en libérant les prisonniers de guerre sahraouis et en rendant des
comptes sur le sort des disparus sahraouis.
Le Front Polisario a déjà libéré quelque 2000 prisonniers de guerre
marocains,
a-t-il souligné, "un tel geste humanitaire favoriserait une solution
pacifique"
au conflit.
Le sénateur a en outre souligné avoir "personnellement" évoqué avec le
Président
George W. Bush la question du Sahara Occidental lors d'une rencontre au
cours de
laquelle ce dernier aurait exprimé son "appui au Plan Baker".
"Le président Bush, a-t-il assuré, est au fait de cette question et je
compte
m'entretenir à nouveau avec lui à ce sujet", observant que "de plus en plus
des
membres du Congrès se sentent concernés par cette question et sont plus
actifs à
cet égard", en référence à la récente visite aux camps des refugiés
effectuée
par le Sénateur James M. Inhofe, l'une des plus éminentes figures
républicaines,
président de la Commission de l'Environnement et des travaux publiques au
Sénat
et membre des Commissions des Services armées et des Affaires indiennes.
Membre de la Commission des Relations Extérieures, vice-président de la
Commission chargée du Terrorisme, des Droits de l'Homme et de la
Prolifération
Nucléaire au Congrès, M. Joseph Pitts s'est dit "honoré de participer, aux
côtes
de délégués du monde entier, à cette Conférence dont l'objet est de soutenir
un
droit fondamental comme celui du peuple sahraoui à l'autodétermination et à
vivre en paix sur sa propre terre", a conclu la même source. (SPS)
060/090/700 281651 NOV 04 SPS
---------->
http://www.elmoudjahid.com/pdf/2004/11/29/html/monde.htm#6
Joseph Pitts, sénateur américain :
"Le président Bush a exprimé son appui au Plan Baker"
Le sénateur américain, Joseph Pitts, a appelé hier le gouvernement marocain
à
«respecter» ses engagements contractés en vertu des accords signés avec le
Front
Polisario afin qu'un référendum d'autodétermination puisse être organisé au
Sahara occidental. «Nous appelons le Roi et le gouvernement marocains à
respecter et appliquer les accords signés concernant le conflit du Sahara
occidental et permettre la tenue d'un référendum d'autodétermination pour le
peuple sahraoui», a déclaré M. Pitts dans des déclarations à la presse en
marge
de la 30e conférence européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) qui s
'est
tenue à Saragosse les 26, 27 et 28 novembre. M. Pitts, membre de la
commission
des relations extérieures, vice-président de la commission chargée du
terrorisme, des droits de l'homme et de la prolifération nucléaire au
Congrès,
s'est dit «honoré de participer, aux côtes de délégués du monde entier, à
cette
conférence dont l'objet est de soutenir un droit fondamental comme celui du
peuple sahraoui à l'autodétermination et à vivre en paix sur sa propre
terre».
Le sénateur a souligné avoir «personnellement» évoqué avec le président
George
W. Bush la question du Sahara occidental lors d'une rencontre au cours de
laquelle ce dernier a exprimé son «appui au Plan Baker». «Le président Bush
est
au fait de cette question et je compte m'entretenir à nouveau avec lui à ce
sujet», a-t-il dit, observant que «de plus en plus de membres du Congrès se
sentent concernés par cette question et sont plus actifs à cet égard».
Le congressiste américain a souligné avoir insisté lors de son intervention
en
séance plénière à la conférence de l'EUCOCO sur le caractère «illégal» de
l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental qui est un
territoire occupé. Il a indiqué avoir en outre lancé un appel au Roi et au
gouvernement du Maroc pour qu'ils fassent un «geste», comme celui qui a été
fait
par le Front Polisario, en libérant les prisonniers de guerre sahraouis et
en
rendant compte du sort des disparus sahraouis. Il a rappelé dans ce contexte
que
le Front Polisario a déjà libéré quelque 2.000 prisonniers de guerre
marocains.
«Un tel geste humanitaire favoriserait une solution pacifique au conflit»,
a-t-il noté. S'agissant de l'accord de libre commerce qui vient d'être signé
par
les Etats-Unis et le Maroc, M. Pitts a affirmé avoir reçu des «assurances
par
écrit de la Maison-Blanche que le Sahara occidental n'est pas concerné par
cet
accord». «Maintenant, nous attendons de l'administration qu'elle fasse une
proclamation officielle sur cet engagement comme cela nous a été promis dans
la
lettre que nous avons reçue», a-t-il ajouté. «Cet accord ne s'applique pas
au
territoire du Sahara occidental et nous sommes contre tout investissement
visant
à exploiter les ressources naturelles du peuple sahraoui sans son
consentement»,
a-t-il poursuivi. M. Pitts a souligné enfin que le peuple sahraoui
représente
«un modèle et un exemple dans l'exercice de la démocratie et dans la lutte
sans
recours à la violence pour l'obtention de ses droits».
«Le moins que l'on puisse faire pour un tel peuple est de veiller à ce que
ses
droits soient garantis et que les décisions des Nations unies soient
appliquées», a-t-il conclu.
<---------------------->
2. SAHARA-ESPAGNE-MAROC
http://www.elmoudjahid.com/pdf/2004/11/29/html/monde.htm#1
Le président Abdelaziz : "La solution doit être trouvée par les deux parties
en
conflit"
Le président de République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed
Abdelaziz, a affirmé que sa rencontre, vendredi, avec le Chef du
gouvernement
espagnol, Luis Jose Rodriguez Zapatero, «revêt une importance particulière»,
car
c'est la première du genre avec un chef de gouvernement européen. Dans une
déclaration au quotidien El Hayat, paraissant à Londres, le président
Abdelaziz
a affirmé, en outre, que la solution du conflit doit être trouvée par les
deux
parties concernées, allusion faite aux informations faisant état d'un plan
espagnol pour le règlement du conflit du Sahara occidental opposant le Maroc
et
le Polisario. Le président sahraoui a déclaré que «Zapatero m'a informé que
le
gouvernement espagnol ne compte nullement mettre en ouvre ou ne dispose d'
aucun
plan de règlement de la question sahraouie», ajoutant que «le règlement du
conflit doit se faire entre les deux parties, en l'occurrence le Maroc et le
Polisario, conformément aux résolutions de l'Onu». Estimant que cette
réunion
prélude au dégel de la position européenne, le président sahraoui a indiqué
que
l'Espagne doit assumer ses responsabilités à l'égard du Sahara occidental,
en
tant qu'ancienne force coloniale. Aussi, son engagement à mettre en ouvre
les
résolutions onusiennes ne va-t-il guère à l'encontre de ses relations
privilégiées avec les pays de la région.
Les déclarations de M. Mohamed Abdelaziz à El Hayat interviennent à l'
occasion
de la 30e conférence européenne de solidarité avec le peuple sahraoui, se
déroulant à Saragosse, souligne-t-on.
----------->
http://www.spsrasd.info/sps-281104.html
L'Espagne doit "sauver la paix", dans le Sahara Occidental, déclare Mohamed
Abdelaziz
Alicante, 28/11/2004 (SPS) Le Président de la République, Mohamed Abdelaziz,
a
déclaré, samedi à Petrer (Province d'Alicante), que le Gouvernement espagnol
doit profiter de ses bonnes relations avec le Maghreb pour éviter le fracas
de
la dynamique de paix au Sahara Occidental.
Au cours d'une audience qui a regroupé plus de 300 personnalités, des maires
et
des représentants municipaux de la région d'Alicante, le Chef de l'Etat a
passé
en revue le problème du Sahara occidental dans la conjoncture actuelle,
affirmant que l'Espagne "qui a une grande responsabilité historique et
morale",
dans la question du Sahara Occidental doit "adopter une position plus ferme
et
efficace pour sauver la paix", dans toute la région du Maghreb.
"Avec sa rupture unilatérale du Plan Baker, le Maroc a fermé toutes les
voies
pouvant conduire à la solution pacifique au conflit et a généré une
situation
hautement dangereuse pour la stabilité et la paix au Nord Ouest africain", a
déploré M. Mohamed Abdelaziz,
Se référant à la rencontre qui a eu lieu vendredi dernier avec le Président
du
Gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, le Président de la
République a indiqué que la réunion "était intéressante parce qu'elle a
haussé
le dialogue entre les deux parties à un niveau supérieur et a permis aux
autorités sahraouies d'exprimer d'une manière directe ses points de vue sur
le
processus de paix au Sahara Occidental".
Durant la visite à Petrer, M. le Président a reçu un accueil chaleureux de
la
population et des autorités du Conseil avant d'être l'invité d'honneur à un
dîner offert par le maire d'Alicante, Jose Antonio Hidalgo, auquel a pris
part
une trentaine de personnalités politiques, en plus de M. Jose Valera,
Président
de l'Association des amis du peuple sahraoui à Alicante.
Le Président de la République avait auparavant assisté à la session
d'ouverture
des travaux de la 30ème Conférence Européenne de Soutien au Peuple Sahraoui
(EUCOCO), qui se sont ouverts vendredi dernier en fin de journée au Palais
des
Congrès de Saragosse, après avoir eu à la matinée un tête à tête avec le
Président du Gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.
Dans son allocution devant cette conférence le Président de la République
avait
souligné qu'il était temps pour la communauté internationale de désigner
clairement "la partie qui entrave le règlement pacifique" du conflit du
Sahara
Occidental, à travers la mise en ouvre du Plan Baker qui recueille le
consensus
international.
Pour sa part, le président de la Coordination Européenne de Solidarité avec
le
peuple sahraoui et président de la Conférence M. Pierre Galand, a affirmé
dans
son intervention que les associations et organisations européennes de
solidarité
avec le peuple sahraoui poursuivront inlassablement leur action jusqu'à ce
que
le droit de ce peuple à l'autodétermination et à l'indépendance soit reconnu
et
appliqué (SPS)
020/090/000 281348 NOV 04 SPS
<-------------->
3. RASD-ESPAGNE
http://www.aps.dz/fr/pageview.asp?ID=77033
Sahara Occidental: l'EUCOCO exige l'exercice "immédiat" par le peuple
sahraoui
de son droit à l'autodétermination
[Aps 29/11/04] Saragosse - La 30ème Conférence européenne de soutien au
peuple
sahraoui (EUCOCO) a exigé "l'exercice immédiat" par le peuple sahraoui de
son
droit à l'autodétermination à travers une "mise en ouvre rapide du Plan de
Paix
des Nations unies dans son intégralité".Dans une déclaration adoptée
dimanche à
la fin de ses travaux tenus les 26, 27 et 28 novembre à Saragosse, la
Conférence
appelle l'Union Européenne (UE), l'Union Africaine (UA) et les Parlements de
tous les pays à ouvrer pour que le Plan de Paix soit rapidement appliqué
afin
que le peuple sahraoui puissent "décider démocratiquement et librement de
son
destin".
Dans ce contexte, les participants ont constaté "le blocage par le Maroc de
la
solution préconisée par la communauté internationale, à savoir le Plan de
Paix
pour l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental, validé par les
résolutions 1495 et 1570 du Conseil de sécurité des Nations unies, et dont
les
autorités marocaines refusent la mise en ouvre par toutes sortes de
manouvres
dilatoires". La Conférence a pris acte dans ce même contexte de la
"disposition
sincère" du Front Polisario à respecter la légalité internationale dévoilant
ainsi à l'opinion publique la partie qui refuse de se conformer aux
résolutions
pertinentes des Nations unies.
S'agissant des entretiens qui ont eu lieu vendredi à Madrid entre le
président
de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, et
le
président du Gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, la
Conférence
a formulé l'espoir que cette rencontre soit le prélude à un "développement
positif de la position de l'Etat espagnol envers le peule sahraoui et son
droit
à l'autodétermination.
Elle a, dans ce même ordre d'idées, appelé le Gouvernement espagnol à "ne
pas
faciliter, ni encourager, aucune initiative privée ou publique servant à
légitimer l'occupation illégale du territoire du Sahara Occidental ou
l'exploitation de ses richesses". Elle a "vigoureusement" dénoncé à cet
égard
les "actes de spoliation" et exigé que soit mis un terme à "tout programme
ou
négociation d'exploitation" de ces richesses. Elle appelle également le
Gouvernement espagnol à "honorer totalement ses obligations historiques,
morales
et politiques vis-à-vis du peuple sahraoui". Les participants ont par
ailleurs
dénoncé les 'violations massives" des droits de l'homme dans les territoires
occupés, exigé une "condamnation claire" de cette situation et la
"protection
urgente" des populations.
Ils ont d'autre part constaté "l'insuffisance" de l'aide matérielle et
humanitaire accordée aux réfugiés sahraouis, souligné leur volonté de se
mobiliser pour accroître cette aide et lancé un appel "pressant" aux agences
spécialisées de l'ONU, de l'UE et des pays donateurs.
La Conférence a indiqué sur un plan organique avoir pris acte des
propositions
de reconfiguration de ses activités et annoncé la programmation pour 2005 de
"sept activités prioritaires" à organiser dans différents pays et devant
être
couronnées par la tenue d'une conférence internationale. Elle a également
recommandé la mise en place d'une "stratégie performante" de communication
autour de la question sahraouie. Elle a enfin salué la position de principe
de
l'Algérie sur cette question et félicité l'Afrique du Sud pour sa
reconnaissance
officielle de la RASD.
La 30ème édition de l'EUCOCO est, rappelle-t-on, la plus importante
conférence
jamais organisée de par le nombre des participants et le degré de
représentativité. Quelque 600 délégués européens et des parlementaires et
personnalités de toutes les régions du monde ont pris part à cette
Conférence,
rehaussée cette année de la présence du président de la RASD, secrétaire
général
du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz.
Une délégation algérienne comprenant des membres du Conseil de la Nation, du
Comité National Algérien de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, dont son
président, M. Mahrez Lamari, ont pris part à la conférence.
La prochaine Conférence de l'EUCOCO sera de dimension intercontinentale
Saragosse - Les participants à la 30ème Conférence européenne de soutien au
peuple sahraoui (EUCOCO) ont convenu que la prochaine Conférence sera de
dimension intercontinentale, a indiqué M. Mahrez Lamari, Président du Comité
national algérien de soutien au peuple sahraoui (CNASPS).
Dans une déclaration à l'APS dans laquelle il a dressé un bilan des travaux
de
cette rencontre tenue les 26, 27 et 28 novembre, M. Lamari a indiqué que la
prochaine Conférence s'attachera à renforcer les échanges et les contacts
entre
les différents comités de soutien à la cause du peule sahraoui et son droit
à
l'autodétermination à travers le monde.
La rencontre a été également l'occasion, a-t-il dit, de définir un programme
d'action et d'initiatives, "au moment où la question sahraouie passe par une
phase critique caractérisée par les obstacles érigés par le Maroc qui adopte
une
position de confrontation et de défi à la communauté internationale".
A cet égard, les participants ont appelé le Conseil de sécurité, "en tant
qu'organe chargé de la préservation et du maintien de la paix et de la
sécurité
à assumer ses responsabilités et à ouvrer à l'application du Plan de Paix".
"La Conférence des comités européens de solidarité, élargie à des
parlementaires
et personnalités de différents horizons a dénoncé les violations
systématiques
des droits de l'homme dans les territoires occupés et appelé à l'application
stricte des conventions et du droit international humanitaire dans les
territoires sahraouis", a-t-il ajouté.
Elle a convenu par ailleurs de mener des actions et des activités de
solidarité
aux niveaux national et international qui concerneront les volets
parlementaire,
des droits humanitaires, des ressources naturelles, de l'information et du
jumelage des villes, a-t-il poursuivi.
M. Lamari a noté d'autre part que les délégations à la Conférence,
représentant
les sociétés civiles européennes, ont salué les activités de soutien à la
cause
sahraouie organisées par l'Algérie, notamment la semaine d'amitié
algéro-sahraouie qui a revêtu un "caractère multiple : de solidarité et de
coopération dans les domaines socio-économiques et culturel".
La Conférence a été également l'occasion pour les comités de soutien
espagnols
d'exprimer leur gratitude à l'Algérie pour le soutien qu'elle apporte à la
cause
sahraouie, relevant dans ce cadre la visite effectuée à Alger, en mars
dernier,
par une délégation espagnole comprenant des membres de la Plate-Forme des
Femmes
Artistes, la FEDISSAH (Fédération Etatique des Institutions Solidaires du
Peuple
Sahraoui), et du collectif des écrivains soutenant le droit des Sahraouis à
l'autodétermination.
Le représentant de l'Union générale des travailleurs algériens (UGT), M.
Rachid
Ait Ali, a, dans son intervention devant les participants, félicité l'EUCOCO
pour ses efforts qui ont contribué à "sensibiliser les opinions nationales à
l'endroit de la cause sahraouie et, plus globalement, en matière de paix et
de
sécurité des peuples et de recherche de solutions pacifiques pour la
résolution
des conflits entre les nations."
"La meilleure preuve de l'importance de la Conférence Européenne de Soutien
au
Peuple Sahraoui, c'est cette large participation internationale qui témoigne
des
efforts entrepris par les organisateurs et révèle que de grandes
potentialités
existent pour un rassemblement encore plus vaste du mouvement social
international de solidarité", a souligné M. Ait Ali qui a réitéré le
"soutien
indéfectible" de l'UGTA au peuple sahraoui.
---------->
http://www.spsrasd.info/sps-281104.html#3
L'EUCOCO exige une "mise en oeuvre rapide du Plan de Paix" onusien pour
l'autodétermination du peuple sahraoui
Saragosse, 28/112004 (APS) La 30ème Conférence européenne de soutien au
peuple
sahraoui (EUCOCO) a exigé une "mise en oeuvre rapide du Plan de Paix des
Nations
unies dans son intégralité", pour un règlement définitive au conflit du
Sahara
Occidental, appelant la communauté internationale à ouvrer pour "l'exercice
immédiat" par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination.
Dans sa résolution finale, adoptée dimanche à la fin de ses travaux tenus
les
26, 27 et 28 novembre à Saragosse, la Conférence a appelé l'Union Européenne
(UE), l'Union Africaine (UA) et les Parlements de tous les pays à oeuvrer
pour
que le Plan de Paix soit rapidement appliqué afin que le peuple sahraoui
puissent "décider démocratiquement et librement de son destin".
Les participants ont constaté "le blocage par le Maroc de la solution
préconisée
par la communauté internationale, à savoir le Plan de Paix pour
l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental, validé par les
résolutions
1495 et 1570 du Conseil de sécurité des Nations unies, et dont les autorités
marocaines refusent la mise en oeuvre par toutes sortes de manoeuvres
dilatoires".
La Conférence a salué la "disposition sincère du Front Polisario à respecter
la
légalité internationale démasquant, ainsi à l'opinion publique de la
mauvaise
volonté marocaine à se conformer aux décisions pertinentes de l'ONU".
Abordant les entretiens qui ont eu lieu vendredi à Madrid entre le président
de
la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, et le
président du Gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, la
Conférence
a espéré que cette rencontre "augure d'un développement positif de la
position
de l'Etat espagnol envers le peule sahraoui et son droit à
l'autodétermination".
L'Espagne doit "honorer totalement ses obligations historiques, morales et
politiques vis-à-vis du peuple sahraoui", a souligné la résolution, appelant
le
Gouvernement socialiste espagnol à "ne pas faciliter, ni encourager, aucune
initiative privée ou publique servant à légitimer l'occupation illégale du
territoire du Sahara Occidental ou l'exploitation de ses richesses".
Les participants ont par ailleurs dénoncé les "violations massives" des
droits
de l'homme dans les territoires occupés, exigeant une "condamnation claire"
de
cette situation et la "protection urgente" des populations.
Ils ont d'autre part constaté "l'insuffisance" de l'aide matérielle et
humanitaire accordée aux réfugiés sahraouis, soulignant leur volonté de se
mobiliser pour accroître cette aide et lançant un appel "pressant" aux
agences
spécialisées de l'ONU, de l'UE et des pays donateurs.
La Conférence a indiqué sur un plan organique avoir pris acte des
propositions
de reconfiguration de ses activités et annoncé la programmation pour 2005 de
"sept activités prioritaires" à organiser dans différents pays et devant
être
couronnées par la tenue d'une conférence internationale.
Elle a également recommandé la mise en place d'une "stratégie performante"
de
communication autour de la question sahraouie, saluant la position de
principe
de l'Algérie sur cette question et félicitant l'Afrique du Sud pour sa
reconnaissance officielle de la RASD.
Les travaux de la 30ème édition de l'EUCOCO, qui a était considéré comme la
plus
importante conférence jamais organisée de par le nombre des participants et
le
degré de représentativité, se sont ouverts vendredi en fin de journée au
Palais
des Congrès de Saragosse avec la participation de quelque 600 délégués
d'Europe
ainsi que des parlementaires et personnalités de différentes régions du
monde,
rappelle-t-on.
Sous le thème: "droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, pour un rôle
plus actif de l'Europe dans le cadre des Nations Unies", cette conférence,
qui
s'est tenue les 26, 27 et 28 novembre, a été marqué par la participation
exceptionnelle du Président de la République, Mohamed Abdelaziz,
rappelle-t-on
encore. (SPS)
060/090/700 282125 NOV 04 SPS
---------->
Abdelaziz rencontre Zapatero
(L'Humanite 29/11/2004)
Le chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a
reçu, vendredi matin, au siège du Parti socialiste, le président de la
République arabe sahraoui démocratique (RASD) et secrétaire général du Front
Polisario, Mohamed Abdelaziz. La rencontre entre les deux hommes, la
première
depuis l'accession au pouvoir des socialistes, avait pour but de renouer les
relations entre le Front Polisario et Madrid.
Celles-ci s'étaient sérieusement détériorées après que Madrid eut pris ses
distances avec le plan Baker, lequel prévoit, après une période d'autonomie
transitoire de cinq ans au maximum, un référendum d'autodétermination du
Sahara
occidental. Les déclarations espagnoles ont été interprétées comme un
rapprochement avec le Maroc, qui occupe illégalement le Sahara occidental
depuis
1975, alors qu'il refuse d'appliquer les résolutions onusiennes. Mohamed
Abdelaziz en a donc profité pour demander à Madrid de s'impliquer
«efficacement
dans la recherche d'une paix durable au Sahara, fondée sur le droit à
l'autodétermination » du peuple sahraoui. De son côté, le président du
gouvernement espagnol a souligné « la volonté » de son exécutif de parvenir
à un
accord dans le cadre des Nations unies, a indiqué la secrétaire socialiste
des
relations internationales, Trinidad Jimenez. Selon elle, l'exécutif espagnol
est
disposé à faciliter les relations entre le Front Polisario et le Maroc, en
précisant toutefois que « Madrid n'a pas de solution unique ».
*********Si la rencontre des deux dirigeants suppose un certain dégel de
leurs
relations (ils sont d'ailleurs convenus de rencontres périodiques), les
malentendus sont loin d'être dissipés. Le chef du gouvernement espagnol
persiste
à ménager son ami marocain, en réclamant un cadre onusien pour résoudre le
conflit alors que celui-ci existe.**********
Cet argument, qui revient à jouer le jeu de Rabat, nie l'existence des
résolutions onusiennes, aboutissement de plus dix ans de travail avec le
Maroc
et le Front Polisario.
Les 500 délégués de la Conférence européenne de solidarité avec le peuple
sahraoui, réunis ce week-end à Saragosse, ont quant à eux appelé au respect
de
la légalité internationale en réclamant le droit du peuple sahraoui à
l'autodétermination.
Cathy Ceïbe
© Copyright L'Humanite
--------->
http://www.elwatan.com/2004-11-29/2004-11-29-8793
Saragosse
Mobilisation de l'Europe pour la cause sahraouie
L'année 2005 sera celle des négociations et du dialogue entre le Maroc et la
RASD, les deux seules parties en conflit dans le dossier du
Sahara-Occidental.
Elle sera une avancée et un grand pas vers le chemin de la paix. »
Ainsi s'est ouverte sur un ton optimiste employé par Pierre Galland,
président
du Comité européen de soutien au peuple sahraoui (CESPS), la conférence
internationale de solidarité avec le peuple sahraoui organisée à Saragosse
(Espagne) du 26 au 28 novembre par le CESPS. Bon nombre des 600 participants
venus des cinq continents et réunis au Palais des congrès l'ont interprétée
comme étant un engagement public de l'Espagne. Ainsi, cent vingt ans après
avoir
colonisé le Sahara-Occidental et trente ans après l'avoir quitté sans un
seul
regard pour le peuple sahraoui, l'Espagne s'est rappelée de ce territoire de
267
000 km2. Du 26 au 28 novembre, elle en a parlé dans le cadre de cette
conférence. Dès le 1er juin, des personnalités politiques, associations
humanitaires, comité de soutien et autres venus de partout s'étaient
exprimés
sur le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Selon plusieurs
intervenants, l'implacable engrenage dans lequel le royaume chérifien avait
tenté d'attirer la communauté internationale pour bloquer toute solution de
paix
dans cette partie du monde qu'est le Sahara-Occidental a éclaté en mille
morceaux. Tout le monde était unanime pour affirmer que seul un référendum
d'autodétermination réglera définitivement le problème. En présence d'un
nombre
impressionnant de journalistes et de caméras de télévisions européennes, les
participants ont condamné cette logique. Ils ont parallèlement fustigé la
position du roi Mohammed VI et de ses courtisans et ont réaffirmé leur
volonté
d'ouvrer pour que le plan Baker soit immédiatement mis en application. Les
intervenants ont également estimé que ce plan est une base de travail
incontournable car adopté par cette même communauté internationale. Son
importance a été, du reste, mise en relief pour l'expression d'un sentiment
unanime de sympathie et de soutien à la RASD et à son peuple. Dans la grande
salle du Palais des congrès de Saragosse, troisième ville d'Espagne,
beaucoup de
participants n'avaient cessé de souligner publiquement ou en aparté la
nécessité
plus que jamais d'adopter vis-à-vis du Maroc la manière ferme car, ont-ils
précisé, « le temps presse et qu'il importe peu que la structure onusienne
habille d'un gant de velours sa main de fer ». « Le retour aux sources
premières
du conflit du Sahara et l'adaptation de la lutte pour l'indépendance par le
Polisario à l'intransigeance du roi du Maroc seraient très dangereux pour la
région et pour l'humanité », ont-ils ajouté. C'est pourquoi ils ont estimé
indispensables la mobilisation et le renforcement du soutien de la
communauté
internationale au peuple sahraoui en lutte pour l'indépendance de son pays.
Ce
sont les mêmes préoccupations et menaces qui pèsent sur toute la région qui
ont
été reprises par Mohamed Abdelaziz, président de la RASD, dans son discours
lors
de la première journée de la conférence. Après avoir rendu hommage au
mouvement
associatif, à la société civile espagnole, à la communauté internationale
entière et la Task Force (force de frappe) du Comité européen de soutien au
peuple sahraoui pour leur appui et soutien à la cause sahraouie, Mohamed
Abdelaziz estime : « Je rends un vibrant hommage à l'Algérie qui nous a
ouvert
son cour, ses bras et son territoire. Si elle nous soutient, ce n'est pas
qu'elle est l'ennemi du Maroc ou pour des intérêts occultes. Elle soutient
une
cause, celle qui permettra à notre pays de recouvrer ses droits légitimes,
d'exercer son droit à l'autodétermination et de conclure le processus de
décolonisation dans le cadre de la légalité internationale, des résolutions
de
l'ONU et du plan Baker. »
N. Benouaret
----------->
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2004/11/29/article.php?sid=16236&cid=2
SAHARA OCCIDENTAL
Grande manifestation de soutien au peuple sahraoui à la "Plazza De España"
(Place d'Espagne)
De notre envoyé spécial à Saragosse, Aziouz Mokhtari
Hier, les organisateurs espagnols de la 30e conférence des comités de
soutien au
peuple sahraoui ont décidé d'organiser un rassemblement de soutien au peuple
sahraoui. Et, aussi et surtout demander, encore une fois, au gouvernement
espagnol d'agir plus énergiquement pour amener l'occupant marocain des
territoires non autonomes du Sahara Occidental à se conformer à la légalité
internationale.
S'il est vrai, et c'est à souligner, que l'exécutif Zapatero a, ces derniers
temps, accompli des pas positifs dans cette direction, cela demeure
insuffisant
aux yeux de beaucoup d'Espagnols. Tout d'abord parce que le gouvernement
socialiste, actuellement au pouvoir à Madrid a une lourde responsabilité
dans la
tragédie vécue, aujourd'hui, par les Sahraouis. Qui oublie, en effet, que c'
est
Felipe Gonzales, patron, alors, du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol)
qui
avait lâchement et aveuglement livré l'ex-protectorat espagnol de Rio de Oro
et
Saguia El Hamra à l'armée et au pillage marocains. Même si les accords de la
honte de 1975 (Maroc Mauritanie-Espagne) signés à Madrid entre ces trois
"indus
occupants" ne mentionnent, aucunement, que l'Espagne a cédé ou rétrocédé le
Sahara Occidental à qui que ce soit. De cela et de beaucoup d'autres choses
encore liées directement ou indirectement à la cause sahraouie, on en a
discuté,
hier à la "Plazza de España". Banderoles, drapeaux et portraits de leaders,
morts ou encore en vie, sahraouis, pancartes et écriteaux mentionnant qui
"Paix
pour le peuple sahraoui", qui "A quand le référendum décidé par l'ONU", qui
"30
ans d'occupation, ça suffit", qui "Le droit du peuple sahraoui à
l'autodétermination", rappelaient aux nombreux présents, dont la majorité
était
espagnole, ainsi qu'aux curieux de passage que le "dossier sahraoui" n'est
pas
et ne sera pas clos avant l'application stricte, sans triche et dans les
meilleurs délais, des résolutions onusiennes pertinentes et tous les accords
passés entre le Maroc et le Polisario dont le plan de paix dit "James Baker
II"
et endossé à deux reprises par le Conseil de sécurité de l'ONU. Parmi les
nombreuses personnalités qui ont répondu à l'appel de la manifestation, nous
pouvions noter, plusieurs élus des municipalités de l'Aragon dont Saragosse
est
la capitale, Margot Kessler, ex-député allemand au Parlement européen et
ex-président de l'inter-groupe "Paix pour le peuple sahraoui", Jacinta de
Rock,
députée belge et responsable de l'inter- groupe parlementaire fédéral de
soutien
au peuple sahraoui, la majorité des responsables européens de la "Task-
Force"
(Comité de soutien militant pour l'organisation d'un référendum libre et
transparent au Sahara Occidental", une bonne brochette d'élus, (conseillers
municipaux, parlementaires ou sénateurs) , venus de plusieurs pays du Vieux
Continent. L'Algérie y était fortement et qualitativement présente à ce
rendez-vous. Autour de Lamari Mahrez, président du Comité algérien de
soutien au
peuple sahraoui, plusieurs personnalités ont tenu à marquer leur soutien à
cette
juste cause. Responsables du Croissant-Rouge algérien et de l'APC
d'Alger-centre, députés et sénateurs au nombre de sept, plusieurs
représentants
de la société civile, et signe des temps, qui ne peuvent pas tromper la
presse
espagnole tant écrite qu'audiovisuelle qui a accordé beaucoup de temps et
d'espace pour la couverture de cette 30e conférence de "EUCOCO". Les médias
espagnols, tant Aragonais que fédéraux étaient fort nombreux pour le suivi
du
rassemblement de la Place d'Espagne...
A. M.
--------->
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=31605
30e conférence de soutien au peuple sahraoui
Nouvelles pressions sur les gouvernements européens
Notre envoyer spécial Rafik Hamou
Ils sont venus de différents pays d'Europe, d'Afrique, voire d'Amérique, à
Saragosse pour réitérer leur soutien indéfectible au peuple sahraoui.
Les participants représentent des associations et des mouvements de
solidarité,
des organisations syndicales, des ONG, ainsi que la présidente du groupe
parlementaire de Bruxelles. Les amis, les sympathisants, les militants de la
cause sahraouie étaient quelque 600 personnes à prendre part à la 30e
conférence
européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui, dont les
travaux
ont été ouverts vendredi soir dans le palais des congrès de la capitale
d'Aragon, en présence du président de la Rasd. Des personnalités de
réputation
mondiale étaient également présentes à Saragosse, à l'image du sénateur
américain Josephe Pitz, le sénateur belge et président de la coordination
européenne de solidarité avec les sahraouis, M. Pierre Galand, ainsi que la
présidente de l'intergroupe parlementaire européen du Sahara occidental.
Placé
sous le thème : "droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, pour un
rôle
plus actif de l'Europe dans le cadre des Nations unies", le rendez-vous de
Saragosse demeure une opportunité historique pour la communauté européenne
et
internationale afin de mettre un terme au mépris et aux violations
incessantes
de Rabat des résolutions onusiennes. Pendant trois jours, les participants
auront à dresser le bilan des actions accomplies aussi bien dans les camps
des
réfugiés à Tindouf que dans les territoires occupés, ainsi que la définition
du
cadre des activités et des initiatives à prendre durant l'année prochaine.
Les
intervenants qui se sont succédé à la tribune officielle n'ont pas hésité à
dénoncer la position du royaume qui se complaît dans la confrontation,
défiant
la communauté internationale. Le président de la coordination européenne de
solidarité avec les sahraouis a insisté dans son intervention sur la
nécessité
de poursuivre la lutte jusqu'à l'indépendance du Sahara occidental. Pour
lui, la
question du front Polisario est un problème de décolonisation et rien d'
autre.
De son côté, le vice-président du parlement d'Aragon s'est attardé sur la
mobilisation générale de la communauté européenne pour exercer des pressions
sur
les gouvernements soutenant encore le royaume chérifien. "L'Espagne est
redevable au peuple sahraoui. Nous avons une dette envers le Sahara
occidental."
Pour sa part, le président de la Rasd, fortement ovationné, est revenu sur
les
efforts déployés par la communauté internationale pour mettre au point un
plan
de décolonisation de la région du Sahara, et ce, dans le cadre des nations
unies. Comme il n'a pas manqué de demander aux européens de désigner
clairement
le Maroc comme le principal blocage de toute solution au conflit sahraoui.
"La
nouvelle position de Rabat est une menace pour toute la région. La
communauté
internationale doit agir." Au passage, il est revenu sur la courageuse
position
de principe d'Alger. L'Algérie est représentée par plusieurs associations de
la
société civile. Le président du comité algérien, M. Lamari, a précisé, quant
à
lui, que le principe du droit à l'autodétermination des peuples colonisés
triomphera tôt ou tard au Sahara occidental. Après la plénière, les travaux
se
sont poursuivis dans les ateliers où se sont installés des groupes de
travail
devant rendre publiques hier après-midi les conclusions.
Les Espagnols marcheront à Madrid
La rencontre du président espagnol Zapatero avec le président de la Rasd de
vendredi dernier à Madrid continue à faire couler beaucoup d'encre en terre
ibérique. Les ONG espagnoles et autres associations de soutien au peuple
sahraoui, qui dénoncent la déprogrammation du lieu devant abriter la réunion
au
sommet au siège du parti socialiste Psoe au lieu du palais gouvernemental de
la
Moncloa, comptent organiser dans les prochains jours une grande
manifestation
de protestation dans la capitale espagnole. Les milieux médiatiques
espagnoles
soulignent que la prochaine marche sera beaucoup plus importante que celle
du 13
novembre où des milliers de personnes ont battu le pavé des grandes artères
de
Madrid. Les manifestants entendent demander à leur président des
explications
sur les raisons qui étaient à l'origine du changement du lieu de la
rencontre.
À cet effet, les initiateurs de la marche remettront au chef de l'exécutif
espagnol un document dans lequel ils exigeront que toutes les rencontres
politiques avec la direction du Front Polisario se tiennnent au palais de la
Moncloa.
---------------->
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44535&categorie=National
Abdelaziz "El Marrakchi" reçu par Zapatero : Le «Polisario» revient
"bredouille"
de Madrid...
(11/29/2004)
Jose Luis Rodriguez Zapatero a reçu Mohamed Abdelaziz, le chef des
séparatistes
de Tindouf, au Ferraz (siège du Parti socialiste ouvrier espagnol) et non à
la
Moncloa où il présidait un Conseil des ministres, l'Espagne ne reconnaissant
pas
le mouvement "fantoche". Histoire de ne pas confondre les deux casquettes
qu'il
porte.
Le chef des "séparatistes" "à la solde d'Alger" est revenu "bredouille"...
N'en déplaise à la presse locale qui voit partout des succès d'Alger et du
mouvement mercenaire.
Selon la presse algérienne, les deux responsables se sont contentés de
passer en
revue la situation qui prévaut dans la région. Mohamed Abdelaziz a demandé à
Zapatero «de faire en sorte que son pays joue un rôle plus actif dans la
recherche d'une solution, voire un accord sur le Sahara occidental».
Il a réitéré les revendications traditionnelles de son mouvement.
Selon M. Sidati, Zapatero s'est montré «attentif » aux propos de son
interlocuteur.
La réponse de Zapatero : «l'Espagne n'a pas de solution unique. Elle ne
détient
pas la clé du problème, mais elle est prête à jouer un rôle de
facilitateur».
Selon le quotidien El Mundo, il a exprimé son entière responsabilité mais
aussi
sa disponibilité la plus absolue et celle de son gouvernement à trouver une
solution au conflit, «toujours dans le cadre de l'ONU».
Pas de réponse aux «attentes du Polisario»
«Nous allons entretenir un dialogue permanent pour favoriser l'émergence et
la
conclusion d'un accord qui satisfasse les revendications légitimes du peuple
sahraoui, tout en veillant à ce qu'il convienne aux deux parties», a admis
la
porte-parole socialiste à l'issue des entretiens.
Certains organes de presse algériens n'ont pas pu cacher la "frustration" du
Polisario. «En somme, écrit le Quotidien d'Oran, la position équilibriste
que
Madrid ne cesse de cultiver dans le grand écart entre Alger et Rabat risque
de
ne satisfaire personne. Sahraouis en premier».
En réalité, les deux parties se sont tout simplement prononcées pour la
poursuite de «contacts permanents» et accepter le rôle de Madrid dans la
résolution du conflit artificiel.
Ce qui fait poser de nombreuses interrogations aux journalistes algériens,
dont
Al Khabar, qui se demande : «La rencontre a-t-elle pour autant levé les
interrogations sur la position intenable de Madrid ?» Avant de donner la
réponse
: «Il semble bien que Zapatero n'a pas répondu aux attentes du Polisario qui
ne
sait plus à quoi joue l'Espagne».
En réalité, Abdelaziz sait que ses thèses n'induisent plus en erreur les
observateurs avertis. Le plan Baker a bel et bien été enterré par les
Nations
Unies. Pour cause des profondes divergences sur la question du corps
électoral.
Il a perdu l'occasion de coopérer honnêtement... L'option retenue a trait à
une
solution politique. La dernière résolution du Conseil de sécurité est claire
à
ce sujet. Les déclarations sur la rencontre de Madrid servent plus à
réchauffer
les repas refroidis par des propos superflus et dépassés. Ils ne feront pas
avancer les choses puisque destinés à la consommation.
Hélas, nos confrères algériens mettent beaucoup de retard pour le comprendre
et
crient avec les loups qui veulent dépecer le voisin marocain.
Mohamed Khalil
----------->
http://www.aujourdhui.ma/actualite/
Abdelaziz "humilié" à Madrid
Alors qu'il espérait être reçu en tant que chef d'Etat, le chef des
"séparatistes" de Tindouf, Mohamed Abdelaziz, n'a pas été reçu au siège du
gouvernement espagnol et sa rencontre avec Zapatero a été programmée entre
deux
rendez-vous du chef de l'exécutif espagnol.
Finalement, la visite de Mohamed Abdelaziz à Madrid que la presse algérienne
avait présentée comme l'événement de l'année pour le Polisario a été réduite
à
un rendez-vous de second plan sur l'agenda du président du gouvernement
espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.
La visite effectuée en Espagne par le chef des séparatistes de Tindouf,
Mohamed
Abdelaziz, présentait comme une visite d'Etat, est devenue une petite
rencontre
organisée entre deux rendez-vous du chef de l'Exécutif espagnol.
Ce dernier a en fait refusé de recevoir le chef du Polisario à "La Moncloa"
(Palais de la présidence du gouvernement espagnol) préférant ainsi recevoir
le
dirigeant des séparatistes de Tindouf au siège du Parti socialiste ouvrier
espagnol (PSOE). Ce geste est en soi un message très significatif à l'égard
du
séparatiste en chef et qui signifie que M. Zapatero ne le recevait pas en sa
qualité de président du gouvernement espagnol, mais en tant que secrétaire
général du parti socialiste. D'un autre côté, le choix du siège du PSOE
signifie
aussi que Abdelaziz était reçu en tant que chef du Polisario et non pas en
tant
que président de la "fantomatique" RASD. Il est à rappeler que la presse
algérienne parlait, la veille de l'arrivée d'Abdelaziz à Madrid, dans une
attitude pour le moins ridicule, d'une "visite d'Etat".
S'agissant de la rencontre entre le président de l'Exécutif espagnol et le
chef
du Polisario, elle a été axée sur la question du Sahara "marocain" et les
efforts du gouvernement espagnol visant à trouver une solution à ce conflit
"artificiel".
Ainsi, José Luis Zapatero et Mohamed Abdelaziz, se sont entretenus, au siège
de
PSOE à Madrid, et leur rencontre, qui n'a pas duré plus d'une heure, a été
qualifiée du côté espagnol de "prise de contact" qui s'est déroulée d'une
manière "constructive" et "cordiale".
Et contrairement aux espoirs du chef du Polisario, la rencontre ne s'est pas
déroulée en présence du ministre espagnol des Affaires étrangères et de la
Coopération, Miguel Angel Moratinos. Cherchant à éviter de donner le moindre
caractère gouvernemental à la rencontre, M. Zapatero a préféré rencontrer le
chef des séparatistes en compagnie de la responsable des relations
internationales du PSOE, Trinidad Jiménez. D'ailleurs, cette dernière a été
l'unique porte-parole officielle espagnole qui se soit exprimé après la
rencontre.
Au terme de la réunion, cette dernière a souligné que M. Zapatero et Mohamed
Abdelaziz avaient jugé impératif qu'il y ait des discussions directes entre
le
Front polisario et le Maroc. "L'Espagne n'a pas de solution unique. Elle ne
détient pas la clé du problème", mais elle est prête à jouer un rôle de
rapprochement entre le Maroc et le Front Polisario dans le cadre de l'ONU, a
souligné la secrétaire chargée des relations internationales du PSOE. "Nous
allons entretenir un dialogue permanent pour favoriser l'émergence et la
conclusion d'un accord qui convient aux deux parties", a-t-elle dit. S'
agissant
des voies de solution explorées par le gouvernement espagnol, la responsable
socialiste a affirmé que Madrid veut travailler "dans la discrétion" et
éviter
"toute prise de position rhétorique" sur ce dossier.
Cette déclaration signifie, selon les observateurs, que le gouvernement
espagnol
entend aller jusqu'au bout dans ses efforts pour trouver une solution
capable de
sortir le dossier de la situation d'impasse dans laquelle il se trouve
actuellement à cause de la position algérienne qui refuse toute solution
"respectant" la "souveraineté légitime" du Royaume sur "ses provinces du
Sud".
Selon les observateurs, Madrid essaye de promouvoir des contacts directs
avec le
Polisario en dehors de la "tutelle algérienne". "Cette approche permettra à
certaines voix au sein de la direction du Polisario qui soutiennent la
solution
de l'autonomie de se libérer de la pression algérienne", disent des sources
informées à Madrid.
Par : Omar DAHBI
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4. USA-ALGÉRIE
http://www.jeune-independant.com/display.php?articleId=11953
Le sénateur républicain américain J. Pitts lors de la 30e Conférence de
soutien
au Sahara occidental
Les relations avec l'Algérie vont se renforcer davantage
par Nabila K.
Le président des Etats-Unis a affiché sa volonté de renforcer les relations
bilatérales avec l'Algérie bien avant sa réélection pour un second mandat. C
'est
ce que nous a déclaré hier, en marge de la clôture des travaux de la 30e
Conférence des comités de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO), M. Joseph
Pitts,
sénateur républicain et membre de la commission des relations extérieures du
Sénat américain.
M. Pitts a déclaré être très content de voir que les relations entre les
Etats-Unis et l'Algérie se développent positivement. Le renforcement entre
les
deux pays concerne, a souligné le sénateur, qui est également vice-président
de
la commission des droits de l'homme et du terrorisme, la lutte contre le
terrorisme.
D'ailleurs, il n'a pas manqué de rendre hommage au président Bouteflika pour
«le
rôle qu'il est en train de jouer dans la lutte contre le terrorisme». «L'
action
menée par Bouteflika a été hautement appréciée par Washington», a déclaré M.
Pitts.
A la question de savoir si la coopération pour la lutte contre le terrorisme
va
se renforcer entre l'Algérie et les Etats-Unis, M. Pitts a déclaré que «c'
est
tout à fait normal, et ce, grâce au rôle de Bouteflika.» Le sénateur
américain a
tenu à remercier le président Bouteflika, le gouvernement et le peuple
algériens
pour tous les efforts et le soutien apporté à la cause sahraouie.
Sa visite au camp de réfugiés sahraouis a été une occasion pour lui, a-t-il
ajouté, de voir les conditions difficiles dans lesquelles vivent les
Sahraouis
très courageux. «Je suis là pour apporter mon soutien au peuple sahraoui
afin
qu'il vive en paix sur sa terre», a lancé le sénateur qui a précisé avoir
soulevé deux points lors de son intervention.
Il s'agit de l'exploitation illégale des ressources naturelles du peuple
sahraoui par n'importe quel pays. Le second point a été un appel lancé au
roi du
Maroc, Mohammed VI, pour libérer les prisonniers de guerre sahraouis et les
disparus, comme l'a déjà fait le Front Polisario, qui en a libéré de son
côté
plus de 2 000.
Si le Maroc répond positivement à cette requête, ce serait un geste
humanitaire
qui contribuerait au rapprochement entre les deux peuples et mettrait un
terme
au conflit. Questionné sur les termes de l'accord de libre-échange signé
entre
son pays et le Maroc et s'il englobe le Sahara occidental, M. Pitts a été
catégorique : c'est non.
Il a soutenu que le Sénat a posé la question au ministre du Commerce
américain
qui l'a assuré qu'aucun investissement américain n'aurait lieu sur les
terres
sahraouies sans l'accord du peuple sahraoui. D'ailleurs, a-t-il précisé, un
écrit dans ce sens a été transmis aux deux parties.
Par ailleurs, M. Pitts a tenu à remercier notre ancien ambassadeur à
Washington,
M. Driss El-Djazaïri, qui a joué un grand rôle dans le rapprochement entre
les
deux pays. «El-Djazaïri n'est pas uniquement un ami ; il a été surtout un
grand
représentant du peuple algérien dans mon pays», a souligné le sénateur.
---------->
http://www.latribune-online.com/2911/d01.htm
Un sénateur américain salue le leadership de Bouteflika dans la lutte
antiterroriste
Le leadership du président Abdelaziz Bouteflika dans la coopération
internationale en matière de lutte contre le terrorisme est hautement
apprécié
aux Etats-Unis, a affirmé, hier, à Saragosse, Joseph Pitts, sénateur
républicain
au Congrès américain et vice-président de la Commission chargée du
terrorisme,
des droits de l'Homme et de la prolifération nucléaire au Congrès. Les
relations
de coopération entre les Etats-Unis et l'Algérie se sont beaucoup
intensifiées,
notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, et grâce au rôle
joué par le président Bouteflika, ces relations vont continuer à se
consolider,
a souligné Pitts en marge des travaux de la 30ème Conférence européenne de
soutien au peuple sahraoui qui s'est tenue les 26, 27 et 28 novembre.
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5. ALGÉRIE-FRANCE
http://www.lexpressiondz.com/T20041129/ZA4-1.htm
FRANCOPHONIE
Pourquoi l'Algérie n'a pas adhéré
29 novembre 2004 - Page : 24
En cinq ans de coopération, celle-ci n'a concerné que les aspects
institutionnels.
L'Algérie n'a pas formulé une demande officielle d'adhésion à l'Organisation
mondiale de la francophonie. Elle conserve donc son statut d'observateur,
malgré
la profonde mutation entreprise par l'OIF, ces dernières années, et qui l'
ont
débarrassée de toute connotation paternaliste. Cet état de fait intervient
au
moment où les relations algéro-françaises connaissent un réchauffement
exceptionnel au plan politique.
La réticence d'Alger à intégrer l'espace francophone tient peut-être sa
raison
dans le fait que le rapprochement historique entre les deux pays n'a pas été
traduit sur le terrain de l'investissement. Et pour cause, malgré plusieurs
visites présidentielles dans les deux sens, l'on n'a pas encore constaté un
«emballement» de la communauté d'affaires française pour la destination
Algérie.
Force est de constater en effet, qu'en cinq ans de coopération, celle-ci n'a
concerné que les aspects institutionnels où la France assiste l'Algérie dans
les
domaines de la justice et de l'éducation notamment. Toutes les initiatives,
jugées pourtant courageuses de part et d'autre pour intéresser durablement
les
investisseurs français à venir investir en Algérie ont connu un échec
patent.
Les multiples missions du Medef international à Alger, n'auront servi, en
fin de
compte, que les opérateurs français préoccupés surtout à placer leurs
produits
sur le marché algérien. L'engagement du chef de l'Etat à privilégier les
entrepreneurs français et la décision de conversion de la totalité de la
dette
algérienne détenue par la France en guise de participation dans les
entreprises
publiques, ne semblent pas constituer des signaux assez forts pour les
opérateurs économiques de l'Hexagone, à même de les amener à s'installer en
Algérie.
Le peu d'empressement qui caractérise l'attitude algérienne quant à une
adhésion
à la francophonie, se justifie vraisemblablement par cette ambivalence
française
entre le pouvoir politique et les milieux économiques. Ces deux entités ne
semblent pas sur la même longueur d'onde quant aux choix stratégiques de la
France. Ce constat qui, avec le temps se confirme aisément, vide le
rapprochement algéro-français de sa substance et interpelle de fait l'
Algérie
sur les dividendes qu'elle devrait tirer par rapport à un engagement qui
donnerait à la France plus d'aura au plan international. En effet, l'Algérie
passe pour être le plus grand pays francophone après la nation mère. Une
éventuelle adhésion donnerait à l'OIF un supplément de présence tant sur la
scène africaine qu'internationale. Il est évident que la France, tête de
file de
la francophonie, serait la première bénéficiaire de cet état de fait.
Au niveau de la présidence de la République, l'on est sans doute conscient
de la
valeur ajoutée en termes de prestige qu'engrangera la France. La récente
visite
du ministre français de la Coopération de la francophonie à Alger, quelques
semaines avant la tenue du Sommet de l'OIF à Ouagadougou, témoigne de l'
intérêt
de la France quant à une plus forte participation de l'Algérie dans l'espace
francophone. Seulement, il semble qu'Alger préfère temporiser pour mieux
négocier une adhésion, de plus en plus souhaitée outre-Méditerranée.
L'attitude algérienne participe d'une stratégie de rentabilisation de tout
acte
politique. Cette manière de procéder a d'ailleurs été clairement affirmée
par le
chef de l'Etat au lendemain de son élection à la magistrature suprême, en
avril
1999. Lors d'un entretien qu'il a accordé à un média français, Bouteflika
avait
déclaré, en substance, que l'Algérie avait fait pour la langue française
plus
que la France elle même et qu'une adhésion à la francophonie se doit de
bénéficier au peuple algérien. Entre-temps, l'Algérie a entamé la réforme de
son
système éducatif qui donne une place de choix à la langue de Voltaire.
Cependant, le retour du français dans les écoles algériennes n'entraîne
apparemment pas une adhésion de l'Algérie à la francophonie. Un tel acte
obéit à
une autre logique et est conditionné par un engagement économique français
conséquent en Algérie.
Mourad SID-ALI
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http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=31630
Coopération militaire
L'Algérie et la France "passent à l'acte"
Par Rédaction de Liberte
La frégate française La Motte-Piquet entreprendra des manouvres avec des
navires
de la marine algérienne à l'issue d'une série de rencontres entre les
responsables militaires des deux pays. Le commandant de ce bâtiment, Xavier
Gariel, a affirmé hier que "cette opération est la première d'une série d'
autres
manouvres dont la fréquence sera étudiée lors de rencontres entre les
états-majors des deux pays". "Nous avons de nombreux soucis communs, comme
celui
de la sécurité en Méditerranée et la lutte contre le terrorisme. Pour les
résoudre, il nous faut acquérir l'habitude de travailler ensemble et
renforcer
notre connaissance mutuelle", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse
à
bord de cette frégate, arrivée avant-hier à Alger pour une visite de trois
jours. Il a également affirmé que "la révision de la Convention de
coopération
technique militaire", liant l'Algérie et la France depuis 1967, sera au
centre
des discussions au cours de ces rencontres. "Je pense qu'après de nombreuses
années, il est temps de la remettre à jour et c'est ce à quoi travaillent
nos
états-majors", a-t-il expliqué. Le commandant de la frégate française a tenu
à
souligner que la présence de La Motte-Piquet à Alger traduit la volonté des
deux
pays de "mettre en ouvre le rapprochement entre l'Algérie et la France".
Cette
escale est la suite logique de "la ferme volonté présidentielle, réaffirmée
lors
de la visite du président, Jacques Chirac, en mars 2003 à Alger, (.) et
celle de
la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie". Lors de la
visite à
Alger en juillet dernier de Mme Alliot-Marie, l'Algérie et la France
s'étaient
engagées dans une coopération militaire, notamment la préparation d'un
accord de
défense, affirmant vouloir des résultats concrets à l'automne. Ce
partenariat,
pour lequel Alger a donné son accord, prévoyait à terme des exercices navals
conjoints et la formation d'officiers. L'escale de La Motte-Piquet à Alger
constitue ainsi un "véritable passage à l'acte", a souligné le commandant
Gariel. Les exercices en mer que prévoient d'effectuer les deux pays
obéiront à
des standards Otan, destinés à permettre à toutes les marines d'ouvrer
ensemble,
a encore précisé le commandant Gariel.
<--------------->
6. ESPAGNE-MAROC
http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/espagne/dossier.asp?ida=430658
L'embellie
De notre correspondante Cécile Thibaud
L'arrivée de Zapatero à la tête du gouvernement de Madrid a réchauffé les
relations hispano-marocaines. Mais des points de divergence subsistent
La visite n'aura pas duré plus de six heures. Mais elle a fait son effet. Le
24
avril, une semaine à peine après avoir pris ses fonctions comme chef du
gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero foulait le sol marocain,
donnant le ton des nouvelles relations entre les deux pays: proches et
détendues. Il était chaleureusement reçu par le roi Mohammed VI dans sa
résidence privée de Casablanca. Ni simple tradition diplomatique, ni hasard
géographique, ni coïncidence de calendriers, le choix du Maroc comme
destination
de ce premier voyage officiel aura été une décision géostratégique savamment
mesurée, qui marque l'importance que Madrid veut donner à son voisin du Sud.
Un
geste salué avec enthousiasme par le quotidien Aujourd'hui le Maroc, qui
accueillait ce visiteur de marque en affichant à la Une un Zapatero
souriant,
sous le titre «L'Espagne que nous aimons». Cette vibrante déclaration
répondait
à la grinçante Une, publiée quelques mois plus tôt: photo plein cadre de
José
Maria Aznar, titrée «L'homme qui déteste le Maroc». On ne saurait être plus
clair. Changement d'ambiance. Plus que l'arrivée des socialistes, c'est le
départ d'Aznar qu'on apprécie. Enterrés les aigreurs, les silences, les
va-et-vient d'ambassadeurs rappelés en catastrophe. Le détroit de Gibraltar
sera, désormais, au dire des diplomates, un pont entre deux continents et
non
plus seulement un abîme insondable où disparaissent des embarcations
surchargées
d'immigrés clandestins les nuits sans lune. Annoncée pour janvier, la
prochaine
visite officielle du roi Juan Carlos et de la reine Sofia, à l'invitation du
roi
du Maroc, scellera les retrouvailles des deux voisins. Elle sera
probablement le
prélude à une série d'échanges culturels et de projets de coopération. Reste
à
savoir combien de temps durera la lune de miel. Car de nombreux dossiers
alimentent le contentieux hispano-marocain. Il y a d'abord les deux villes
de
Ceuta et Melilla: les deux enclaves espagnoles en territoire marocain
réclamées
par Rabat sont le carrefour de tous les trafics. Et puis l'épineuse question
du
Sahara occidental: les sympathies affichées de Madrid pour
l'autodétermination
sahraouie ont le don d'horripiler Rabat. Il y a aussi la question du
contrôle
des frontières, de la contrebande et du passage d'immigrés venus de toute
l'Afrique. Sans oublier la préoccupation pour l'accueil fait aux immigrés
marocains en Espagne et leurs problèmes d'intégration. Ce à quoi il faut
aussi
ajouter la question de la collaboration des services de sécurité dans la
lutte
contre le terrorisme.
Trois années de crise diplomatique
«Ne nous leurrons pas, les problèmes ne vont pas disparaître du jour au
lendemain. Mais il s'agit de donner une impulsion à des relations
compliquées:
ce que marque le voyage du président Zapatero, c'est une nouvelle étape avec
de
nouveaux interlocuteurs», explique l'un des hauts fonctionnaires qui suit le
Maghreb au ministère espagnol des Affaires étrangères.
Derrière ces mots, trois années de crise diplomatique, dont plus d'un an
sans
ambassadeur, ponctuées par l'incident de l'îlot Persil qui faillit se
terminer
en bataille navale au pied de Gibraltar. Un long purgatoire pendant lequel
les
diplomates des deux rives ont ouvré dans l'ombre pour renouer des relations
politiques au point mort. Tandis que, dans le même temps, les échanges
économiques continuaient de croître de 13% par an. indice, s'il en est, de
l'étroitesse des relations entre les deux pays.
«Nous voulons récupérer la confiance, affirme aujourd'hui Miguel Angel
Moratinos, ministre espagnol des Affaires étrangères, qui a l'immense
avantage
de bien connaître la région pour l'avoir sillonnée jadis comme diplomate.
Nous
devons dépasser les énormes appréhensions qui existent entre les deux pays.
Se
confronter au Maroc n'a pas de sens», ajoute-t-il, désireux de dessiner un
paysage pacifié.
Comment en serait-il autrement, alors qu'en Espagne vit une communauté
marocaine
de 350 000 personnes en situation régulière à laquelle il faut ajouter,
selon
les estimations les plus fréquentes, quelque 150 000 personnes qui
circuleraient
entre la France et l'Espagne au rythme des récoltes. Comment en serait-il
autrement, alors que, par temps clair, à Tarifa, on touche presque l'Afrique
du
doigt. C'est ici, à la pointe sud de l'Andalousie, que les pateras,
barcasses de
fortune, jouent à cache-cache avec les radars de la frontière électronique
qui
détectent tout mouvement suspect en mer dans un rayon de 20 kilomètres.
«On ne peut pas se limiter à des questions conjoncturelles et à un
changement de
personnes, estime prudemment Haizam Amirah Fernandez, chercheur à l'Institut
royal Elcano, à Madrid. Les relations bilatérales sont pleines de hauts et
de
bas, chargées de dossiers complexes. Pour désactiver les sources de conflit,
nous avons besoin de plus que de la bonne volonté: il faudra mener une
diplomatie active et encourager les investissements espagnols au Maroc qui,
malgré leur progression, sont pour l'instant minimaux. Aujourd'hui, à peine
1%
de l'investissement extérieur espagnol se dirige vers le Maghreb.»
L'histoire des deux pays est marquée par une interminable succession de
querelles territoriales, depuis le début de conquête de la Péninsule, en
711,
par les hommes du légendaire Tarik, jusqu'à la fin de la Reconquista en 1492
et
la prise de l'Alhambra de Grenade par les armées d'Isabelle la Catholique.
«Une reconquête qui dure huit siècles n'est pas une reconquête, c'est autre
chose», observait le philosophe José Ortega y Gasset. Cette «autre chose»
que
l'on ne nomme pas a donné naissance à de nombreux échanges entre chrétiens
et
musulmans, comme en témoignent encore aujourd'hui, en Espagne, les vestiges
d'architecture mozarabe - celle des chrétiens d'Espagne arabisés sous la
domination musulmane - et d'art mudéjar - celle des musulmans restés en
terre
chrétienne. Un passé commun souvent occulté: il est plus facile de célébrer
les
exploits du Cid, héros de la Reconquista par excellence. Qu'importe s'il
apparaît aujourd'hui que le fameux Rodrigo, le Rodrigue de Corneille, était
plus
probablement un mercenaire passant d'une cause à l'autre sans états d'âme:
ambigu, comme l'Espagne de son époque.
L'influence des attentats
«Le sentiment d'une histoire commune existe, mais elle est perçue comme une
succession de relations conflictuelles», explique Inmaculada Szmolka,
chercheuse
à l'université de Grenade, auteur d'une thèse sur l'image du Maroc dans
l'opinion publique espagnole. Le souvenir est entretenu, de part et d'autre,
des
attaques des corsaires maures, de l'époque coloniale et du protectorat
espagnol,
de la participation marocaine à la guerre civile, ou de la sortie piteuse
des
Espagnols du Sahara au moment de la Marche verte. Une mémoire à vif,
envenimée
par les déséquilibres économiques entre les deux pays, qui n'ont fait que
s'accentuer depuis trente ans. «Dans le discours politique, c'est toujours
la
rhétorique de l'amitié hispano-marocaine qui a prédominé, souligne
l'universitaire. Même si les relations diplomatiques ont été ''trop
passionnelles'', ou peu rationnelles, surtout durant les années de
gouvernement
de José Maria Aznar.»
En 2001, à l'issue des négociations ratées de l'Union européenne avec le
Maroc
sur les eaux de pêche, Aznar avait publiquement fustigé Rabat pour son
attitude
qualifiée d' «inacceptable», et averti des «conséquences» à venir. Ce coup
de
colère espagnol, assorti de menaces, allait aiguiser les nationalismes et
sonner
le début des escarmouches sur tous les fronts.
Le nouvel exécutif espagnol est bien décidé à éviter que la situation ne se
reproduise. D'autant que les attentats de Casablanca, en mai 2003, puis ceux
du
11 mars à Madrid ont rendu plus nécessaire, encore, la coopération des
forces de
sécurité entre les deux pays: «Après Casablanca, il y a eu une prise de
conscience que le terrorisme affecte tout le monde. Ce n'est pas un
phénomène
qui va du Sud vers le Nord, mais une menace pour tout le pourtour
méditerranéen
et à laquelle nous devons faire face ensemble», explique-t-on au ministère
espagnol des Affaires étrangères, satisfait du nouveau tour des relations
bilatérales.
Au-delà des réactions épidermiques ponctuelles, la diplomatie espagnole a
compris la nécessité d'entretenir des relations harmonieuses avec le voisin
du
Sud, persuadée que la stabilité de la monarchie alaouite doit être la
priorité
de la diplomatie espagnole. Si l'on ne peut pas toujours échapper aux aléas
d'une relation de voisinage compliquée, au moins peut-on amortir les angles:
plus les relations seront étroites, plus les échanges seront intenses entre
les
deux pays, plus une rupture sera coûteuse, voire impossible.
Un pragmatisme proche, finalement, des positions françaises, où l'on met
l'accent sur les réussites de la collaboration bilatérale, quitte à
enjoliver le
tableau. Même si le prix à payer pourrait être, à terme, un débrayage en
douceur
sur la question de l'autodétermination du peuple sahraoui, ou une discrétion
exquise sur le chapitre des droits de l'homme.
Post-scriptum
13 053 personnes ont été interpellées durant les dix premiers mois de
l'année
2004, alors qu'elles tentaient d'entrer en Espagne par voie de mer, dont 6
375
par le détroit de Gibraltar.
*******
Un atlas de l'immigration
Professeur à l'université autonome de Madrid, coordinateur de l'Atelier
d'études
internationales méditerranéennes, Bernabé Lopez Garcia vient de boucler
l'édition d'un volumineux atlas de l'immigration marocaine en Espagne, qui
fait
référence en la matière. Il y étudie non seulement les lieux de provenance,
mais
aussi les modes d'installation et l'attitude de la société espagnole face
aux
arrivants: «Il n'y a pas ou peu d'incidents racistes, l'intégration se fait
à
peu près, souligne Lopez Garcia, mais on constate que les institutions ne
sont
pas encore bien préparées à accueillir les immigrants: les autorités n'ont
compris que récemment que l'immigration était un phénomène permanent, qui
non
seulement allait affecter les domaines du logement, de la santé ou de
l'éducation, mais aussi transformer plus profondément toute la société.»
Atlas 2004 de la inmigración marroquí en España, dirigé par Bernabé Lopez
Garcia
et Mohammed Berriane. Publications de l'université autonome de Madrid et de
l'Observatoire permanent de l'immigration du ministère espagnol des Affaires
étrangères.
********
------------>
http://www.leconomiste.com/article.html?a=59510
Tavex investit 630 millions de DH dans Settavex
· Autant que le chiffre d'affaires réalisé par la filiale en 2004
· Ce montant est destiné à l'extension de la société
Géant. Le groupe textile espagnol Tavex compte investir 630 millions de DH
dans
l'extension de sa filiale Settavex, spécialisée dans la fabrication du jean
et
du sportswear. Ce projet a été validé le 24 novembre dernier lors du Conseil
d'administration du groupe espagnol qui s'est déroulé à Settat. C'est une
première, puisque le groupe organisait d'habitude cet événement en Espagne.
Ce projet d'extension, qui s'étale sur trois années, représente la troisième
phase de développement de Settavex depuis son démarrage en 1991. Ce qui
portera
les investissements globaux de Tavex au Maroc à près de 1,5 milliard de DH.
Pour
rappel, le groupe avait misé 500 millions de DH en 1991 lors de la création
de
l'usine de Settat. Ensuite en 1998-1999, il avait injecté 350 millions de DH
pour le développement des activités. A titre de comparaison, l'
investissement
avoisine le prêt que la Banque africaine de développement vient d'octroyer
au
Maroc, soit 731,5 millions de DH. "La stratégie de développement consiste à
augmenter la capacité de production, flexibiliser les outils, élargir la
gamme
et développer de nouveaux produits", précise Badr Kanouni, directeur général
de
Settavex. Celui-ci a également été nommé le 25 novembre président de la
filière
"Jean et sportswear" à l'AMITH en remplacement de Marcos Arobas, patron de
Jordache.
Le nouveau programme concerne toutes les activités de la société: le
tissage, la
teinture, le finissage et la filature qui connaîtra l'installation d'une
nouvelle technologie appelée "ring" (sous forme d'anneau). Il se verra
accompagner par une augmentation de l'effectif. "Pour la phase 2005, le
nombre
des employés passera de 375 à 420 personnes. Pour les autres phases, rien n'
est
encore précis", indique le directeur général de Settavex. La société recrute
parmi les habitants de la ville de Settat. Elle les forme et leur fournit un
encadrement technique.
Le renforcement du groupe espagnol au Maroc est motivé par la mise en place
de
l'accord du libre-échange Maroc-USA. Cette ZLE permettrait au groupe de
profiter
davantage des opportunités du marché US.
Par ailleurs, cet investissement de taille est essentiellement dû aux bonnes
performances de la filiale marocaine. "Cet investissement a été motivé par
les
résultats positifs enregistrés par Settavex", a souligné Enrique Garran
Manzana,
président-directeur général de Tavex en marge du Conseil d'administration.
En
effet, la société terminera l'année sur un chiffre d'affaires situé entre
630 et
640 millions de DH, soit l'équivalent du montant consenti pour l'
investissement.
"Pour les deux années à venir, nous nous attendons à une amélioration de 30
à
40% de notre chiffre d'affaires", souligne Kanouni. A signaler que le groupe
prévoit également des projets de développement pour sa filiale au Mexique.
Minicompagnies
Settavex est filiale à 90% du confectionneur espagnol Tavex Algodonera. Elle
est
spécialisée dans la fabrication du jean et du denim. Elle fonctionne en
équipe
selon la méthode des minicompagnies qui permet à chaque département de se
responsabiliser et devenir autonome. L'usine marocaine vend ses produits
notamment en Espagne, en Italie et en Tunisie. Après Salah Eddine Mezouar,
actuel ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'
économie
et ex-président de l'AMITH, c'est aujourd'hui Badr Kanouni qui assure la
fonction de directeur général.
Nadia DREF
<----------------------->
7. SAHARA-PORTUGAL-MAROC
AS-SABAH
Le Portugal appuie le Maroc dans la question du Sahara.
Le Premier Ministre portugais, Pedro Santana Lopez, n'a pas hésité à
annoncer la
position de son pays à l'égard de la question du Sahara marocain. En réponse
à
une question d'"As-Sabah" lors d'une conférence de presse () tenue vendredi
soir
(), M. Lopez a déclaré: "Nous soutenons la solution de négociation proposée
par
les Nations Unies" ajoutant que son pays suivait de près depuis plusieurs
année
l'évolution du dossier du Sahara, souhaitant qu'une "solution soit trouvée à
cette question, dans l'intérêt de la région du Maghreb arabe ()".
Driss Jettou, pour sa part, a qualifié la position portugaise de positive,
précisant: "nous avons évoqué la situation de nos 'provinces du sud' lors
des
rencontres que nous avons eues avec le Premier Ministre et le Président
portugais". ()
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8. MAROC-INTEGRISME
AT-TAJDID
Marche imposante à Rabat : absence des partis du gouvernement et
participation
des organisations islamistes. Intifada populaire contre le silence officiel.
() Cette marche a connu une importante participation des organisations
islamistes, en tête desquelles Al-Adl Wal-Ihsane et le MUR, ainsi que de
certains partis d'opposition tels que le PJD et le CNI, et d'organisations
des
droits de l'homme, associatives, de jeunesse et estudiantines. () En
revanche,
les partis du gouvernement étaient absents. Certains ont expliqué cette
absence
par l'embarras de ces partis, () les organisateurs ayant appelé à s'opposer
à la
tenue du Forum de l'Avenir, que le Maroc doit abriter prochainement avec la
bénédiction du gouvernement et de ses partis. () (Younes El Badioui)
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AT-TAJDID
La marche de Rabat entre la solidarité avec les peuples palestinien et
iraqien
et la marche particulière de Al-Adl Wal-Ihsane.
La marche de novembre 2004 à Rabat restera dans les esprits comme une marche
exceptionnelle dans l'histoire de la solidarité et de l'implication du
peuple
marocain dans la lutte en faveur des causes palestinienne et iraqienne, en
raison non seulement de son succès mais également de ses multiples
significations liées à la date, aux slogans () et à l'attitude des instances
politiques et sociales en comparaison avec les marches précédentes. On
relèvera
en particulier que Al-Adl Wal-Ihsane s'est singularisée par ses slogans, en
dépit d'une décision claire du GANSIP d'éviter les banderoles à caractère
partisan ou associatif. () Si la marche a connu une importante
participation, ()
elle n'a cependant pas atteint le chiffre de 1 million et le caractère
populaire
spontané était limité en comparaison avec les manifestations précédentes.
Plusieurs facteurs peuvent être mis en avant, dont l'attitude négative des
médias publics () et la faible mobilisation des organisations composant le
GANSIP. () Les organisations de gauche appartenant au GANSIP semblent
décidées à
faire pression pour mettre en discussion la place d'Al-Adl Wal-Ihsane au
sein du
Groupe. () (Mustafa El Khalfi)
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ACH-CHARK AL-AWSAT
Rabat : une marche de solidarité avec la Palestine et l'Iraq dominée par
Al-Adl
Wal-Ihsane.
() Selon les observateurs, le tiers des manifestants appartenait à cette
association. () (Rabat, Ahmed Larqam)
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BAYANE AL-YOUM
Marche de solidarité avec les peuples palestinien et iraqien à Rabat :
Al-Adl
Wal-Ihsane se singularise par ses slogans et son discours. Solidarité avec
la
Palestine et l'Iraq, refus du Forum de l'Avenir et critiques à tout va.
() On a appris de sources organisatrices que lors des réunions
préparatoires, de
vives discussions avaient eu lieu au sein du GANSIP avec Al-Adl Wal-Ihsane,
cette dernière étant déterminée à se singulariser par ses slogans. () La
manifestation n'a pas été exempte de slogans de politique intérieure sans
aucun
rapport avec la Palestine et l'Iraq. () (Rabat, Mahattat Reqqas)
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AS-SABAH
La Palestine et l'Iraq ont unifié les "islamistes" et les "partisans de la
gauche" au Maroc. Les partis du gouvernement et de la droite ont boycotté la
marche qui a été monopolisée par les instances "islamistes".
() Les dirigeants de la gauche et des instances "islamiques" se trouvaient à
la
première ligne de la marche. La marche a été marquée par la présence d'un
grand
nombre de militants "islamistes" arrivés à Rabat à l'aube à bord d'autocars,
que
les autorités ont autorisé d'accéder à la ville (). Des observateurs ont
considéré que cette souplesse sécuritaire revenait au fait que l'on mesure
la
capacité des organisations islamistes à mobiliser et à encadrer les citoyens
dans ce type de manifestations. Parallèlement, la participation des
instances de
la gauche n'a pas atteint les niveaux escomptés.
D'autre part, l'absence des dirigeants des partis politiques participant au
gouvernement a été relevée ainsi que celle () des partis de droite. Les
manifestants ont scandé des slogans hostiles aux Etats-Unis, à Israël et aux
nouveaux dirigeants de l'Iraq. Les slogans se sont également attaqués au
Forum
de l'avenir qui devrait se tenir en décembre prochain au Maroc, considérant
qu'il s'agissait d'un nouveau projet impérialiste (). () Le Secrétaire
général
du PJD, Saadeddine El Othamni () a déclaré: "() nous ne sommes pas des
mineurs
ignorant la façon dont on peut opérer des réformes (). L'administration
américaine est la dernière à pouvoir parler de réformes, en raison de ses
massacres, ses violations des droits de l'homme et ses génocides qui
constituent
des précédents au début de ce XXIème siècle". ()
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AL-AHDATH AL-MAGHRIBIA
Des dizaines de milliers d'individus ont participé à la marche de Rabat en
solidarité avec les peuples palestinien et iraquien. Présence massive des
membres d'"Al Adl Wal Ihssane" et la marche était anti-tout.
() A l'approche du lancement de la marche, () un litige s'est déclenché au
sujet
des instances qui présideront la marche. De temps à autre, certains
participants
pressaient leurs pas par peur que d'autres viennent les précéder à la tête
de la
marche. Cette question n'a été réglée qu'à la Place de la Poste, lorsque des
dirigeants du PJD, de l'Alternative civilisationnelle, () du PADS et d'"Al
Adl
Wal Ihssane" ont occupé les devants de la marche.
() Les slogans se sont confondus avant le début de la marche: certains ()
saluaient la résignation des Palestiniens devant l'occupation, d'autres
condamnaient l'occupation américaine en Iraq () et entre ces slogans,
s'élevaient des cris de condamnation de la tenue du Forum de l'avenir (). ()
Bien que les organisateurs désiraient unifier la marche () et les slogans
(),
les représentants d'"Al Adl Wal Ihssane" ont refusé cela de façon
catégorique,
insistant à afficher des écriteaux indiquant le nom de leur mouvement (). ()
Le
communiqué de la marche a demandé au gouvernement marocain de refuser
l'organisation du Forum de l'avenir au Maroc, soulignant le rejet total de
ce
Forum et de toute tentative de normalisation des relations avec l'entité
sioniste (). (Mohamed Yassine)
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9. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-STRATÉGIE ÉCONOMIQUE DE LÉGITIMATION DE
L'OCCUPATION
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44530
El Aaiun et Dakhla-Villa Cisneros à la recherche d'un nouveau souffle. La
BCP et
les CRI accompagnent les entreprises et les jeunes promoteurs
La Banque Centrale Populaire et les Centres régionaux d'investissement à El
Aaiun et Dakhla-Villa Cisneros entendent désormais relever le défi par une
nouvelle stratégie de développement. Une convention signée en présence des
autorités locales, opérateurs économiques et jeunes promoteurs trace les
grandes
lignes d'un chantier ouvert.
Intervenant lors de la journée économique et sociale, organisée vendredi
dernier
au palais des Congrès sous le thème «Mise à niveau et dynamisation de
l'investissement», Noureddine Omary, président du Groupe Banques Populaires,
a
souligné que cette convention a pour objectif principale l'animation de la
région pour insuffler l'esprit d'entreprise au niveau des différentes
couches de
la population.
Pour le patron de la BCP, la taille, l'ampleur et les immenses potentialités
de
El Aaiun et Dakhla-Villa Cisneros nécessitent de rompre avec la démarche
traditionnelle «étriquée» et d'adopter une démarche de planification
stratégique, de suivi, qui permet non seulement d'approcher la clientèle de
la
banque pour entendre ses doléances, mais surtout de financer la mise à
niveau,
d'aider à créer des unités de production de biens et services, de lutter
contre
le chômage des jeunes et de permettre l'émancipation et le développement des
provinces sud du pays.
Après avoir dressé le bilan des principaux chantiers publics (aéroport,
ports de
pêche, réseau routier, zones industrielles, etc) le directeur du CRI El
Aaiun a,
de son côté, insisté sur les spécificités régionales, les secteurs porteurs
et
les perspectives de développement de El Aaiun-Bokhador.
«La pêche, le tourisme et l'agriculture sont des secteurs sous-exploités
alors
qu'ils peuvent être une source d'emplois. Pour cela, il faut rendre la
région,
sur ces trois plans, crédible et attractive». C'est ce qu'indique Hassana
Maoulainine, qui veut donner un second souffle à ces secteurs dans la
région.
Pour lui, les atouts régionaux reposent essentiellement sur les richesses
halieutiques, la position géographique, les matières premières, les plages
et la
diversité culturelle... Tour à tour ont pris la parole Mamay Bahia
(directeur du
CRI de Dakhla-Villa Cisneros), My Abdellah Idrissi (ONP) et Bougazzoul Daoud
(Phosboucraa).
Tous ont insisté sur le potentiel et perspectives du développement des
secteurs
clés de la région, invitant la BCP à préparer les entreprises locales pour
réussir leur arrimage à l'économie mondiale. Une mission que l'institution
financière va remplir avec la même détermination rétorquent ses cadres
supérieurs, Houbbane et El Wardi.
Il est à noter que l'Agence pour la promotion et le développement économique
et
social du sud avait annoncé, il y a un mois, un ambitieux programme de
développement des "provinces de Sud" pour un investissement global de 7,2
milliards de DH. A ce titre, 42 conventions ont été signées. Un plan
d'action
qui incite le CPM, nous confie son PDG, à rester solidaire avec les
entreprises
et les jeunes promoteurs en les accompagnant dans leurs moments difficiles
et en
appelant à accélérer la mise à niveau des zones industrielles, à réviser
dans le
sens de l'assouplissement les procédures juridiques et administratives, à
revaloriser le rôle de la recherche et à mieux investir dans le capital
humain.
Une politique qui a vraiment fait ses preuves ailleurs, à laquelle il s'agit
d'associer toutes les parties concernées pour qu'elles soient parties
prenantes
du développement non seulement des provinces sahariennes, mais aussi du
développement du pays qui s'est engagé dans des accords de libre échange.Un
engagement qui doit inciter toutes les parties à «faire leur mea-culpa».
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http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44529
Trois questions au PDG du Crédit Populaire du Maroc, M. Noureddine Omary
(11/29/2004)
«La région sud dispose de ressources humaines et naturelles considérables»
(...)
- Vous venez d'assister à la 9e journée économique et sociale dédiée à El
Aaiun.
Resterez-vous fidèles à vos missions ou procéderiez-vous à la révision de la
copie compte tenu de la spécificité de la région ?
- Les chiffres relatifs à la région attestent, sans doute, de l'augmentation
du
potentiel mis en valeur grâce à l'infrastructure et aux projets publics. La
tendance haussière du taux de chômage pose avec acuité la problématique du
développement dans lequel la région est engagée. Le Groupe Banque Populaire
va
diversifier son offre pour investir et couvrir des secteurs tels que la
pêche,
l'agriculture et le tourisme. Chacune de ses actions va contribuer à faire
du
GBP l'acteur incontournable en matière d'accompagnement et de développement
des
projets. La région dispose de ressources humaines et naturelles
considérables.
Il est urgent de mettre en ouvre une réelle politique d'exploitation
rationnelle
de ces ressources pour amorcer le décollage de l'économie locale qui suppose
la
réalisation d'investissements créateurs de richesses et générateurs
d'emplois.
Propos recueillis par Meyssoune Belmâaza
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10. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-LOBBY PRO MAROCAIN EN BELGIQUE-MENSONGES DU
MAKHZEN
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/visite_laayoune_del_belge.htm
Fin de la visite à El Aaiun d'une délégation de députés belges
El Aaiun, 29/11/04- Une délégation parlementaire belge composée
d'eurodéputés et
d'un sénateur a achevé sa visite à El Aaiun.
La visite de cette délégation au Maroc intervient à l'invitation de
l'Association "Le Cercle européen de la Communauté marocaine et des Amis du
Maroc", installée à Bruxelles et de "l'Association des parents sahraouis
victimes de la répression dans les camps de Tindouf", établie à El Aaiun.
L'eurodéputé socialiste, M. Alain Hutchinson a souligné l'importance de
cette
visite qui a été l'occasion pour la délégation belge de prendre connaissance
de
la réalité de la situation dans cette région du Royaume.
La délégation belge a eu, dimanche soir, une rencontre avec les présidents
et
membres des associations actives dans le domaine des Droits de l'Homme. Ces
derniers ont présenté à la délégation des preuves concrètes de "violations
flagrantes" des Droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et appelé cette
délégation à informer l'opinion publique européenne et belge de la réalité
de la
situation qu'ils viennent de constater sur place.
La délégation, qui a eu également des rencontres avec des élus, des chioukhs
et
des membres de la société civile, s'est rendue lors de sa visite à El Aaiun
à
plusieurs sites de grandes réalisations socio-économiques notamment la
station
de dessalement, le port de El Aaiun et l'Institut national de recherche en
pêche
hauturière.
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11. LOBBY PRO MAROCAIN AU PEROU
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=41209
L'ambassadeur du Pérou à Rabat met en exergue l'importance de la visite
Royale :
la première visite d'un chef d'Etat du monde arabe à Lima
29.11.2004 | 15h59
L'ambassadeur du Pérou au Maroc, M. Jorge Abarca Del-Carpio a mis en exergue
l'importance de la visite de S.M. le Roi Mohammed VI au Pérou, troisième
étape
de la tournée du Souverain en Amérique latine, émettant l'espoir de voir
cette
visite constituer une occasion pour renforcer davantage les relations entre
les
deux pays et examiner "ce qui peut être fait pour le bien des deux peuples".
Dans un entretien accordé à la MAP, M. Del-Carpio a fait remarquer que la
visite
du Souverain à Lima est la première d'un Chef d'Etat du monde arabe dans ce
pays
andin. Après avoir rappelé les différents accords liant les deux pays, le
diplomate péruvien a fait observer que les relations entre le Maroc et le
Pérou
ont connu, au cours des deux dernières années, un développement accru, avec
notamment l'échange de visites des chefs de la diplomatie des deux pays.
La visite officielle de l'ancien ministre péruvien des Relations extérieures
au
Maroc en juin 2003, M. Allan Wagner Tizon a constitué "un tournant
historique"
dans la relance des relations bilatérales, a-t-il dit, relevant à cet égard
qu'en l'espace de deux ans, les ministres des Affaires étrangères des deux
pays
se sont rencontrés à trois reprises, dont la dernière remonte à mars
dernier,
celle du nouveau ministre des Relations extérieures, M. José Manuel
Rodriguez
Cuadros au Maroc.
Interrogé sur le partenariat stratégique, convenu en juin 2003 à Rabat, à
l'occasion de la visite du responsable péruvien dans le Royaume, M.
Del-Carpio a
estimé que l'objectif de ce partenariat est de faire du Pérou une porte
d'accès
aux produits marocains sur le marché de la Communauté Andine des Nations
(CAN-qui comprend outre le Pérou, la Bolivie, la Colombie, l'Equateur et le
Venezuela) et du Maroc, une base d'accès aux différents pays du Maghreb.
Ce partenariat, a-t-il précisé, va permettre un renforcement des liens et un
accroissement des échanges commerciaux bilatéraux, qui va bénéficier à la
long
terme aux populations des deux parties.
Le Pérou importe du Maroc des phosphates et ses dérivés ainsi que des
articles
de confection et exporte vers le Royaume des fongicides, du zinc, des
plantes,
graines de fruits et café décaféiné.
Les principaux axes de ce partenariat portent sur l'établissement d'une
coopération en matière politique et diplomatique, une impulsion de la
coopération dans le domaine commercial, touristique et d'investissements et
des
échanges culturels.
**********Concernant "l'intégrité territoriale" du Maroc, M. Del-Carpio, a
indiqué que son pays ne reconnaît pas "la prétendue Rasd", rappelant à ce
propos
la position du Pérou qui figure dans le communiqué publié à l'issue de la
visite
de M. Wagner au Maroc et dans lequel ce dernier a fait part du soutien de
son
gouvernement à une solution politique de cette question, avec l'aide des
Nations
unies, de manière à préserver "l'intégrité territoriale" du Maroc et à
protéger
le bien-être des habitants de cette région.*******
A propos du don Royal de 20 dromadaires au profit de la ville péruvienne
d'Ica,
le diplomate péruvien a indiqué que cette action qui constitue "un geste
symbolique de fraternité entre deux peuples frères" contribuera au
développement
touristique de cette région, qui est très semblable à celle du Sud marocain.
A
cette occasion, a-t-il dit, un accord de jumelage sera signé prochainement
entre
Dakhla et cette ville péruvienne, située à 300 km au sud de Lima et fondée
en
1563. Ica, qui signifie en quechua, eau qui ressurgit de la terre et
baptisée la
ville du soleil éternel, est un important centre agricole avec des
industries
alimentaires et textiles et constitue un pôle touristique avec des sites
historiques et des réserves naturelles.
Le diplomate péruvien a, par ailleurs, mis en relief le développement de la
coopération bilatérale dans le domaine parlementaire, avec notamment
l'initiative prise par les institutions législatives des deux pays
d'instaurer
des contacts et la création au Pérou du groupe parlementaire d'amitié
maroco-péruvien, présidé par le congressiste M. Luis Gonzalez Posada, ainsi
que
la remise, en juin 2003 à Rabat, par le président de la Chambre des
Conseillers,
M. Mustapha Oukacha au ministre péruvien des Relations extérieures, d'une
copie
de la décision du bureau de la chambre relative à la création d'un groupe
d'amitié parlementaire maroco-péruvien.
S'agissant de l'initiative du Brésil d'abriter, en mai 2005, le sommet
arabo-latino-américain, le diplomate a salué à cet égard la décision du
Maroc
d'accueillir la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères, en
mars
2005 à Marrakech, en vue de préparer ce sommet qui , selon la Ligue arabe,
constitue "le début d'une nouvelle ère pour la consolidation de la
coopération"
entre les deux parties.
Les deux zones, a par ailleurs indiqué M. Del-Carpio, partagent plusieurs
points
communs et ont des problèmes politiques et économiques similaires auxquels
les
pays des deux régions doivent faire face ensemble.
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http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004bis/sm-perou_magazine_peruvienne.htm
SM le Roi a su mettre le Maroc sur la voie de la "modernité" (Magazine
péruvien)
Rabat, 29/11/04 - SM le Roi Mohammed VI est un Souverain ouvert qui a su
mettre
le Maroc sur la voie de la modernité, a souligné un magazine péruvien.
"Doté d'une solide formation académique, SM le Roi, avait défini, dans Son
premier discours prononcé au lendemain de Son accession au Trône, les
grandes
lignes d'une société marocaine démocratique et moderne", rappelle
l'hebdomadaire
péruvien "El Comercio" dans la dernière édition de son supplément "Somos".
La revue péruvienne met également en exergue les "efforts" que "ne cesse" de
déployer le Souverain pour l'édification de "l'Etat de droit" et "la défense
des
droits humains" et des "libertés individuelles et collectives", saluant les
"réformes" entreprises par le Royaume aux plans politique, économique et
social.
Elle cite, à cet égard, l'adoption du nouveau Code de la famille, le
qualifiant
d'"initiative pionnière dans le monde arabo-musulman", ainsi que la
politique de
régionalisation et de décentralisation suivie par le Maroc.
Grâce à l'action de SM le Roi dans le domaine économique, le Maroc a pu par
ailleurs conclure d'importants accords de libre-échange avec plusieurs
partenaires, notamment l'Union Européenne et les Etats-Unis, indique le
magazine
péruvien, qui a salué au passage l'ouverture du Maroc sur les pays de
l'Amérique
latine.
L'actuelle tournée "historique" de SM le Roi dans cinq pays
latino-américains
est de nature à promouvoir davantage les relations du Royaume avec cet
ensemble
régional, estime " El Comercio", mettant en relief les potentialités dont
dispose le Maroc dans les différents domaines, ses richesses naturelles et
sa
diversité culturelle.
Les accords de coopération que le Maroc et le Pérou signeront à l'occasion
de la
visite Royale, ouvriront des perspectives prometteuses aux relations
bilatérales
et contribueront à jeter les bases de solides liens d'amitié entre deux
peuples
qui "oeuvrent à allier modernité et tradition", indique enfin la publication
péruvienne.