Discussion:
SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-STRATÉGIE DE DÉSINFORMATION
(trop ancien pour répondre)
tuareg
2004-11-23 04:51:44 UTC
Permalink
S O M M A I R E

1. SAHARA-MAROC-AMERIQUE HISPANIQUE
- AFP: Le souverain en tournée en Amérique du sud dès mardi
- LE MATIN (maroc): Le double objectif d'un périple historique : visite
Royale
en Amérique latine
- L'OPINION: Un partenariat à consolider
- L'OPINION: Tournée de S.M. Mohammed VI en Amérique du Sud. Pour un nouveau
partenariat politique et économique

2. SAHARA-MAROC-MYTHE DE "L'UNANIMITÉ" AUTOUR MAROCAINE AUTOUR DU SAHARA
- AUJOURD'HUI LE MAROC: Lmrabet parle au nom de Basri
- AUJOURD'HUI LE MAROC: Driss Basri bientôt sur Al Jazeera
- L'OPINION: Communiqué général du Conseil National du Parti de l'
Istiqlal.La
"souveraineté" du Maroc sur le Sahara "récupéré" n'est pas négociable. Appel
à
l'Algérie pour qu'elle cesse son hostilité au parachèvement par le Maroc de
son
"intégrité territoriale"
- Association "le Sahara Marocain": communiqué 19-XI-2004
- L'OPINION (18-XI-2004): "L'intégrité territoriale" est "sacrée" et
"l'unanimité" autour d'elle est un "devoir national" qui "ne tolère pas"
l'exception
- AP (18-XI-2004): Sahara-Occidental: Driss Basri prône «plus de sagacité»
entre
Alger et Rabat
- AUJOURD'HUI LE MAROC (18-XI-2004): Basri patriote selon le Polisario
- LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE (11-XI-2004): Lmrabet à Alger

3. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-ESPAGNE-MAROC-STRATEGIE ECONOMIQUE
D'OCCUPATION
- LE MATIN (maroc): Forum maroco-espagnol sur les énergies renouvelables :
D'importants parcs de production seront créés dans plusieurs régions du
Maroc
["D'autres projets sont en prospection dans la région de Taza et au niveau
des
'provinces du sud'"]

4. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-STRATÉGIE DE DÉSINFORMATION
- LE MATIN (maroc) (20-XI-2004): La radio régionale de El Aaiun a son site
web :
un nouvel espace de communication
- LE MATIN (maroc) Lancement à Marrakech du journal anglophone en ligne
«Morocco
Times.com»

5. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-DROITS HUMAINS-CONTRE OFFENSIVE MAKHZENIENNE
- AL BAYANE (22-XI-2004): Association «Araï» : Appel à faire face aux
adversaires du Maroc

6. SAHARA-ESPAGNE-CANARIES-LOBBY PRO MAROCAIN EN ESPAGNE
- LE MATIN (maroc): Soucieux de rapprocher les sociétés civiles du Royaume
et de
l'Archipel : Les Canariens avouent leur méconnaissance du Maroc
[Association canarienne des études de la globalisation, Esteban Velazguez
Guerra, Catherine Hernandez, Luis Padilla Macabeo]
- MAP (19-XI-2004): Le rapprochement avec le Maroc est "irréversible", selon
un
haut responsable canarien

7. SAHARA-ESPAGNE
- LE JEUNE INDÉPENDANT (18-XI-2004): Qualifiant d'«importante» la rencontre
entre Mohamed Abdelaziz et Rodriguez Zapatero. Le Front Polisario veut une
position claire de Madrid à propos du plan Baker

8. RASD-ALGÉRIE
- APS/EL MOUDJAHID: Education: les ministres algérien et sahraoui font le
point
sur la coopération bilatérale

9. SAHARA-MAROC
- AL BAYANE (22-XI-2004): Dossier saharien : La situation démocratique au
Maroc
favorise le dialogue
- AL BAYANE (19-XI-2004): Rabat : Table ronde du PPS sur le Sahara
"marocain"
["au niveau du gouvernement actuel, on constate un recentrage positif de la
position espagnole après un alignement systématique à la thèse algérienne
durant
l'époque d'Aznar"]

10. MAURITANIE-PETROLE
- NOUACKCHOTT INFO (No. 680: 11-XI-2004): Cession de 9% de participation
au champ pétrolier Chinguetti. Le Pétrole mauritanien a-t-il été bradé? /
Découverte de Chinguetty / Exploitation de Chinguetty / Pourquoi la cession
de 9
% ?

11. "DÉMOCRATIE À LA MAROCAINE
- COURRIER INTERNATIONAL (17-XI-2004): MAROC - La parole aux victimes des
années
de plomb

12. SAHARA-INTERNATIONAL SOCIALISTE
- AL-ITTIHAD AL-ICHTIRAKI (19-XI-2004): Conseil de l'Internationale
socialiste à
Johannesburg: l'USFP renforce son poids au sein de l'Internationale et le
Polisario sombre dans l'isolement.

13. SAHARA-ALGÉRIE-MAROC-0NU
- L'OBSERVATEUR: Le nouveau virage de l'Algérie

14. SAHARA-LOBBY PRO MAROCAIN AU EGYPTE
- MAP: L'Algérie oublie qu'elle joue avec le feu en soutenant la "prétendue
RASD" (hebdo égyptien)

15. SAHARA-TRANSFUGES
- MAP: Une famille "marocaine" qui était "détenue" à Tindouf "regagne" la
"Mère
Patrie"

16. RASD-TV
- L'ÉCONOMISTE (18-XI-2004): Le Polisario prépare sa télé à Tindouf


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SÁHARA-INFO EN FRANÇAIS ET EN ESPAGNOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/sahara-info/

SAHARA-INFO SEULEMENT EN FRANÇAIS:
http://fr.groups.yahoo.com/group/revue-de-presse-sahara-occidental/

SAHARA-INFO SÓLO EN ESPAÑOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/revista-de-prensa-sahara-occidental/
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1. SAHARA-MAROC-AMERIQUE HISPANIQUE
http://www.wanadoo.ma/wanadoo3/fr/infos_loisirs/news/article.cfm?id_rub=1&id_art\
=2150

Le souverain en tournée en Amérique du sud dès mardi

Le roi Mohammed VI effectuera à partir de mardi une tournée en Amérique du
sud
qui le conduira successivement au Mexique, au Brésil, au Pérou, au Chili et
en
Argentine, a-t-on appris dimanche à Rabat de source proche des autorités.

Au cours de cette tournée qui s'achèvera le 7 décembre, le Maroc fera part
de sa
"volonté de consolider les relations politiques et économiques avec cette
région", a indiqué la même source, précisant qu'une série d'accords de
coopération bilatéraux seraient signés à cette occasion.
"Il ne s'agit pas d'une visite de routine ou de courtoisie du roi dans la
région
mais d'une visite aux retombées politiques et économiques importantes pour
les
relations marocaines avec ces pays", a déclaré à l'AFP un responsable
marocain.
"Rabat veut combler un certain vide et donner un nouveau souffle pour que
s'installe un nouveau partenariat politique et économique entre le royaume
et
ces différents pays", a-t-on souligné, en notant que les échanges
commerciaux du
Maroc avec l'Amérique du sud sont actuellement "insignifiants".
Lors de sa tournée, le roi Mohammed VI sera accompagné d'une importante
délégation ministérielle - comprenant notamment les ministres des Affaires
étrangères, des Finances, du Commerce et du Tourisme - ainsi que des hommes
d'affaires marocains.
Le souverain marocain avait déjà effectué, en octobre 2003, une visite
privée au
Mexique au cours de laquelle il s'était entretenu avec le président
mexicain,
Vicente Fox.
La question du Sahara sera également évoquée à l'occasion de ce périple du
souverain.
Des cinq pays de la tournée royale, le Mexique est le seul à avoir reconnu
en
1979 la prétendue "République arabe sahraouie démocratique".
Le Maroc accueillera par ailleurs en décembre à Marrakech une réunion
préparatoire du sommet - prévu les 10 et 11 mai 2005 à Rio de Janeiro -
entre
les pays de la Ligue arabe et de l'Amérique du sud.

(AFP)
(Mis en ligne le 22 novembre 2004)

------------>
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=40948

Le double objectif d'un périple historique : visite Royale en Amérique
latine

22.11.2004 | 15h59

S.M. Mohammed VI effectue, à partir d'aujourd'hui jusqu'au 28 novembre, un
voyage dans cinq pays d'Amérique latine. Le Mexique, l'Argentine, le Brésil,
le
Pérou et le Chili sont concernés par le périple du Souverain. Un voyage
historique. C'est la première fois dans l'histoire du pays, depuis
l'indépendance à ce jour, que le chef de l'Etat se déplace dans le cadre
d'une
visite officielle dans cette région du monde. C'est également un voyage au
double objectif politique et stratégique. Par ce voyage, le Maroc entend
ouvrir
une page nouvelle de partenariat et de coopération avec une partie du monde
qui
cristallise les espoirs pour le futur des relations internationales.

Des leaderships alternatifs très intéressants pour l'approche des problèmes
politiques dans un monde à la recherche d'équilibres sont perceptibles en
Amérique Latine, ainsi que se dessinent des possibilités de croissance et de
développement très claires. L'Amérique latine est, par ailleurs, l'unique
région
émergente du monde avec des démocraties généralisées.

Cette réalité nous impose une politique de rapprochement intelligente avec
les
pays qui composent cette entité géographique qui connaît l'émergence de
«mouvements extraordinaires pour le futur au Brésil, au Chili comme en
Argentine», comme le soulignait l'ancien chef du gouvernement espagnol,
Felipe
Gonzales.

Une action que le Maroc aura inscrit dans les orientations prioritaires de
sa
politique internationale. L'échange de visites entre les responsables des
pays
de la région, couronné par la visite de S.M. Mohammed VI qui commence
aujourd'hui dans les cinq pays d'Amérique latine, conforte un choix
volontaire
et volontariste. Le Maroc entreprend d'élargir ses relations
outre-Atlantique
confirmant ainsi sa vocation de pays ouvert sur le monde et développant ses
chances de partenariat dans un monde où le dialogue interculturel et les
regroupements économiques offrent la clé pour une meilleure intégration dans
le
monde.

L'ouverture sur le monde et la diversification des partenaires - choix
stratégique s'il en est pour un pays situé entre trois continents - se
veulent
porteuses de projets concrets de coopération. Ainsi la visite Royale au
Mexique,
Argentine, Brésil, Pérou et Brésil permettra la signature d'accords et
autres
conventions de partenariat. Ainsi se confirme la perspective d'un accord de
préférences douanières, en prélude d'un accord de libre-échange entre le
Maroc
et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay).

La visite Royale en Amérique latine entend, par ailleurs, donner une forte
impulsion aux relations du Maroc avec des pays désignés aujourd'hui comme
étant
une «plate-forme d'exportation culturelle, humaine, et même politique de
l'Amérique latine vers le monde extérieur».

Le Brésil tout comme l'Argentine semblent avoir pris sur la scène mondiale
«une
posture multilatéraliste assumée». C'est le constat des spécialistes de la
géostratégie mondiale. Le Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva
trace
pour le Brésil, dès son accès au pouvoir, les grandes lignes d'une politique
aux
dimensions internationales. Fraîchement élu, il participera aux forums de
Porto
Alegre et de Davos, et promet une «intégration compétitive du Brésil dans
l'économie internationale, dans un esprit serein et un dialogue ouvert».

Dans la même lancée le Président Lula appelle à la tenue une rencontre
internationale entre les pays de l'Amérique latine et de la ligue arabe. Une
initiative à laquelle le Maroc souscrit totalement et participe activement.
C'est sur notre pays, et particulièrement la ville de Marrakech, que le
choix
s'est porté pour l'organisation, le 25 et 26 maris 2005 d'une rencontre
bouclant
le processus de préparation au forum prévu au Brésil au mois de mai de la
même
année.

Le choix du Maroc de soutenir l'initiative brésilienne intervient en
conformité
avec des convictions affichées du pays de promouvoir le dialogue des peuples
et
des cultures.

En visitant l'Amérique latine, S.M. Mohammed VI devra relancer des relations
qui
plongent leur origine dans l'histoire et la culture. Les ambassadeurs des
cinq
pays d'Amérique - qui seront visités par le Souverain - sont unanimes à
rappeler
les similitudes culturelles entre le Maroc et leurs pays favorisées par
l'héritage espagnol de la culture arabe. Cette sensibilité, faite de la
reconnaissance d'une page de l'histoire glorieuse de notre pays, conforte
nos
plans de rapprochement avec cette région du monde.

A Rabat, comme à Mexico, Buenos-Aires, à Brasilia, à Lima et à Santiago, les
responsables sont aujourd'hui unanimes à penser que leur histoire doit
s'écrire
désormais au pluriel et privilégier la concertation permanente. Le Maroc est
un
partenaire stratégique pour ces pays, autrefois cible prioritaire des
campagnes
propagandiste du polisario et de ses mentors. Le temps de la méconnaissance
est
révolu. A la faveur d'une diplomatie de plus en plus active, le Maroc a pu
remettre les choses dans leur contexte.

Les pays d'Amérique latine s'apprêtent aujourd'hui à accueillir S.M.
Mohammed VI
en chef d'Etat et en partenaire privilégié. Dans les cinq capitales, les
responsables s'activent depuis des semaines pour les préparatif de la visite
royale désignée comme un grand événement politique. Auparavant, des
commissions
techniques et économiques se sont penchés sur la définition des secteurs de
coopération et la finalisation de projets d'accords. Des projets qui
embrassent
des secteurs différents comme l'agriculture, la pêche ou encore le tourisme.
Le
mot d'ordre étant la complémentarité économique.

Après la tournée africaine de S.M. Mohammed VI, voilà que l'Amérique latine
est
inscrite au programme d'un partenariat visant à multiplier les chances du
développement du Maroc et lui assurer un rayonnement politique à l'échelle
mondiale.

Khadija Ridouane

-------------->
http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=6210

Un partenariat à consolider

S.M. le Roi effectuera à partir d'aujourd'hui une tournée dans cinq pays
d'Amérique du Sud pour consolider les liens de coopération et d'amitié du
Maroc
avec l'Amérique latine et pour créer un véritable partenariat politique et
économique avec ces pays.
Le Maroc, qui occupe une position géographique stratégique au carrefour des
voies de communication maritimes et des échanges commerciaux, cherche, en
tant
que riverain du détroit de Gibraltar, à consolider ses relations avec les
pays
latino-américains, tout en renforçant ses liens de partenariat privilégié
avec
l'Europe et l'Amérique du Nord.

La visite royale revêt une grande importance compte tenu des contextes
régional
et international dans lesquels elle intervient et aussi du rôle que jouent
les
pays sud-américains sur la scène internationale.

De toute évidence, la question du Sahara marocain, notre cause nationale
sacrée,
sera évoquée par S.M. le Roi au cours de ses entretiens avec les dirigeants
des
pays visités qui saisiront ainsi les tenants et aboutissants de cette
affaire et
de la tension artificielle créée à son sujet par l'Algérie. En effet, la
diplomatie algérienne a intensifié ces derniers mois sa campagne de
désinformation, cherchant, par ses mensonges, à induire en erreur l'opinion
publique internationale.

Alger, qui entrave une solution politique négociée du conflit conformément
aux
résolutions du Conseil de Sécurité, cherche par tous les moyens non pas à
trouver un règlement juste et définitif, mais plutôt à attiser la tension
dans
la région, bloquant ainsi le processus d'édification du Maghreb et faisant
perdre aux peuples de la région des opportunités d'assurer leur
complémentarité
économique et leur développement.

Le périple royal dans des pays sud-américains constituera une occasion pour
refléter l'image réelle d'un Maroc qui connaît de profondes mutations et qui
s'engage résolument dans la voie du progrès, de la modernité, de la
démocratie
et de la consolidation de l'Etat de Droit.

La visite royale constituera aussi une occasion propice pour ouvrir de
nouvelles
perspectives devant le renforcement des relations économiques et de
partenariat
entre le Maroc et l'Amérique du Sud, appelés à conjuguer leurs efforts pour
faire face aux défis de la mondialisation et au démantèlement des barrières
douanières.

Les accords de coopération qui seront signés avec ces pays à l'occasion de
la
visite royale permettront d'insuffler un souffle nouveau aux relations
commerciales et économiques entre le Maroc et ses partenaires
latino-américains
et à stimuler les investissements productifs et créateurs d'emplois.

La visite royale en Amérique latine ouvre une nouvelle ère dans les
relations
politiques et économiques du Maroc avec ces pays et permet d'envisager l'
avenir
avec optimisme.

Mohammed IDRISSI KAÏTOUNI

Edité le: mardi 23 novembre 2004

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http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=6212

Tournée de S.M. Mohammed VI en Amérique du Sud)
Pour un nouveau partenariat politique et économique

S.M. le Roi Mohammed VI effectuera à partir d'aujourd'hui mardi une tournée
en
Amérique du Sud qui le conduira successivement au Mexique, au Brésil, au
Pérou,
au Chili et en Argentine.
Au cours de cette tournée qui s'achèvera le 07 décembre, le Maroc fera part
de
sa « volonté de consolider les relations politiques et économiques avec
cette
région », a indiqué une source autorisée, précisant qu'une série d'accords
de
coopération bilatéraux seraient signés à cette occasion. « Il ne s'agit pas
d'une visite de routine ou de courtoisie de S.M. le Roi dans la région, mais
d'une visite aux retombées politiques et économiques importantes pour les
relations marocaines avec ces pays », a déclaré à l'AFP un responsable
marocain.

« Rabat veut combler un certain vide et donner un nouveau souffle pour que
s'installe un nouveau partenariat politique et économique entre le Royaume
et
ces différents pays », a-t-on souligné, en notant que les échanges
commerciaux
du Maroc avec l'Amérique du Sud sont actuellement « insignifiants ».

S.M. le Roi Mohammed VI sera accompagné d'une importante délégation
ministérielle - comprenant notamment les ministres des Affaires étrangères,
des
Finances, du Commerce et du Tourisme - ainsi que des hommes d'affaires
marocains.

Rappelons que S.M. le Roi avait déjà effectué, en octobre 2003, une visite
privée au Mexique au cours de laquelle il s'était entretenu avec le
président
mexicain, Vicente Fox.

La question du Sahara sera également évoquée à l'occasion de ce périple du
Souverain.

Des cinq pays de la tournée royale, le Mexique est le seul à avoir reconnu
en
1979 la prétendue RASD. Le Maroc accueillera, par ailleurs, en décembre à
Marrakech une réunion préparatoire du Sommet - prévu les 10 et 11 mai 2005 à
Rio
De Janeiro - entre les pays de la Ligue arabe et de l'Amérique du Sud.

Edité le: mardi 23 novembre 2004.

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2. SAHARA-MAROC-MYTHE DE "L'UNANIMITÉ" AUTOUR MAROCAINE AUTOUR DU SAHARA
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23449

Lmrabet parle au nom de Basri

Après l'entretien que lui a accordé l'ex-ministre de l'Intérieur, Driss
Basri,
le quotidien algérien El Watan vient de publier une interview avec Ali
Lmrabet.

Après l'entretien que lui a accordé l'ex-ministre de l'Intérieur, Driss
Basri,
le quotidien algérien El Watan vient de publier une interview avec Ali
Lmrabet.
Dans cet entretien, le journaliste franco-marocain travaillant pour le
quotidien
espagnol El Mundo a affirmé que l'ancien ministre d'Etat à l'Intérieur,
Driss
Basri, lui aurait dit que "les jeux sont faits" en ce qui concerne l'affaire
du
Sahara et que "l'indépendance est une question de temps et qu'elle était
inévitable".
"Basri m'a dit en aparté, après son éviction, que ce qui gênait le pouvoir
marocain dans le plan Baker, c'est le retour des réfugiés. Ils seront,
dit-il,
d'une manière ou d'une autre sous tutelle des Nations Unies et, en cas de
troubles, la police et l'armée ne peuvent sévir parce que la région
focalisera
les regards de toute la communauté internationale ", a déclaré Lmrabet au
quotidien algérien. Toujours selon Lmrabet, Basri lui aurait confié que "la
revendication du polisario plaide pour lui, il demande la terre de son
peuple
pour y édifier un Etat, ce n'est pas une mince affaire".
Ainsi, après avoir accordé à tour de rôle un entretien à la Radio
algérienne,
Lmrabet et Basri viennent d'être interviewés, dans le même ordre, par le
quotidien algérien El watan. Une coordination réussie.

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http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23449

Driss Basri bientôt sur Al Jazeera

Le tournage de l'émission "Visite privée" de la Chaîne Al Jazeera consacrée
à
Driss Basri a été achevé. Ne reste plus que la phase du montage pour
diffuser
les épisodes de l'émission.
Après avoir fait la fine bouche, l'ex-ministre d'État marocain à l'Intérieur
a
accepté finalement de se prêter dans son domicile parisien au jeu des
questions-réponses du journaliste animateur de ce programme. M. Basri a jugé
que
le jeu en valait la chandelle : 5 millions de Dhs pour raconter ses années
de
pouvoir.

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http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=6211

Communiqué général du Conseil National du Parti de l'Istiqlal
La "souveraineté" du Maroc sur le Sahara "récupéré" n'est pas négociable
Appel à l'Algérie pour qu'elle cesse son hostilité au parachèvement par le
Maroc
de son "intégrité territoriale"

(...)
Le Conseil National du Parti de l'Istiqlal a tenu sa 4ème session les samedi
7
et dimanche 8 Chaoual 1425 correspondant aux 20 et 21 novembre 2004, sous la
présidence de M. Abbas El Fassi, Secrétaire Général du Parti. Au cours de
cette
session, il a discuté l'exposé politique fait par le Secrétaire Général, au
nom
du Comité exécutif, comme il a discuté trois autres exposés qui ont porté
respectivement sur l'avant-projet de la loi sur les partis politiques, la
question de notre "intégrité territoriale" et l'expérience d'une année du
système de l'unité de la ville.

(...)
Aucune "atteinte" à "l'unanimité nationale" au sujet de "l'intégrité
territoriale" n'est admise

Le Conseil National appelle la communauté internationale et les
organisations
humanitaires à intervenir d'urgence pour la libération des prisonniers et
des
"séquestrés" "marocains" dans les camps de Tindouf. Il appelle aussi à ce qu
'il
n'y ait "pas d'indulgence" avec ceux qui profitent de l'atmosphère de
liberté
pour porter "atteinte" à "l'unanimité nationale" faite autour de la question
de
notre "intégrité territoriale".

Il exhorte également les responsables algériens à se remémorer la lutte
commune
contre le colonialisme, les impératifs de la fraternité islamique et les
exigences de voisinage pour cesser leur hostilité au parachèvement par le
Maroc
de son "intégrité territoriale", et se conformer à la politique de bon
voisinage
et adhérer loyalement aux efforts déployés pour trouver une "solution
politique"
négociée et réaliste au conflit "artificiel" au sujet de la "marocanité" des
"provinces du Sud", et ce, afin d'ouvrir une nouvelle page dans les
relations
entre les deux pays sur la base de la fraternité et de la coopération pour
édifier un avenir commun et s'engager sur la voie de l'édification du
Maghreb
Arabe conformément aux des aspirations de ses peuples et pour faire face aux
exigences du développement et aux défis imposés par l'ère des blocs.

Le Conseil considère que la conjoncture actuelle requiert davantage d'
efficacité
de la diplomatie officielle marocaine et assurer les moyens nécessaires pour
mobiliser les potentialités des partis politiques et des associations de la
société civile pour dynamiser la diplomatie parallèle à la faveur de la
défense
de "notre cause nationale".


Le "droit" du Maroc à "récupérer" Ceuta, Melilla et les îles
méditerranéennes

Le Conseil est fermement attaché au "droit" du Maroc à "récupérer" Ceuta,
Melilla et les îles méditerranéennes et invite l'Espagne à entamer un
dialogue
avec le Maroc pour la "décolonisation" des "présides" du Nord.

Il souhaite que l'évolution actuelle que connaissent les relations entre les
deux pays puisse ouvrir la voie au règlement des problèmes en suspens de
manière
à renforcer le bon voisinage, l'amitié et la coopération au service des
intérêts
communs et pour consolider la paix, la stabilité et la sécurité dans la
région
méditerranéenne.


----------->
Association le Sahara Marocain

Madrid le 19 novembre 2004

COMMUNIQUE

Suite à la dépêche publiée par l'agence de presse espagnole ''Europapress''
selon laquelle une ''association sahraouie marocaine pour les droits de l'
homme
!!!'' a envoyé une lettre de protestation à la Moncloa pour dénoncer la
réunion
de Mohamed Abdelaziz chef du front Polisario avec le président du
gouvernement
espagnol, nous vous informons que nous désapprouvons cette attitude
irresponsable qui représente le point de vue de certains sécuritaires et
lobby
marocains dont les objectifs sont que le conflit du Sahara ne soit pas
résolu,
du moins dans le présent et cela à des fins purement pécuniaires et
politiques.

Notre association salue la démarche du gouvernement espagnol et appelle le
gouvernement marocain à ouvrir un dialogue direct et sérieux avec le Front
Polisario afin de trouver une issue favorable à ce conflit qui a tant duré.

Concernant les violations des droits de l'Homme commise lors de ce conflit,
l'Association le Sahara Marocain demande que soit jugé par une juridiction
internationale tout les tortionnaires polisariens, marocains et algériens
afin
qu'ils répondent de leur abominables actes.

L'ASM saisir cette occasion pour demander aux responsables du Front
Polisario de
procéder à la libération immédiate des prisonniers marocains qu'ils
détiennent
en toute illégalité à Tindouf.

----------->
http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=6171

Abbas El Fassi à l'émission « Hiwar »:
"L'intégrité territoriale" est "sacrée" et "l'unanimité" autour d'elle est
un
"devoir national" qui "ne tolère pas" l'exception

(...)
"L'intégrité territoriale" est une question "sacrée" pour le Roi et le
peuple du
Maroc et "l'unanimité" à ce sujet est un "devoir national" qui "n'admet pas"
d'exception, a déclaré le Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal, M.Abbas
El
Fassi, lors de l'émission « Hiwar » diffusée, mardi, par la première chaîne
de
télévision nationale.
La défense des "libertés", de la "démocratie" et de la "divergence d'
opinion" ne
veut nullement dire qu'un avis différent puisse être admis en matière
"d'intégrité territoriale", une affaire en laquelle le peuple marocain a une
"foi inébranlable", a-t-il souligné.

M. Abbas El Fassi a dénoncé avec véhémence les déclarations de l'ex-ministre
de
l'Intérieur, rappelant que le Parti de l'Istiqlal n'a jamais caché sa
position
envers cet individu depuis très longtemps, et ce, en tant que responsable
des
falsifications qui ont dénaturé les résultats des élections de 1977 à 1997,
chose connue par l'ensemble du peuple marocain. M. El Fassi a ajouté que
l'approche sécuritaire développée par l'ex-ministre de l'Intérieur
concernant
l'affaire du Sahara a été plutôt négative, l'évolution politique de cette
"question nationale" a fait dépasser la solution référendaire vers une
solution
plus juste et plus durable à trouver entre les parties en conflit, telle que
conseillée par le Conseil de Sécurité de l'ONU.

La référence maintenant adoptée dans le traitement de ce sujet est le
dernier
discours de S.M. le Roi à l'occasion de l'anniversaire de la Marche Verte,
portant sur l'auto-gestion et la régionalisation élargie, un thème qui doit
être
débattu par toutes les composantes de la scène politique nationale.

Insistant sur la nécessité d'appliquer la régionalisation élargie à la Sakia
El
Hamra et Rio de Oro, M. El Fassi a rappelé que le Parti de l'Istiqlal a
toujours
défendu "l'intégrité territoriale" et les attentes des populations.
Concernant
le Forum de l'Avenir que le Maroc doit accueillir, M. El Fassi a indiqué qu'
il
s'agit d'un débat ouvert autour de thèmes politiques, économiques et sociaux
et
souhaite qu'il constitue l'occasion pour les Arabes d'étudier la situation
en
Irak et en Palestine.

(...)

------------->
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20041118.FAP4798.html?1703

Sahara-Occidental: Driss Basri prône «plus de sagacité» entre Alger et Rabat

AP | 18.11.04 | 15:57

ALGER (AP) -- L'ancien et puissant ministre marocain de l'Intérieur, Driss
Basri, en appelle à plus de «sagacité» de la part des autorités algériennes
et
marocaines pour trouver une solution «pérenne» au problème du
Sahara-Occidental,
qui empoisonne les relations entre les deux pays depuis 1975.
«Aujourd'hui, avec plus de sagacité, plus de pondération, plus
d'intelligence et
de savoir faire, le Maroc et l'Algérie peuvent, s'ils s'y attellent
clairement
et loyalement, esquisser une solution pérenne, valable, juste et équitable»,
déclare l'ex-homme fort du palais, dans un entretien publié jeudi par le
quotidien francophone «El Watan».
Dans ce cadre, il ne voit pas mieux qu'un «référendum d'autodétermination»
pour
régler «définitivement le problème». A ses yeux, Alger et Rabat doivent
revenir
«aux proportions réelles des termes et des paramètres les plus réalistes,
les
plus raisonnables pour trouver une solution à ce jeu dialectique qui, en fin
de
compte, ne sert aucune stratégie commune des deux pays dans leur intérêt
mutuel».
Tout en précisant sa conception personnelle du référendum
d'autodétermination au
sens «du droit normatif onusien», Driss Basri rejette par ailleurs le
principe
de «la troisième voie», qui préconise une large autonomie des territoires
sahraouis. Selon lui, ceux-ci doivent demeurer sous la souveraineté du
royaume
chérifien.
«Je ne vous cache pas que, aussi bien du temps de sa majesté (le défunt roi)
Hassan II que du temps de sa majesté Mohammed VI, je n'ai jamais dissimulé
mon
rejet de cette solution que j'appelle déviation pour les raisons suivantes:
une
autonomie fait perdurer le problème sans le régler au fond; dans le mot
autonomie, il y a de l'imprécision, de l'indéfini; cette autonomie préfigure
qu'on le veuille ou non -et les exemples à travers le monde sont
nombreux-une
sécession.»
L'ancien ministre du roi Hassan II, qui vit actuellement en France d'où il
multiplie les interventions médiatiques, égratigne au passage l'Algérie, en
estimant que le fait pour ce pays de poser le question sahraouie en termes
de
décolonisation relève du «jésuitisme».
De plus, ajoute-t-il, «il n'y a pas à s'offusquer lorsque le gouvernement de
Rabat dénonce l'Algérie comme soutien principal» du Polisario, puisqu'elle
«l'héberge, l'encadre, le conseille et l'arme.»
La presse marocaine s'est déchaînée dernièrement contre Driss Basri, accusé
de
«félonie» suite à un entretien accordé au quotidien espagnol «La Razon» dans
lequel il développait une approche du problème sahraoui tranchant avec le
consensus observé dans la classe politique marocaine, pouvoir et opposition.
Le conflit du Sahara-Occidental, vieux de 30 ans, a pris en otages les
relations
entre l'Algérie et le Maroc, rendant par conséquent toutes velléité
d'intégration maghrébine vaine. AP

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http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23226

Basri patriote selon le Polisario

Les récentes déclarations de Driss Basri sur le dossier du Sahara marocain (
Voir ALM n° 771) ont suscité l'admiration du Polisario. Par la voix de son
ambassadeur à Alger, il a salué " le patriotisme de Basri" qui s'est déclaré
récemment en faveur d'un référendum d'autodétermination du Peuple du Sahara.

Les récentes déclarations de Driss Basri sur le dossier du Sahara marocain (
Voir ALM n° 771) ont suscité l'admiration du Polisario. Par la voix de son
ambassadeur à Alger, il a salué " le patriotisme de Basri" qui s'est déclaré
récemment en faveur d'un référendum d'autodétermination du Peuple du Sahara.
Le Polisario qui délivre le diplôme du patriotisme à Driss Basri, ceci se
passe
de tout commentaire. Par sa forfaiture, l'ex-ministre d'État se rapproche de
plus en plus des séparatistes et de leurs protecteurs.

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La Nouvelle République du 11/11/2004

(Lmrabet à Alger)

En consultant la revue de presse j'ai compris que le site du journal a
rencontré
des problèmes... A toi de voir s'il y a lieu de les integrer dans ta
prochîne
revue de presse... Aussi j'ai trouvé interessant l'entretien que tu as donné
à
Liberté Bon courage et mes salutations amicales Et bonne lecture Merci
Sahara-Occidental : Lmrabet rejoint Basri La marocanité du Sahara fait de
moins
en moins l'unanimité chez les Marocains. Le journaliste Ali Lmrabet, en
visite
en Algérie, vient d'emboîter le pas à l'ancien ministre marcoain de l'
Intérieur,
Driss Basri, qui prône la tenue d'un référendum pour l'autonomie du
Sahara-Occidental depuis que le palais l'a lâché. Driss Basri, dont le sort
en
France - où il réside - était suspendu au bon vouloir de Mohammed VI, a
tourné
casaque pour vraisemblablement prendre sa revanche sur le jeune roi qui
avait
entamé son règne par l'éviction des symboles du régime qui ont conduit les
affaires du pays d'une main de fer. La reconnaissance du Sahara-Occidental
continue de faire figure de haute trahison au Maroc. L'opposant Abraham
Serfaty,
qui a passé 17 ans dans les geôles de Hassan II avant d'être libéré à la
faveur
de pressions américaines, a récemment réitéré sa position favorable à un
Etat
sahraoui indépendant sur la chaîne El Jazira. Ali Lmrabet a peur pour son
pays
Ali Lmrabet est marocain. Il s'est rendu célèbre pour avoir subi le courroux
du
palais royal alors qu'il n'a pas su respecter les lignes rouges en matière
de
liberté d'expression qu'on sait si bien tracer sous nos latitudes. Nous
Algériens, nous nous sommes reconnus dans le combat d'Ali Lmrabet parce que
la
proximité géographique, historique, civilisationnelle et finalement
politique
nous l'impose. Lmrabet posait la question du sens des dro
its de l'homme et de la liberté d'expression dans un pays où tout cela est
très
intéressant si l'on en reste à ses aspects théoriques. Lmrabet est venu en
Algérie en tant que journaliste pour traiter de la question du
Sahara-Occidental
non pas pour un journal marocain, mais pour un journal espagnol. Les
anciennes
colonies continuent de faire les Unes. Mais c'était une occasion pour que le
journaliste marocain exprime des idées qui vont à contre-courant des
versions
officielles. Si Lmrabet a confirmé sa dimension humaniste imprégnée de tout
son
«maghrébisme» en indiquant qu'il ne croyait pas à une autre solution pour le
Sahara-Occidental en dehors du référendum d'autodétermination. Lmrabet
souhaite,
toutefois, que les Sahraouis choisissent de rester sous le règne du royaume
du
Maroc. Non pas parce qu'il veut garder de bons rapports avec le Makhzen,
mais
parce que Lmrabet a peur pour son pays. L'indépendance du Sahara-Occidental
est
porteuse de lourdes menaces sur la stabilité du Maroc. Le mot est dit. Le
Maroc
est menacé dans ses fondements et cela explique encore plus l'entêtement de
Rabat à tenir coûte que coûte à son Sahara. Par Amine Esseghir L'opposant
marocain Ali Lmrabet à Alger «C'est au peuple sahraoui de décider» «Il
revient
au peuple sahraoui seul de choisir entre son indépendance et sa marocanité»,
dira Ali Lmrabet qui ajoutera que son profond souhait est que «le Sahara
demeure
marocain». Journaliste et militant des droits de l'homme, Ali Lmrabet a
connu
l'emprisonnement dans un passé très récent par les mains du régime marocain
pour
ses opinions. Actuellement installé en Espagne, il était de passage à Alger
mardi soir après une visite dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf
(Algérie) où il a eu à interviewer le président de la République arabe
sahraouie
et démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, pour le compte du quotidien
espagnol El Mundo et à se forger, par la même occasion, une opinion concrète
sur
les camps de réfugiés que Rabat qualifie de «séquestrés de Tindouf». Il dira
aussi qu'il circulait et rencontrait «librement» les réfugiés sahraouis
pendant
son séjour. Mieux encore, en évoquant sa rencontre pour la première fois
avec le
président sahraoui, il mettra en branle «les deux uniques photos que le
régime
marocain met en avant dans sa propagande pour le montrer comme un tyran»
suite à
son rapprochement du président de la RASD. M.Lmrabet ne mâchera pas ses mots
en
disant exprimer une opinion, la sienne, sur la politique menée par le palais
depuis la venue de Mohammed VI à la tête du trône. Il soutiendra que le
régime
actuel «n'a aucune politique ni pour la question du Sahara ni pour le
Maroc». Il
est à noter que la rencontre de M. Ali Lmrabet avec les journalistes
algériens
et sahraouis, les ambassadeurs de la RASD, en Algérie et en Syrie, la
société
civile, en la personne de M. L. Mohamed Mahrez, a été empreinte de l'
ambiance
conviviale des soirée ramadhanesques. Lmrabet retiendra au
plus profond de lui-même l'élan de solidarité inégalé des journalistes
algériens exprimé suite à son emprisonnement au Maroc. «Une solidarité que
je
n'ai pas trouvée chez les journalistes marocains», témoignera-t-il. Attaché
aux
droits de l'homme, Lmrabet évoque une de ses préoccupations, à savoir la
question des prisonniers de guerre. Il dira : «J'ai toujours soulevé dans
mon
combat au Maroc la question des prisonniers de guerre sahraouis et je
déplore
que ce ne soit pas le cas chez les Algériens.» Revenant longuement sur le
sort
des prisonniers marocains détenus par le Front polisario, il déclare que
«les
garder encore ne peut que relever d'un sentiment de vengeance». Lui
emboîtant le
pas, l'ambassadeur de la RASD en Algérie, M. Beïssat, interviendra pour
mettre
en avant les accords signés entre le Front Polisario et le palais, la
convention
de Genève relative aux prisonniers de guerre, précisant que «c'est
uniquement la
fin du conflit qui apportera la libération de l'ense
mble des prisonniers». Ajoutant à cela que «la responsabilité du retardement
de
la solution incombe à Rabat qui renie ses engagements signés sous l'égide de
l'ONU pour la tenue du référendum», dira l'ambassadeur de la RASD, en
relevant
que les concerts internationaux évoquent les prisonniers marocains et
persistent
«à ignorer nos prisonniers de guerre qui souffrent doublement des conditions
de
détention». Sur les récentes sorties médiatiques de Driss Basri, l'
ex-ministre
marocain de l'Intérieur, l'artisan de la «marche verte» et l'homme fort du
défunt Hassan II, Ali Lmrabet semble ne pas être «étonné». Il ajoutera que
«c'est propre à lui et il a eu à le faire auparavant à chaque fois que
l'occasion se présentait et que les conditions s'y prêtaient» L'exemple
avancé
pour illustrer son propos, «son déplacement en Espagne pour entreprendre sa
propre enquête sur l'événement qui a marqué Majorque» dira-t-il. Mais ce qui
transparaît des propos de Basri et de Lmrabet à la lumière de ce qui a
marqué la
question sahraouie ces dernières semaines, c'est leur discours virulent à
l'endroit de l'équipe de Mohammed VI dont Basri, dans son entretien au
journal
espagnol La Razon, a qualifié de «cogitations d'intellectuels» et dont
Lmrabet
dira qu'«ils n'ont aucune politique». Mais tous deux relèveront que Hassan
II
menait une politique qui tenait la route. Basri dira à La Razon, concernant
la
démarche actuelle du palais à propos du Sahara-Occidental : «Ma conviction
personnelle est que nous nous sommes beaucoup éloignés de la solution. Il y
a eu
une déviation dangereuse et malsaine appelée troisième voie», appuyant que
la
solution du conflit n'est autre que «le référendum d'autodétermination». De
son
côté, Ali Lmrabet rappelle que Hassan II le «tyran» avait lui-même déclaré
que
«si les Sahraouis choisissaient l'indépendance, le Maroc serait le premier
pays
à recevoir sa représentation diplomatique». Tout laisse penser que les deux
hommes sont pour le libre choix du peuple sahraoui, Lmrabet cachant mal
cependant son souhait de voir «le Sahara toujours marocain». Sur le même
registre, Driss Basri déclare qu'il demeure convaincu que «le Maroc a tous
les
moyens pour gagner». Pour Lmrabet, l'indépendance du Sahara-Occidental
«plongerait sans aucun doute le Maroc dans une instabilité lourde de
conséquences».

Par Karima Bennour

In La Nouvelle République 11/Novembre/2004

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3. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-ESPAGNE-MAROC-STRATEGIE ECONOMIQUE
D'OCCUPATION
http://www.lematin.ma/economic/economic.asp?id=maeco&ida=7070

Forum maroco-espagnol sur les énergies renouvelables : D'importants parcs de
production seront créés dans plusieurs régions du Maroc

22.11.2004 | 16h21

La promotion des énergies renouvelables et son impact sur le développement
ont
été au centre des discussions du Forum maroco-espagnol organisé à Rabat.
Différents projets énergétiques de portée nationale et régionale ont été mis
en
ouvre grâce à la coopération entre le Maroc et l'Espagne. Ce Forum a pour
objectif de renforcer le partenariat entre les entreprises des deux pays.

"La coopération espagnole est présente dans des programmes d'énergies
renouvelables et d'efficacité énergétique aussi bien à travers les
organisations
publiques qu'à travers les institutions privées", souligne Mohamed Boutaleb,
ministre de l'Energie et des Mines.

En effet, la coopération entre le Centre de développement des énergies
renouvelables et l'Espagne a porté sur des thèmes innovants au niveau
technologique et à fort impact social, économique et environnemental.
L'échange
a été fructueux. Parmi les projets figure la réalisation du Gazoduc
Maghreb-Europe (GME) qui fait actuellement l'objet d'extension pour porter
sa
capacité, dès l'année prochaine, de 8,5 à 12,5 milliards de m3 par an.

En outre, les travaux sont en cours pour renforcer l'interconnexion des
réseaux
électriques marocain et espagnol qui permet d'optimiser le coût
d'approvisionnement en procédant aux échanges jugés opportuns. La mise en
ouvre
du projet de la centrale thermique à cycle combiné de Tahaddart d'une
puissance
de l'ordre de 400 MW est prévue au premier trimestre de 2005. Les sociétés
espagnoles sont impliquées dans la recherche pétrolière et la distribution
des
produits pétroliers au Maroc.

Des actions et des programmes promotionnels relatifs aux énergies
renouvelables
et à l'utilisation rationnelle de l'énergie ont été développés
conjointement.
"Ces actions s'inscrivent dans notre stratégie de développement durable du
secteur énergétique qui veille à assurer la garantie d'approvisionnement au
meilleur coût et la généralisation de l'accès à l'énergie", ajoute le
ministre
de l'Energie et des Mines. Ces actions sont appliquées tout en prenant en
compte
les impératifs de sécurité techniques des installations et de sauvegarde de
l'environnement, à travers notamment la promotion de technologies
énergétiques
propres comme celles liées au développement de l'utilisation du gaz naturel
ou
des énergies renouvelables.

Les applications de ce dernier créneau connaissent, en effet, une évolution
non
négligeable vu leur impact sur l'énergétisation rurale et la préservation de
l'environnement. Nombreux sont les domaines de ces applications. On peut
citer,
entre autres, les projets de nouveaux parcs éoliens, de centrales
thermosolaires
ou de cogénération, l'électrification décentralisée par systèmes solaires et
micro-centrales hydrauliques, le développement de services énergétiques de
proximité tant au milieu rural qu'urbain.

Ainsi, en matière d'électricité de puissance, la valorisation du potentiel
éolien "se traduira par la construction d'importants parcs de production
dans
plusieurs régions du Maroc". Le parc de 500 MW, réalisé au nord du pays,
produit
chaque année quelque 200 gWh. Deux nouveaux projets sont en préparation à
Essaouira et à Tanger. La mise en service de ces installations est prévue en
2006/2007. D'autres projets sont en prospection dans la région de Taza et au
niveau des provinces du sud.

Une centrale mixte thermoscope-gaz naturel est prévue dans la région
orientale
du pays, à Aïn Béni Mathar pour une puissance comprise entre 200 et 250 MW.
"Avec le lancement du programme sur les chauffe-eau solaires, nous visons
aussi
le développement du marché de capteurs solaires thermiques à hauteur de
40.000
m2 par an, le potentiel global étant estimé aujourd'hui à plus de 400.000
m2",
explique Mohamed Boutaleb. Pour sa part, la contribution de la composante
décentralisée dans le programme d'électrification rurale PERG, qui intéresse
150.000 foyers ruraux, atteindra 7 % à l'horizon 2007.

Le développement des énergies renouvelables est de nature à contribuer à
l'amélioration des conditions de vie de la population rurale, à la lutte
contre
la déforestation, à l'approvisionnement en eau par pompage pour les besoins
de
consommation et d'irrigation, à l'amélioration de la scolarisation et des
conditions de vie des femmes en milieu rural.

C'est pour cette raison que l'ambassadeur espagnol au Maroc loue la
coopération
entre les deux pays. "Les énergies renouvelables permettent de lutter contre
la
pauvreté. Les actions entreprises par le Maroc sont de nature à faciliter le
contact avec les différents acteurs. On espère que cette coopération se
renforce
davantage dans le futur".
Des experts et des responsables marocains et espagnols et des représentants
de
la société civile ont participé aux travaux du Forum.

Jihane Gattioui

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4. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-STRATÉGIE DE DÉSINFORMATION
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=regio&ida=40816

La radio régionale de Laâyoune a son site web : un nouvel espace de
communication

19.11.2004 | 15h14

Le lancement du site web de la station radio régionale de Laâyoune est une
initiative qui ouvrira de nouveaux horizons médiatiques et constitue un
nouvel
espace de communication rapprochant les provinces du sud du monde et un
moyen de
servir l'intégrité territoriale du Royaume.


Ce site "www.radiorl.ma" donne l'accès direct de ses utilisateurs aux
programmes
de la radio régionale de Laâyoune, tout en permettant d'élargir le champ de
diffusion des programmes de cette station à des régions qui ne la recevaient
pas, et d'offrir à ses auditeurs un service à la fois distingué et
interactif.
Ainsi, ce site revêt une grande importance dans l'espace audiovisuel
national,
car il présente un nouveau mode de communication devant, entre autres,
mettre à
nu la propagande des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.

Par ailleurs, l'avancée réalisée par la radio régionale de Laâyoune réside
dans
le fait que cette antenne se veut le porte-voix des provinces du Sud en
offrant
une large gamme de services à ses auditeurs et en particulier aux habitants
de
cette région du Royaume.

Le nouveau site web qui constitue un horizon médiatique supplémentaire pour
démasquer, en langue arabe et espagnole, les manouvres propagandistes des
ennemis de la cause nationale, présente plusieurs rubriques, à savoir :
"Equipe
de la chaîne", "Programmes", "Informations", "Mémo des auditeurs", " Musique
hassanie" et "Dossiers et Reportages", outre des fiches techniques sur le
profile de la radio, son historique, le menu de ses programmes, de ses
bulletins
d'information et de ses horaires de diffusion.

Animée par la volonté de créer un discours susceptible de rapprocher les
auditeurs des réalités et spécificités sociales, culturelles et
civilisationnelles des provinces du Sud, la radio régionale de Laâyoune,
étoffe
son site, d'extraits de bulletins d'informations quotidiens et d'une série
de
dossiers sur la Marche Verte et la question du Sahara ainsi que des
reportages
audio et des photos d'art du Sahara.

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http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=soc&ida=40917

Lancement à Marrakech du journal anglophone en ligne «Morocco Times.com»

21.11.2004 | 15h58

Othman El Oumeir : «ce site sera ouvert à différents points de vue et
traitera
de la vie politique, économique et sociétale du Maroc»
«On line» (en ligne) dans un premier temps, en attendant l'impression et la
publication plus tard sur papier. Une fenêtre sur le monde et une porte
d'accès
sur le Maroc pour la communauté anglophone et anglo-saxonne, une nouvelle
publication paraît. Morocco Times (www.moroccotimes.com) sera ainsi la
première
source d'information quotidienne en langue anglaise du Maroc.

Ce site sera lancé ce lundi 22 novembre à Marrakech à l'occasion de la tenue
des
Assises mondiales de la société de l'information.

«Le site web Morocco Times est conçu de manière à constituer un espace
ouvert,
défenseur de la démocratie, de la modernité et de la liberté», explique
Othman
El Oumeir, President du Groupe Maroc Soir, qui publie également «Le Matin du
Sahara et du Maghreb» en français, «Assahra Al Maghribia» en arabe et «La
Mañana» en espagnol.

«Il existe aujourd'hui au Maroc un énorme besoin d'informations en langue
anglaise», a souligné Othman El Oumeir. «Beaucoup de Marocains étudient
l'anglais dans le pays, et un grand nombre d'entre eux vivent dans des pays
anglo-saxons».

Le site web de Morroco Times dont la devise est "Le journal local à la
perspective globale" sera renouvelé quotidiennement de manère à assurer une
couverture objective des évènements au Maroc et dans le Maghreb. Il traitera
également de l'actualité internationale et fournira un point de vue marocain
sur
les évènements et les débats mondiaux.

"Ce site sera ouvert à différents points de vue et traitera tous les aspects
de
la vie quotidienne au Maroc, de la politique à la société en passant par
l'économie et la culture", a par ailleurs souligné Othman El Oumeir.

Basé à Casablanca, Morocco Times est géré par une équipe internationale dont
la
formation va au-delà du simple journalisme, avec des études en
communication, en
archéologie, en traduction, en finances, en sport, en littérature, en
religion
et en culture.

Le site web, www.moroccotimes.com, est inauguré aujourd'hui à Marrakech, à
l'occasion de la Conférence internationale de suivi du sommet mondial sur la
société de l'information qui regroupe les experts des pays arabes, africains
et
de deux rives de la méditerranée pour se pencher sur le devenir de la
société de
l'information.

La conférence, dont la couverture et le suivi seront assurés durant trois
jours
par l'équipe de Morocco Times, traitera du rôle et de la place des médias
dans
la société de l'information en Afrique et dans les pays arabes. Des
professionnels des médias, des membres d'organisations non gouvernementales
spécialisées dans les questions de la liberté d'expression et de la liberté
de
presse ainsi que des enseignants du monde entier participeront à cette
rencontre.

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5. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-DROITS HUMAINS-CONTRE OFFENSIVE MAKHZENIENNE
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44450

Association «Araï» : Appel à faire face aux adversaires du Maroc
(11/22/2004)

L'Association «Araï» pour la défense de la marocanité du Sahara et des
séquestrés de Tindouf a dénoncé certaines tentatives et thèses
"tendancieuses"
visant à porter "atteinte" à la "marocanité" du Sahara et à "l'intégrité
territoriale" du Royaume.
L'Association précise dans un communiqué, que ces thèses "tendancieuses"
véhiculées par certains individus à la solde du courant des droits de
l'Homme
dans les provinces du Sud, tentent de faire la propagande des thèses
politiques
qui ne sont autres que l'un «des auxiliaires qui alimentent le rang
'séparatiste' soutenus par l'Algérie et hostiles à la thèse unioniste».
L'Association, dont le siège est à Dakhla-Villa Cisneros, affirme que les
prétendues organisations de défense des droits de l'Homme fondées par ces
individus, «profitant de l'ouverture politique inaugurée par SM le Roi
Mohammed
VI», sont exploitées par les "séparatistes" du Polisario sur le plan
médiatique
dans le but d»ouvrir une brèche dans notre front intérieur pour ériger une
influence négative sur la force et la fermeté de "l'unanimité nationale"
autour
de notre "intégrité territoriale"».
Le communiqué relève également l'exploitation malsaine des "séparatistes" de
l'ignorance de certains jeunes sahraouis de l'histoire du militantisme de
leurs
pères et grands-pères et de la vérité et la réalité du Polisario en vue de
«faire passer et marchander sa thèse politique séparatiste sous le prétexte
de
défense des droits de l'Homme».
L'Association, qui «dénonce ce genre d'agissements malsains qui visent à
saper
les efforts des potentialités des provinces du Sud», invite l'ensemble des
forces vives de la nation, intellectuels, écrivains, journalistes,
sensibilités
politiques et acteurs de la société civile à mettre en échec les tentatives
des
ennemis de "l'intégrité territoriale" du Maroc.


Une famille "marocaine" "détenue" à Tindouf "regagne" la "mère patrie"

Par ailleurs, en réponse à l'appel royal «la Patrie est clémente et
miséricordieuse», une famille marocaine de 7 personnes issue des provinces
du
Sud du Royaume a regagné, récemment, la Mère Patrie après avoir été en
détention
dans les camps de Tindouf au Sud de l'Algérie.
Il s'agit de la famille de M. Mohamed Cheikh Dakhil, issu de la tribu
Rguibat,
accompagné de sa femme Mme Ana Moussaoui et de leurs cinq fils.
Cheikh Dakhil occupait le poste de responsable de la direction technique au
ministère de l'Information de la "pseudo «RASD»".

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6. SAHARA-ESPAGNE-CANARIES-LOBBY PRO MAROCAIN EN ESPAGNE
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=40946

Soucieux de rapprocher les sociétés civiles du Royaume et de l'Archipel :
Les
Canariens avouent leur méconnaissance du Maroc

22.11.2004 | 15h54

Les Canariens avouent volontiers leur méconnaissance des réalités du Maroc
et
veulent se défaire de cette image pour se rapprocher davantage de la société
civile marocaine.


Ainsi, soucieux d'avoir une information "à la source" sur le Royaume,
contraire
à celle à sens unique véhiculée par la presse canarienne et espagnole en
général, l'"Association canarienne des études de la globalisation" (ACEG),
une
ONG parmi les plus actives sur l'Archipel des Canaries, a invité des acteurs
de
la société civile marocaine pour participer à un séminaire sur les relations
avec l'Afrique qui a réuni plusieurs journalistes et universitaires.

"Malheureusement, les Canariens ont une grande méconnaissance de la réalité
marocaine", reconnaît d'emblée le coordonnateur général de l'ACEG, Esteban
Velazguez Guerra en déplorant le manque de contacts entre la société civile
du
Maroc et des Canaries.

Pour ce prêtre, très engagé dans le dialogue entre les cultures et les
religions, "la société civile canarienne reçoit régulièrement une image
négative
du Maroc à travers la presse locale".

En effet, que ce soit sur le plan de l'immigration, du Sahara ou de la
femme, le
Maroc est présenté dans les différents médias sous une image tronquée ne
reflétant nullement la réalité. Mais les canariens élèvent, de plus en plus,
leur voix pour réclamer de leurs médias une couverture objective de la
réalité
marocaine et de l'Afrique en général et souhaitent une meilleure
compréhension
du Royaume ainsi qu'un grand rapprochement avec ce pays avec lequel ils ont
entretenu de bonnes relations à travers l'Histoire et qui se trouve être le
plus
proche de leur archipel.

"Les Canariens ont eu durant plusieurs siècles des relations spéciales avec
le
Maroc dans le domaine du commerce et de la pêche et des liens humains très
étroits", a déclaré à la MAP, M. Guerra, tout en insistant sur la nécessité
de
multiplier les contacts et les échanges entre les différents acteurs de la
société civile des deux bords, en particulier entre les journalistes.

Cette obstination de la presse canarienne à entretenir une image négative du
Maroc est également dénoncée par Catherine Hernandez, la responsable de
l'ACEG à
Tenerife, l'une des sept îles de l'archipel des Canaries. "Les Canariens
reçoivent du Maroc une image négative à travers la presse et ils sont avides
d'une information diversifiée", a-t-elle fait remarquer en mettant l'accent
sur
les relations historiques "très étroites" entre les Canaries et le Royaume.
"Nous voulons avoir une connaissance approfondie de la réalité marocaine et
c'est pour cette raison que nous avons invité des acteurs de la société
civile
marocaine à ce séminaire", explique-t-elle.

Les officiels et les hommes d'affaires, eux, ont déjà entamé ce
rapprochement
avec le Maroc avec la multiplication des séjours à Rabat de hauts
responsables
canariens, dont la dernière en date est celle en mai dernier, du chef du
gouvernement autonome de l'Archipel, M. Adan Martin et la présence, de plus
en
plus, marquée des entreprises canariennes dans l'économie marocaine. "Nous
ne
ferons pas marche arrière dans notre rapprochement avec le Maroc et ce
processus
est irréversible", a assuré le directeur général des relations avec
l'Afrique au
sein du gouvernement autonome des Iles Canaries, Luis Padilla Macabeo.

Et comme l'a confié à la MAP ce responsable, en marge de sa participation à
ce
séminaire à Tenerife, "les rencontres se multiplient, les entreprises
canariennes sont, de plus en plus, présentes sur le marché marocain et la
coopération se renforce et je crois que nous sommes dans la bonne
direction". En
effet, sur le plan économique, plus d'une vingtaine d'entreprises
canariennes
sont déjà présentes sur le marché marocain, notamment dans la région
d'Agadir où
elles s'activent dans les secteurs de la pêche, de l'agro-alimentaire et de
l'urbanisme. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Archipel restent
faibles mais les Canariens sont convaincus que les deux parties pourraient
faire
mieux.

Animés de cette conviction et de cette volonté de renforcer leur présence au
Maroc, ils viennent d'installer une délégation commerciale à Agadir et les
chambres de commerce des Canaries et des provinces du Sud multiplient les
contacts pour sceller des partenariats ou monter des projets communs dans
plusieurs domaines.

Mais tout le monde aux Canaries insiste sur l'implication de la société
civile
pour compléter ce travail des hommes d'affaires et des responsables
politiques
et affermir la compréhension mutuelle. " Il faut que les sociétés civiles,
de la
même façon que les hommes d'affaires, travaillent ensemble pour améliorer la
compréhension entre le Maroc et les Iles Canaries", souligne M. Macabeo.

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http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/teneriffe_maroc.htm

Le rapprochement avec le Maroc est "irréversible", selon un haut responsable
canarien

Envoyé spécial : Mohamed Touzani

Tenerife (Espagne), 19/11/04 - Le gouvernement autonome des Iles Canaries a
fait
savoir qu'il ne ferait pas "marche arrière" dans son rapprochement avec le
Maroc, précisant que ce processus est "irréversible".

"Le processus de rapprochement avec le Maroc a démarré bien avant la
dernière
visite au Royaume du chef du gouvernement autonome des Iles Canaries et ce
processus ne fera pas marche arrière", a confié à la MAP le directeur
général
des relations avec l'Afrique au sein de ce gouvernement, M. Luis Padilla
Macabeo.

"C'est un processus irréversible", a précisé ce responsable qui était
interrogé
à Tenerife, l'une des sept îles de l'archipel des Canaries, en marge de sa
participation à un séminaire sur les relations avec l'Afrique, organisée par
l'ONG locale,"l'Association canarienne des études de la globalisation".

Il a fait remarquer que durant les dernières années, "il y avait un
rapprochement très fort entre les sociétés civiles, les hommes d'affaires et
les
institutions du Maroc et des Iles Canaries".

M. Macabeo se rend fréquemment au Maroc où il accompagne les entreprises
canariennes qui prospectent le marché marocain ou qui investissent déjà dans
le
Royaume. Il a également fait partie de la délégation qui a accompagné le
chef du
gouvernement autonome des Iles Canaries, Adan Martin, lors de son séjour en
mai
dernier à Rabat.

Ainsi, sur le plan économique, plus d'une vingtaine d'entreprises des
Canaries
sont déjà présentes sur le marché marocain, notamment dans la région
d'Agadir où
elles s'activent dans les secteurs de la pêche, de l'agro-Alimentaire et de
l'urbanisme.

Selon des statistiques de 2002, les Iles Canaries ont importé du Maroc
l'équivalent de 24 millions d'euros, alors que les exportations canariennes
vers
le Royaume ont dépassé les 55 millions d'euros.

Soucieux de doper leurs échanges commerciaux avec le Maroc, les Iles
Canaries
ont installé une délégation commerciale à Agadir.

Le responsable canarien s'est félicité de cette "relance positive" imprimée
aux
relations avec le Maroc ces dernières années.

"Après la visite extraordinaire du chef du gouvernement des Iles Canaries et
celle du président du gouvernement espagnol au Maroc, il y a une relance
positive de la coopération entre les deux parties et il existe beaucoup de
projets communs qui marchent",a-t-il relevé.

"Les rencontres se multiplient, les entreprises canariennes sont de plus en
plus
présentes sur le marché marocain et la coopération se renforce, et je crois
que
nous sommes dans la bonne direction", s'est félicité le responsable
canarien.

M. Macabeo a rappelé les "bons rapports" qui ont existé à travers l'histoire
entre le Maroc et les Iles Canaries dans les domaines de la pêche et du
commerce
et invité les sociétés civiles marocaine et canarienne à oeuvrer pour
renforcer
la coopération et le rapprochement entre les deux parties.

"On est de la même de la région et il faut que les sociétés civiles, de la
même
façon que les hommes d'affaires, travaillent ensemble pour améliorer la
qualité
de vie de nos populations", a-t-il dit.

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7. SAHARA-ESPAGNE

http://www.jeune-independant.com/display.php?articleId=11703

Qualifiant d'«importante» la rencontre entre Mohamed Abdelaziz et Rodriguez
Zapatero

Le Front Polisario veut une position claire de Madrid à propos du plan Baker

par Hamidou B.
Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, doit
rencontrer la semaine prochaine à Madrid Mohamed Abdelaziz, président de la
RASD
(République arabe sahraouie démocratique). Cette rencontre, la première du
genre, s'inscrit, selon une source sahraouie, dans le cadre de «la volonté
du
gouvernement (espagnol) de résoudre le problème du Sahara occidental».

Qualifiant cette rencontre d'«importante», le Front Polisario compte mettre
les
Espagnols face à leur responsabilité historique dans ce conflit de
décolonisation. A la veille de cette rencontre, Mohamed Abdelaziz a expliqué
dans un entretien accordé au quotidien espagnol El Mundo que les Sahraouis
souhaitent que le gouvernement de Zapatero soit «sincère et clair» dans son
intention d'appuyer l'organisation d'un référendum d'autodétermination au
Sahara
occidental tel que prévue dans le plan Baker.

«Depuis l'installation du gouvernement socialiste, nous assistons à une
fluctuation incompréhensible de la diplomatie espagnole. Un jour, le
ministère
des Affaires étrangères assure appuyer le plan Baker et, le jour suivant, il
soutient le contraire.

Une semaine, il déclare que le plan Baker est la voie, et l'autre il évoque
la
nécessité de procéder à des ajustements (de ce plan)», a relevé le président
sahraoui. Le plan Baker est «un paquet à prendre ou à laisser», a noté le
président de la RASD.

«Le Front Polisario n'acceptera «aucun ajustement» qui altérerait ce plan»,
a-t-il soutenu. «Nous avons négocié avec James Baker durant des années,
parfois
en nous affrontant à lui, et à la fin nous avons accepté son plan. Nous ne
pouvons pas être d'accord maintenant pour permettre à l'autre partie de
modifier
ce que nous avons dû négocier âprement durant tant d'années», a-t-il
affirmé.

A propos de la reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud, Mohamed
Abdelaziz
a indiqué que cette reconnaissance est due à l'attitude des responsables
marocains. «Ce sont eux qui se sont écartés du chemin tracé par le défunt
roi
Hassan II depuis 1981 pour organiser un référendum d'autodétermination du
peuple
sahraoui.

[...]. Ce sont eux qui ont rompu le consensus», a-t-il affirmé. Il a révélé
que
le royaume du Maroc, après avoir proposé au président sud-africain Thabo
Mbeki
une rencontre entre les représentants du palais royal et le Front Polisario,
pour «négocier directement» a finalement décidé de ne pas assister à la
réunion
qui devait se tenir les 5 et 6 septembre à Pretoria, en présence de
représentants des Nations unies.

Le président de la RASD n'a pas écarté l'option de la lutte armée. «Le
retour
aux armes est une «probabilité» mais il y en a d'autres, qualifiant de
«compréhensible» l'envie des jeunes Sahraouis à reprendre les armes. «Ils
attendent le référendum depuis 1991.

Le comportement des responsables marocains est dangereux [...] je suis
convaincu
que si le roi Hassan II n'était pas décédé en 1999, le conflit serait
(aujourd'hui) résolu», a-t-il estimé.

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8. RASD-ALGÉRIE
http://www.aps.dz/fr/pageview.asp?ID=76355
http://www.elmoudjahid.com/pdf/2004/11/23/html/cooperation.htm#12

Education: les ministres algérien et sahraoui font le point sur la
coopération
bilatérale

[Aps 22/11/04] Alger - Le ministre de l'éducation nationale (MEN), Boubekeur
Benbouzid, et le ministre de l'éducation et de l'enseignement supérieur de
la
République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Bachir Mustapha, ont fait le
point lundi sur la coopération bilatérale dans le domaine de l'éducation,
indique un communiqué du MEN. L'entretien entre les deux responsables a
permis
également, d'"impulser le développement" de cette coopération, "notamment en
matière de formation et de recyclage des enseignants sahraouis, de
scolarisation, d'hébergement et de couverture sanitaire des élèves, de
fourniture de manuels et d'outils didactiques ainsi qu'en matière d'appui à
des
projets de construction d'infrastructures scolaires", précise la même
source.

Le ministre sahraoui a saisi cette opportunité pour "exprimer la
reconnaissance
et la satisfaction des autorités et du peuple sahraouis pour l'aide apportée
aux
élèves et aux enseignants sahraouis", ajoute le communiqué.

Pour sa part, M. Benbouzid a réitéré "l'entière disponibilité de son
département
ministériel à contribuer au renforcement de l'appui dans le domaine
éducatif",
selon la même source.

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9. SAHARA-MAROC
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44449

Dossier saharien : La situation démocratique au Maroc favorise le dialogue

(11/22/2004)

M. Mohamed El Yazghi, premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces
Populaires (USFP), a affirmé que la transition démocratique «prometteuse» et
l'environnement démocratique, propice au développement économique, social et
culturel que connaît le Maroc favorisent le dialogue et la négociation pour
arriver à un règlement de la question du Sahara "marocain".
Intervenant devant le conseil de l'Internationale Socialiste (IS) qui s'est
tenue dernièrement à Johannesburg, en Afrique du sud, M. El Yazghi a déclaré
qu'»un projet de société démocratique et moderniste basé sur une culture des
droits de l'Homme, la solidarité, la réhabilité de la femme, la tolérance,
est
progressivement mis en place depuis 1998 « au Maroc.
Après avoir rappelé la mise en place de l'Instance Equité et Réconciliation,
le
premier secrétaire de l'USFP a ajouté que «cet environnement démocratique,
propice au développement économique, social et culturel, favorise également
le
dialogue et la négociation pour arriver à un règlement de l'affaire du
Sahara».
Il a réitéré à cette occasion que son parti se félicite de la dernière
résolution du conseil de sécurité de l'ONU du 27 octobre dernier qui proroge
la
mission de la MINURSO jusqu'en avril 2005 et demande aux parties et aux
Etats de
la région de coopérer pleinement avec les Nations Unies et le représentant
personnel du Secrétaire Général «pour mettre fin à l'impasse actuelle et
parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement
acceptable».
M. El Yazghi a, par ailleurs, appelé l'IS à agir afin que les négociations,
entre Palestiniens et Israéliens puissent reprendre sur la base de la
Feuille de
route, négociations qui permettraient aux Palestiniens de construire leur
Etat
avec Al Qods comme capitale.
Abordant la question irakienne, il a déploré que la situation en Irak reste
des
plus dramatiques avec la guerre d'occupation qui continue, et le terrorisme
qui
frappe aveuglement.
«Nous ne devons que regretter que la responsabilité totale n'a pas été
donnée
aux Nations Unies pour conduire cette phase transitoire, reconstruire le
pays et
mettre fin à l'occupation», a dit M. El Yazghi qui invite l'IS à prendre
toutes
ses responsabilités afin que les pays du Moyen Orient puissent vivre en
paix,
dans la liberté, la démocratie et le progrès.

----------->
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44435&categorie=National

Rabat : Table ronde du PPS sur le Sahara "marocain"

(11/19/2004)
Le front intérieur véritable parade face aux appétits d'Alger

Depuis presque trente ans, l'Algérie s'opposait farouchement à l'intégrité
territoriale du Maroc en se cachant derrière, soi-disant, le principe des
droits
des peuples. Or, les causes réelles de ce conflit relèvent d'une vision
hégémonique du voisin dans la région du Maghreb. Tous les plans de règlement
de
l'ONU ont été avortés pour aboutir à une situation d'impasse. Vision non
partagée actuellement par les grandes puissances concernées par ce conflit.
Ces derniers temps, l'affaire du Sahara a connu des développements
inquiétants:
reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud et le vote de la 4e
commission de
l'ONU d'une résolution soufflée par l'Algérie.
En vue d'apporter des éclaircissements sur l'objectif et les motivations des
manouvres algériennes dans le passé et aujourd'hui, la section centrale du
PPS à
Rabat a organisé une conférence-débat animée par Abdelmoughit Benmessoud
Tredano, professeur à l'université Mohammed V, qui a déjà réalisé des écrits
et
des publications sur la question du Sahara.
Lors de son intervention d'orientation, Ismaïl Alaoui, secrétaire général du
parti, a tenu à apporter un éclairage sur un certain nombre de questions
d'aspect historique confirmant le "fondement" et la "légalité" de la cause
marocaine.
En effet, concernant le problème des frontières, le secrétaire général a
souligné qu'en cas d'application de l'approche algérienne, le Maroc serait
certainement décomposé en plusieurs micro-états. Le Maroc pourra de sa part,
alors, reposer le principe des frontières héritées de l'époque coloniale.
Quant au principe des droits des peuples avancé sans cesse par l'Algérie,
Ismaïl
Alaoui s'est interrogé s'il y avait effectivement un peuple sahraoui avant
l'occupation espagnole réclamant son indépendance du Royaume.
A travers ce déblayage historique, le S.G. juge utile de lancer un débat
serein
et transparent entre les deux peuples frères, algérien et marocain, afin de
mettre un terme aux séquelles du passé.
Mais, face aux développements inquiétants de la question nationale durant
ces
derniers temps, la vigilance est de mise, rappelle toutefois l'orateur.
«Cette situation devrait interpeller les forces vives du pays en vue
d'ouvrer
ensemble pour la consolidation du front intérieur à travers le renforcement
du
processus démocratique», a conclu le Secrétaire général.

Dans son exposé, le professeur Tredano a essayé d'expliquer les positions
des
grandes puissances envers la question du Sahara. Cela à travers une lecture
de
l'apport des différents plans de règlement de l'ONU.
Ces positions, en particulier celle des U.S.A, changent en fonction des
intérêts
de chaque pays dans la région.
A cet égard, le conférencier s'interroge sur les raisons du revirement
radical
de ce pays en épousant le plan Baker II. Au moment où le plan antécédent
Baker I
(solution politique) a fait l'objet d'un soutien de la part de la communauté
internationale, conjugué à une garantie de la part des Américains et des
Français.
Actuellement, il semble que ces derniers, avec les Espagnols, sont
convaincus de
la nécessité de la stabilité de la région dans son ensemble et ce, pour
assurer
la sauvegarde de leurs intérêts dans le pays du Maghreb.
Leur neutralité lors du vote de la 4e commission de l'ONU constitue alors un
message fort au Maroc et à l'Algérie pour trouver une solution négociée
entre
eux au conflit.
De même, cette lecture analytique des plans de règlement onusiens a permis
de
mettre en lumière les sept péchés de l'ONU selon Tredano, et également les
griefs de la diplomatie marocaine.

N. EL AISSI

*************
Deux questions à Abdelmoughit Benmessoud Tredano


En marge de cette rencontre, le professeur Tredano a bien voulu nous
accorder
l'entretien suivant dans lequel sont développés d'autres aspects de
l'affaire du
Sahara "marocain".

- Pouvez-vous nous rappeler les origines réelles de ce conflit qui n'a que
trop
duré ? La recherche par l'Algérie d'un accès direct vers l'atlantique est
souvent avancée.
- La recherche de cet accès n'est qu'un objectif. Par contre, les origines
sont
d'ordre historique et politiquo-diplomatique.
Normalement, le conflit du Sahara devrait trouver sa fin au moment de son
déclenchement.
Mais l'Algérie s'est opposée au retour du Sahara au Maroc. Malheureusement,
les
Algériens nourrissent un complexe vis-à-vis du Maroc. On ne dit pas ça parce
que
nous sommes des Marocains. Il faut rappeler que l'Algérie n'a jamais
constitué
une entité autonome, contrairement au Maroc. Ce dernier, depuis
l'installation
de Moulay Driss, était toujours une entité étatique relativement structurée.
Il
faut évoquer également le problème des frontières. L'Algérie n'a pas honoré
ses
engagements pris par son leader de l'époque, Ferhat Abbas, lors de sa visite
au
Maroc en 1961.
Ce différend frontalier va conduire à la guerre des sables en 1963,
qualifiée
par le président Ben Bella de «Hougra».

- L'Espagne dispose-t-elle d'une vision stratégique envers la question du
Sahara, ou sa position change avec la couleur du parti au pouvoir ?
- Cette question nécessite une analyse à deux niveaux : la société civile et
les
gouvernements. Pour la société civile espagnole, en particulier chez
l'élite, on
enregistre une position favorable à la thèse du Polisario.
Ceci n'est pas par conviction, mais plutôt, en particulier, par manque de
présence et d'efforts de communication de la part de la diplomatie marocaine
face à un activisme permanent des adversaires. Par contre, au niveau du
gouvernement actuel, on constate un recentrage positif de la position
espagnole
après un alignement systématique à la thèse algérienne durant l'époque
d'Aznar.
Mais il ne faut pas attendre un changement radical en faveur du Maroc.
A ce propos, doit-on rappeler que l'Espagne comme la France ont des intérêts
dans les deux pays. Pour cela, ils déploient des efforts en vue de pousser
le
Maroc et l'Algérie à trouver une solution négociée au conflit.

. M. Tredano est professeur et ancien chef du département de droit public,
Université Mohammed V, Rabat Suissi et auteur de nombreux articles et
ouvrages
portant sur des questions internes et internationales. Parmi ses ouvrages,
on
peut citer :
* Le Sahara marocain, une décolonisation pas comme les autres (1991)
* La question saharienne. Du référendum à la troisième voie (2002)

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10. MAURITANIE-PETROLE
http://www.mapeci.com/680/actualite.htm

Cession de 9% de participation au champ pétrolier Chinguetti
Le Pétrole mauritanien a-t-il été bradé ?

En élaborant une stratégie de recherche minière, le Gouvernement mauritanien
s'est inspiré de toutes les expériences antérieures dans le domaine.
La démarche entreprise avec les partenaires visait entre autres objectifs,
de ne
pas tomber dans des erreurs et assurer le maximum de profit au pays. Le
contrat
de partage de production d'hydrocarbures entre le Gouvernement mauritanien
et la
société Woodside Mauritania PTY.LTD en est une illustration éloquente.
En effet, le contrat de production, dans son article 10.3 stipule que la
tranche
de production totale journalière de pétrole brut revenant au Gouvernement
mauritanien est de :
Inférieure à 25 000 barils/j : 30%
de 25 000 à 75 000 barils/j : 35%
de 75000 à 100 000 barils/j : 40%
Supérieure à 100 000 barils/j : 50%
Le projet de développement du champ pétrolier " Chinguetty " qui nous
intéresse
est dans la tranche de 75 000 barils/j.
Le régime fiscal du contrat de partage garantit aussi les intérêts du pays,
car
dans son article 11.1, il soumet les bénéfices nets que le contractant
retire de
l'ensemble de ses opérations pétrolières sur le territoire de la République
Islamique de Mauritanie à un impôt direct de 25% (vingt cinq pour cent).


Découverte de Chinguetty
La découverte du champ pétrolier de Chinguetty le 13 mai 2001, va ouvrir des
perspectives importantes pour la Mauritanie. La mise en évidence d'un
gisement
de 123 millions de barils de pétrole brut, avec une production journalière
de 75
000 barils, nécessitent des investissements importants que le pays ne peut
supporter avec des fonds propres.
Après les études économico-financières et pour lever toute équivoque, la
part du
Gouvernement mauritanien dans le champ en question en plus des impôts et
taxes
sera de 898 millions de dollars américains avec un baril à 25 dollars soit
plus
de 55 % et deux milliards cent millions de dollars (2.100.000.000 $) avec un
baril à 40 dollars.
Quant à Woodside et ses partenaires, ils recevront 611 millions de dollars
si le
baril est à 25 dollars et 1.187.000.000 un milliard deux cent millions de
dollars avec un baril à 40 dollars.


Exploitation de Chinguetty
Dans son article 21, le contrat de partage de production offre au
Gouvernement
mauritanien la possibilité de " participer aux risques et aux résultats des
opérations pétrolières ". Cette participation pourra s'exercer " soit
directement soit par l'intermédiaire d'une entreprise nationale, contrôlée
par
l'Etat mauritanien. soit un établissement public existant ou créé à cet
effet ".
" La participation du Gouvernement à l'intérieur d'un périmètre
d'exploitation
représentera une part d'intérêts indivis " tel que définie à l'article 21.3
du
contrat de partage. Le pourcentage maximal est déterminé ainsi :
* douze pour cent (12%) initialement tel que prévu à l'article 21.4
(notification de la participation au plus tard six mois à compter de la date
d'octroi de l'autorisation exclusive d'exploitation) ;
* seize pour cent (16%) lorsque la production régulière de pétrole brut du
dit
périmètre d'exploitation aura atteint soixante quinze mille barils (75
000/jour).
Dans le cadre de la future exploitation du champ pétrolier Chinguetty et en
conformité avec le contrat de partage, le Gouvernement a créé par décret le
projet de développement du champ pétrolier de Chinguetty dont le mode de
fonctionnement est défini par le décret n°039/2004 du 19 avril 2004.
Le projet Chinguetty d'une durée de vingt mois à compter du 19 avril 2004, a
été
délégué par l'Etat mauritanien pour exercer à sa place la participation à
12%
douze pour cent dans l'exploitation du champ pétrolier de Chinguetty de 123
millions de barils et dont la production s'étalera sur huit à neuf ans à
compter
de novembre 2005.


Pourquoi la cession de 9 % ?
Le projet Chinguetty devait mobiliser plus de 100 millions de dollars pour
participer à l'exploitation du champ pétrolier en question. Le ministère des
Mines avait les options suivantes : participer avec des fonds propres,
s'endetter ou céder une partie des 12%.
La dernière option a été privilégiée pour des raisons économiques et
stratégiques.
Dès la prise de décision de la cession des 9% des parts du projet dans le
champ
Chinguetty, des rumeurs folles ont circulé, parlant du bradage pur et simple
du
pétrole mauritanien avant sa production !
Le pétrole mauritanien a-t-il été bradé?
Que représentent les neuf pour cent (9%) et comment ont-ils été cédés ?
Dans le souci de trouver un partenaire stratégique, le projet Chinguetty a
engagé une action vis-à-vis des sociétés intéressées par les 9% de l'or noir
mauritanien dès la fin juillet 2004. Ainsi, les sociétés Repsol (Espagne),
Al
Thani (Dubaï), Kufpec (Koweït) et Sterling PLC (Royaume-Uni) ont fait des
propositions pour la cession. La meilleure offre était celle de Sterling PLC
avec 134 millions de dollars dont un bonus de 4 millions de dollars
américains.
N'ayant pas été satisfait des offres, le projet a élargi la consultation à
d'autres grandes sociétés comme Mitsubishi (Japon), CEPSA (Espagne), Hydro
oil
(Norvège), SONATRAC (Algérie), Energy Africa (Afrique du Sud) Talisman
Energy
(Canada), Santos (Australie). La consultation a été clôturée le 13 septembre
2004 à 16 heures de Nouakchott.
La meilleure offre retenue était celle de Sterling PLC avec 15,5 millions de
dollars de bonus et 130 millions de dollars comme prix des 9% cédés.
Le contrat a été signé le 26 octobre 2004 et la partie mauritanienne
assistée
par le cabinet londonien ASHRST qui détient déjà le bonus avec une
confirmation
d'une lettre de crédit de 130 millions de dollars par une banque de premier
ordre européenne au profit du ministère des Mines. En outre ce contrat est
garanti par une société d'assurances londonienne du nom de Evolution
Securities
LTD. Pour des spécialistes du pétrole interrogés par Nouakchott-Info, la "
cession des neuf pour cent (9%) permettra au projet Chinguetty de couvrir
largement sa participation à l'exploitation du champ pétrolier Chinguetty et
lui
offrira d'être le deuxième partenaire de Woodside et de siéger au Joint
operating Agreement. Et selon ces spécialistes cette opération permettra aux
Mauritaniens, avec le contrat avec Sterling PLC, de " former les cadres
nationaux et de bénéficier de l'assistance technique d'un partenaire
stratégique
". Par ailleurs et selon les mêmes spécialistes " la participation de
Sterling
étant dégressive, le représentant du gouvernement mauritanien retrouvera au
bout
de deux ans et demi une part égale à 9% des 12 % sans oublier la part du
Gouvernement avec les impôts définis par le contrat de partage et qui sont
plus
de 55 šde la totalité des recettes du Champ pétrolier de Chinguetti".

Cheikhna Ould Nenni

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11. "DÉMOCRATIE À LA MAROCAINE
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=32559&provenance=newslet\
ter&bloc=01

MAROC - La parole aux victimes des années de plomb

Rabat va permettre aux victimes du régime de l'ancien roi Hassan II de
témoigner, à la télévision marocaine, des sévices qu'elles ont subis.
Mohammed VI accepte ainsi de mettre au jour la part d'ombre du règne de son
père. Cependant, il n'a pas empêché les exactions de continuer sous son
règne.

Hassan II en 1961 - AFP

Rétablir la vérité et réhabiliter les victimes. Telle est en substance la
mission à laquelle compte s'atteler l'Instance marocaine équité et
réconciliation (IER) à travers une série d'auditions publiques au cours
desquelles d'anciennes victimes témoigneront des violations des droits de
l'homme
que le Maroc a connues entre 1956 et 1999. Inspirée d'expériences similaires
menées au Pérou, au Timor-Oriental et en Afrique du Sud, l'initiative est
inédite dans le monde arabe.

Chargée de recueillir les témoignages et d'indemniser les victimes, l'IER se
déplacera dans tout le royaume pour entendre près de 200 personnes. Depuis
le soulèvement du Rif, écrasé par Hassan II en 1958, jusqu'aux
incarcérations arbitraires des indépendantistes du Sahara, en passant par la
répression brutale des révoltes populaires de 1981 à 1990, ces victimes
viendront témoigner pendant deux mois de leur vécu sous les années de plomb.
"Les séances se dérouleront 'en toute liberté', elles seront publiques et
retransmises par les médias audiovisuels : chaque témoin présentera son
récit personnel lors d'une séance de vingt minutes pendant laquelle aucune
question ne lui sera posée, et son témoignage ne fera l'objet d'aucun
commentaire. Chaque victime s'exprimera dans la langue de son choix, selon
son propre style de narration, et pourra se faire accompagner de membres de
sa famille", rapporte le quotidien marocain Le Matin.


"Les auditions publiques sont une pratique courante dans les instances de
vérité internationales. Elles jouent un rôle de sensibilisation et
d'éducation
pour éviter que les violations des droits de l'homme ne se reproduisent.
C'est
une sorte de catharsis", résume pour L'Economiste, de Rabat, Driss Benzekri,
un ancien militant marxiste qui avait été emprisonné sous Hassan II et que
le roi Mohammed VI a nommé à la tête de l'IER en janvier 2004.

"Depuis sa mise en place, plus de 22 000 dossiers de violations des droits
de l'homme ont été transmis à l'IER, qui a accueilli près de 4 200 victimes
et ayants droit", estime le quotidien marocain. L'initiative permettra donc
non seulement, d'un point de vue humain, de libérer la parole des victimes,
mais aussi, d'un point de vue scientifique, de rétablir la chronologie
historique de tous les événements qui ont agité le Maroc contemporain.

"Si, d'une part, il s'agit de donner l'opportunité aux victimes de
s'exprimer
publiquement pour qu'elles puissent libérer leur souffrance et surmonter les
séquelles, d'autre part, il est nécessaire d'ouvrir un débat national sur ce
qui s'est passé et de le resituer dans son contexte historique", explique
précisément Driss Benzekri au journal espagnol El País.

Parallèlement à ces auditions, la télévision diffusera en effet plusieurs
programmes thématiques organisés par l'IER, avec la participation
d'historiens,
de médecins, de militants des droits de l'homme et d'experts, sur les
violations commises dans leurs aspects juridique, historique, politique et
psychologique. Et selon l'hebdomadaire Tel Quel, "la première - qui
précédera le démarrage des audiences - devrait même être consacrée à
l'affaire
Ben Barka, le principal opposant au roi Hassan II, enlevé à Paris en 1965,
qui, selon plusieurs éléments de l'enquête ouverte en France en 1975 pour
'assassinat', aurait été torturé à mort par des responsables des services
marocains".

A propos de cette affaire, et à l'heure où la ministre française de la
Défense, Michèle Alliot-Marie, a ordonné la levée du secret défense sur 73
documents liés à la disparition de Ben Barka, l'hebdomadaire s'interroge sur
la possibilité de consulter les archives marocaines officielles susceptibles
de contenir des éléments d'information. "Epineuse question que celle de leur
accès, encore récemment soulevée par Human Rights Watch dans son rapport sur
les droits de l'homme au Maroc, où l'ONG s'interrogeait en effet sur
l'absence
d'obligation, pour les services de l'Etat marocain, de collaborer avec
l'IER",
indique l'hebdomadaire.

Or, précisément, "l'objectif de la reconnaissance publique des exactions
commises sous le règne d'Hassan II n'est pas seulement d'obtenir la
réhabilitation des victimes, mais aussi, et surtout, d'éduquer l'Etat
marocain au respect des libertés individuelles", affirme Abdel Hay Mouden,
membre de l'IER, dans El País. Et le quotidien espagnol de rappeler que "si
l'initiative ne porte que sur quarante-trois ans de violations, nombre
d'observateurs marocains et internationaux, dont le Comité contre la torture
de
l'ONU, ont
déjà jugé la période incomplète, rappelant que plus de 2 000 exactions ont
été imputées au régime de Mohammed VI ces dix-huit derniers mois, depuis
l'adoption, en septembre 2003, de la loi antiterroriste".

Suzi Vieira

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12. SAHARA-INTERNATIONAL SOCIALISTE
AL-ITTIHAD AL-ICHTIRAKI (19-XI-2004)

Conseil de l'Internationale socialiste à Johannesburg: l'USFP renforce son
poids
au sein de l'Internationale et le Polisario sombre dans l'isolement.

La délégation du Polisario n'a jamais essuyé autant de preuves
d'indifférence et
de négligence que lors de la réunion du Conseil de l'Internationale
socialiste,
tenue les 15 et 16 novembre à Johannesburg. Contrairement aux spéculations,
qui
prévoyaient que cette réunion soit une occasion "africaine" par excellence
()
pour fêter la reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud, () les
réunions se
sont déroulées comme si les séparatistes étaient absents ().
() Le Président sud-africain n'a pas été le seul à éluder le sujet dans son
allucution, en évoquant la situation dans le continent africain et les
priorités
du travail de l'Internatioanle socialiste, lorsque son vice-président lui a
emboîté le pas en traitant des divers conflits armés ou non-armés
handicapant la
stabilité et le développement, () sans faire allusion au "droit du peuple
sahraoui de disposer de lui-même" ().

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13. SAHARA-ALGÉRIE-MAROC-0NU
http://www.lobservateur.ma/pointdevue.asp

Le nouveau virage de l'Algérie

Quand le Conseil de sécurité de l'Onu parle de «solution politique», l'
Algérie
évoque le «règlement», or, la nuance est de taille.
Elle cherche, par tous les moyens, à obtenir de départ d'Alavaro De Soto.

Le vote, à la quatrième commission de l'ONU, dite de «décolonisation», a été
perçu par la diplomatie algérienne comme un revers difficile à avaler. C'
était
la première fois qu'il y avait vote et le résultat est largement favorable
au
Maroc. Les chiffres : 89 abstentions contre 52 pour la résolution
algérienne.
Mais l'analyse affirmée est plus sévère pour Alger. Seuls deux membres
permanents du Conseil de sécurité, la Chine et la Russie, ont soutenu la
résolution algérienne. Aucun pays de l'Union européenne, aucun pays arabe,
18
pays africains sur 52 : la moisson est maigre pour Alger.

Cependant, il ne faut pas donner à ce vote plus d'importance qu'il n'en a.
La
question du Sahara relève du Conseil de sécurité et pas de l'Assemblée
générale.

Au Conseil de sécurité, l'affaire ne s'annonce pas mieux pour l'Algérie. Le
31
octobre, celui-ci a renouvelé le mandat d'Alvaro De Soto en vue d'une
solution
politique négociée, acceptée par les parties concernées.

Alger use alors de méthodes usuelles mais non moins déconcertantes. Ainsi,
la
résolution du Conseil de sécurité appelle à une solution politique, l'
Afrique du
Sud et la diplomatie algérienne transforment le mot solution en règlement.
La
nuance n'est pas futile, elle est même importante. Le règlement peut être
imposé
par une résolution aux parties. Or, c'est à ce niveau que le gain le plus
important de la diplomatie marocaine a été réalisé.

Il faut se rappeler que le plan Baker II, qui faisait de l'autonomie une
période
transitoire avant un référendum avait été rejeté par le Maroc. Le Conseil de
sécurité avait clairement affirmé par la suite qu'une solution politique n'
était
envisageable que si elle avait l'agrément des deux parties et qu'il n'était
pas
question d'imposer quoi que ce soit.

C'est cette résolution qui a poussé Baker à jeter l'éponge. Le Texan avait
fait
le siège de la Maison Blanche sans réussir à emporter l'adhésion de
l'administration Bush.

Aujourd'hui, Alger mène une guerre ouverte contre De Soto. Le ministre des
Affaires étrangères algérien a récemment annoncé publiquement que «De Soto
sera
remplacé par une personnalité américaine de premier choix».

Alger tient absolument à remettre la pression sur l'Administration
américaine
pour une solution imposée ou le retour au processus référendaire. Tous les
moyens sont utilisés et en particulier la manne pétrolière. Alger fait du
chantage aux intérêts économiques, non pas dans les discussions secrètes
mais
dans les cénacles diplomatiques. Alger fait feu de tout bois pour créer une
situation de tension dans la région. Elle sait que le temps joue contre ses
projets; or, la solution politique négociée, c'est laisser le temps au
temps.

Malheureusement, au Maroc, on ne suit pas toutes les évolutions avec l'
intérêt
qu'il faut. Ainsi, si la reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud a
été
largement commentée, il n'y a pas eu une seule ligne pour relever que l'
Albanie
et l'ex-Yougoslavie avaient retiré leur reconnaissance à la République des
chimères. Ainsi, il n'y a plus aucun pays, sur le continent européen, celui
des
Droits de l'homme, à reconnaître le rejeton algérien.

La presse a aussi passé sous silence la déclaration de Saïd Saadi, le patron
du
RCD algérien, selon laquelle plus de 90 % des Algériens n'ont aucun intérêt
pour
l'affaire du Sahara. C'est pourtant là qu'in fine l'histoire va se jouer.
Question vitale pour le peuple marocain, le Sahara n'est qu'une question de
pouvoir en Algérie. Cependant, il y a un bémol : les agents du Polisario
infiltrés au Sahara profitent des espaces de liberté pour provoquer les
autorités marocaines. Celles-ci sont gênées aux entournures et ne réagissent
pas
pour le moment, de crainte d'une atteinte à «l'image du Maroc». Jusqu'où
sont-elles prêtes à accepter ce nouveau bras de fer ? A Rabat on est clair
là-dessus : entre l'intégrité territoriale et l'image du Maroc le choix est
fait.

Si la reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud a été largement
commentée
au Maroc, il n'y a pas eu une seule ligne pour relever que l'Albanie et
l'ex-Yougoslavie lui avaient retiré leur reconnaissance. Aujourd'hui, plus
aucun
pays en Europe ne reconnaît la République des chimères.

Par : Jamal Berraoui

<-------------------->
14. SAHARA-LOBBY PRO MAROCAIN AU EGYPTE
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/algerie_rasd.htm

L'Algérie oublie qu'elle joue avec le feu en soutenant la "prétendue RASD"
(hebdo égyptien)

Le Caire, 19/11/04 -L'Algérie "oublie qu'elle joue avec le feu" en apportant
son
soutien à la prétendue "république sahraouie" et pourrait un jour faire face
elle-même à "des appels semblables de séparatisme à partir de son
territoire",
écrit vendredi l'hebdomadaire égyptien " AL Ahram Al Arabi " dans sa
dernière
livraison.

"Il n'est pas exclu que l'Algérie, elle même, se trouve confrontée tôt ou
tard,
à une situation similaire à laquelle fait face aujourd'hui le Maroc", note
l'hebdomadaire.

Il est regrettable, poursuit le journal, que "l'Algérie, pays d'un million
de
martyrs ayant versé leur sang pour l'intégrité territoriale et
l'indépendance,
prenne la tête du peloton pour porter atteinte à l'unité du Grand Maghreb.

"Ce que propose le Maroc pour régler cette crise à savoir l'octroi de
l'autonomie aux 'provinces du sud', constitue une solution 'acceptable' au
plan
international", souligne l'hebdomadaire notant qu' "une telle solution est
déjà
en vigueur dans la région des Basques en Espagne et au Québec (Canada) et
même
aux Etats-Unis qui "ne sont pas loin de ce système à travers
l'auto-administration dans les cinquante états" qui composent ce pays.

Citant des milieux espagnols, l'auteur de l'article relève que le Maroc est
mu
par "une volonté sincère", de mener le dialogue avec l'Algérie, soulignant
que
cette dernière considère de son côté que le Maroc occupe le "Sahara
marocain" et
que "le seul dialogue doit avoir lieu au sein de la Commission de
décolonisation".

Selon l'hebdomadaire, ce qui est sûr, c'est que les arguments algériens sont
faux et ont été mis à nu par le général Khaled Nezzar, l'ancien ministre
algérien de la défense. Ce dernier avait affirmé récemment à Paris, que
"certains éléments algériens s'activent contre le Maroc", soulignant
l'impossibilité d'édifier une Union Maghrébine sans une solution de la
question
du Sahara. "Khaled Nezzar a toujours refusé de considérer le Maroc comme
étant
un pays occupant le Sahara", rappelle en conclusion la publication.

<--------------------->
15. SAHARA-TRANSFUGES
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/associat_arai_sahara.htm

Une famille "marocaine" qui était "détenue" à Tindouf "regagne" la "Mère
Patrie"

Rabat, 21/11/04- En réponse à l'appel royal "la Patrie est clémente et
miséricordieuse", une famille marocaine de 7 personnes issue des "provinces
du
Sud du Royaume" a "regagné", récemment, la "Mère Patrie" après avoir été en
"détention" dans les camps de Tindouf au Sud de l'Algérie.

Il s'agit de la famille de M. Mohamed Cheikh Dakhil, issu de la tribu
Rguibat,
accompagné de sa femme Mme Ana Moussaoui et de leurs cinq fils.

Cheikh Dakhil occupait le poste de responsable de la direction technique au
ministère de l'information de la 'pseudo "RASD"'.

Le "retour" de ces citoyens à la "Mère Patrie" intervient au moment où le
peuple
marocain célèbre de Tanger à La Güera les anniversaires de la "glorieuse"
Marche
verte et de la fête de l'indépendance ainsi que de l'Aïd Al Fitr et ce, en
guise
de contribution aux "efforts" déployés par l'Etat pour le développement et
la
promotion des "provinces du Sud du Royaume" et pour contrecarrer la thèse
"séparatiste" véhiculée par les ennemis du Maroc.

<---------->
16. RASD-TV
http://www.leconomiste.com/

Le Polisario prépare sa télé à Tindouf

C'est à Tindouf que la "pseudo-Rasd" prépare le lancement d'une chaîne de
télévision. Celle-ci sera financée par un fonds du Polisario. Un collectif
d'associations européennes de soutien au peuple sahraoui, baptisé Eucoco,
apporterait un soutien technique et financier à cette TV dont la ligne
éditoriale devrait contester la "marocanité" du Sahara.
Rappelons qu'il y a à peine une quinzaine de jours, la TVM a lancé une
chaîne TV
à El Aaiun
tuareg
2004-11-29 01:50:15 UTC
Permalink
RASD-ESPAGNE
- LE QUOTIDIEN D'ORAN: Le tango espagnol
- LE QUOTIDIEN D'ORAN: RENCONTRE ZAPATERO-ABDELAZIZ. Madrid invite les
Sahraouis
à d'autres rencontres
- LIBERTÉ: Le président de la Rasd reçu, hier, par Zapatero à Madrid
- EL MOUDJAHID: Entretiens Zapatero -Mohamed Abdelaziz à Madrid
- SPS: Poursuite de la conférence internationale de coordination de soutien
au
peuple sahraoui à Saragosse

2. SAHARA-OTAN
- LE SOIR D'ALGÉRIE: «Une solution sur la base des résolutions des Nations
unies»

3. SAHARA-MAROC-PORTUGAL
- MAP: Le Maroc et le Portugal réitèrent leur volonté de développer les
relations de coopération et d'amitié
["notant avec satisfaction la convergence de leurs points de vue sur les
principales questions régionales et internationales d'intérêt commun"]


===========================================================
SÁHARA-INFO EN FRANÇAIS ET EN ESPAGNOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/sahara-info/

SAHARA-INFO SEULEMENT EN FRANÇAIS:
http://fr.groups.yahoo.com/group/revue-de-presse-sahara-occidental/

SAHARA-INFO SÓLO EN ESPAÑOL:
http://es.groups.yahoo.com/group/revista-de-prensa-sahara-occidental/
===========================================================


1. RASD-ESPAGNE
http://www.quotidien-oran.com/quot3014/analyse.htm

Le tango espagnol



Par M.Saâdoune



La rencontre entre le chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero avec
le
chef du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz, ne s'est pas déroulée au
siège du
gouvernement espagnol mais à celui du Parti socialiste ouvrier espagnol
(PSOE).
Elle a cependant duré plus de temps que prévu. Ces aspects protocolaires ne
sont
sans doute pas les plus importants mais ils illustrent certainement cette
politique espagnole à l'égard du Sahara Occidental que beaucoup d'Espagnols
disent ne plus comprendre. Outre des manifestations de soutien aux
Sahraouis,
l'Espagne connaît un débat vigoureux sur le sujet. Les actuels dirigeants du
Parti populaire n'hésitent pas à affirmer que la seule politique étrangère d
u
nouveau gouvernement espagnol consiste à faire le contraire de celle de M.
Aznar. Quitte à abandonner une politique espagnole fondée sur le respect de
la
légalité internationale qui reconnaît et garantit le droit à l'
autodétermination
du peuple sahraoui. Mohamed Abdelaziz évoquait encore récemment «l'
ambiguïté» de
la diplomatie espagnole. A-t-elle été levée ? Sans doute pas totalement,
mais
elle a recentré la quête dans le cadre de l'Onu et admet que les deux
parties
sont les Sahraouis et le Maroc. La tentative de transformer la question du
Sahara en un problème «algéro-marocain» a sans doute vécu et il faut dire
que
l'Algérie s'y était vigoureusement opposée. Mais pour autant tout n'est pas
clair. Si le gouvernement espagnol continue d'affirmer vouloir jouer un
«rôle
facilitateur» entre le Polisario et le Maroc et à agir dans le «cadre de l'
Onu»,
il reste vague dans son approche. Les socialistes espagnols au pouvoir
semblent
tanguer entre plusieurs politiques. On admet que la légalité internationale
est
fondée sur l'exercice effectif du droit à l'autodétermination mais on veille
à
ne rien dire sur le fait qu'il est refusé désormais de manière catégorique
par
le Maroc.

«L'Espagne n'a pas de solution unique. Elle ne détient pas la clé du
problème»,
elle veut jouer un rôle de «facilitateur» entre le Maroc et le Front
Polisario
dans le cadre de l'ONU. La secrétaire aux relations extérieures du PSOE,
Trinidad Jimenez, a fait une déclaration à l'issue de la rencontre
Zapatero-Abdelaziz qui illustre bien ce tango espagnol. Des responsables
politiques et associatifs espagnols qui avaient critiqué le flou de la
politique
espagnole sur le Sahara risquent de ne pas être plus avancés. Le
gouvernement
Zapatero avancera sans doute un souci de pragmatisme, un souci de travailler
dans la «discrétion» et une volonté d'éviter «toute prise de position
rhétorique» sur ce dossier. Mais cela n'enlèvera pas à beaucoup d'acteurs
politiques espagnols le sentiment que leur gouvernement n'a plus de
politique
visible sur la question.

L'argument que cela est le prix à payer pour pouvoir jouer un rôle de
«facilitateur» laisse sceptique au regard de la responsabilité historique de
l'Espagne à l'égard des Sahraouis. Il est en effet difficile de qualifier de
rhétorique le fait d'affirmer que la légalité internationale reconnaît et
garantit le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Il est difficile
d'être pragmatique si ce cadre qui balise la solution n'est pas réaffirmé.

Contrairement au dossier irakien où il a l'appui de la majorité des
Espagnols,
le gouvernement Zapatero paraît sinon en déphasage du moins très décalé par
rapport au sentiment de l'opinion publique sur la question du Sahara. Est-ce
uniquement par souci de faire le «contraire» d'Aznar, comme l'affirment les
dirigeants du Parti populaire. De faire comme Paris... ?

En tout cas, la diplomatie espagnole n'y gagne pas en clarté. Récemment des
écrivains espagnols ont interpellé le chef du gouvernement Zapatero en lui
demandant qu'il oeuvre dans le cas sahraoui comme dans celui de l'Irak, au
respect de la légalité internationale. Ces écrivains demandaient au
gouvernement
espagnol de faire preuve de «cohérence». On n'en est pas là. On est bien
dans le
flou.

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http://www.quotidien-oran.com/quot3014/even.htm

RENCONTRE ZAPATERO-ABDELAZIZ

Madrid invite les Sahraouis à d'autres rencontres

90 minutes. C'est le temps consacré par José Luis Zapatero, chef du
gouvernement
espagnol, au président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, lors d'une rencontre
qualifiée par Madrid de «prise de contact constructive et cordiale».

C'est au siège du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à Madrid et non
au
siège du gouvernement espagnol que la rencontre a eu lieu. Une prise de
contact
sur laquelle le président sahraoui fondait beaucoup d'espoir de voir Madrid
ne
plus faire preuve d'ambiguïté sur le dossier du Sahara Occidental. «J'ai
insisté
auprès de M. Zapatero pour que le gouvernement espagnol s'implique très
efficacement dans la recherche d'une paix durable au Sahara, fondée sur le
droit
à l'autodétermination», a indiqué le président Abdelaziz à la sortie de ces
entretiens. Alors que, de son côté, Madrid a tempéré son implication dans
le dossier en indiquant que «l'Espagne n'a pas de solution unique. Elle ne
détient pas la clé du problème, mais elle est prête à jouer un rôle de
facilitateur entre le Maroc et le Front Polisario dans le cadre de l'ONU», a
rétorqué la secrétaire aux relations extérieures du PSOE, Trinidad Jimenez,
à
laquelle Zapatero a laissé le soin de s'exprimer ne voulant pas donner un
caractère solennel et officiel à cette rencontre de crainte de froisser les
Marocains.

Cette rencontre qui est appelée, selon les deux parties, à se renouveler en
«contacts permanents», a-t-elle pour autant levé les interrogations sur la
position intenable de Madrid ? Il semble bien que Zapatero n'a pas répondu
aux
attentes du Polisario qui ne sait plus à quoi joue l'Espagne. «Aujourd'hui,
la position diplomatique espagnole nous paraît équivoque et obscure», avait
estimé Mohamed Abdelaziz dans un entretien au quotidien El Mundo avant son
départ sur Madrid en référence aux atermoiements des Espagnols qui
soutiennent
publiquement, par la voix du MAE espagnol, Moratinos, la résolution 1541 du
Conseil de sécurité de l'ONU, approuvée en avril dernier, qui réitère l'
appui au
Plan Baker et met l'accent sur la nécessité d'un accord entre les parties,
et
qui, d'un autre côté, s'aligne sur les thèses souverainistes marocaines.

Car, pour Zapatero, les mauvaises nouvelles sont venues, ces derniers jours,
de... Johannesburg.

La position de l'Internationale Socialiste (IS) dont le PSOE espagnol est un
des
membres les plus actifs vient de réitérer son engagement en faveur d'une
solution qui prône l'autodétermination du peuple sahraoui. L'IS met l'
Espagne
dans une position encore plus inconfortable puisqu'elle oblige les membres
signataires à s'y conformer, ce que Zapatero tente de faire sans renier le
réchauffement perceptible avec Rabat.

Zapatero doit aussi composer avec une opinion publique espagnole
pro-sahraouie
qui ne comprend pas le jeu, «pas clair» dixit Abdelaziz, de Madrid.

Au même moment que la rencontre Abdelaziz-Zapatero, la 30ème Conférence
européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) s'est ouverte ce vendredi
à
Saragosse en présence de quelque 500 délégués d'Europe et surtout de
parlementaires espagnols de différents bords qui militent pour l'
indépendance du
Sahara Occidental. Zapatero avait déjà, il y a un mois, fait amende
honorable
devant le parlement espagnol en indiquant qu'il n'était pas opposé à la
résolution 1541 sous la pression de lobby pro-sahraoui qui ne comprenait pas
les
tergiversations du gouvernement socialiste en fin d'état de grâce.

«Nous allons entretenir un dialogue permanent pour favoriser l'émergence et
la
conclusion d'un accord qui satisfasse les revendications légitimes du peuple
sahraoui, tout en veillant à ce qu'il convienne aux deux parties», a admis
la
porte-parole socialiste à l'issue des entretiens.

En somme, une position d'équilibriste que Madrid ne cesse de cultiver entre
un
grand écart entre Alger et Rabat qui risque de ne satisfaire personne.
Sahraouis
en premier.

Mounir B.

----------------->
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=31553

Le président de la Rasd reçu, hier, par Zapatero à Madrid
Notre envoyer spécial Rafik Hamou

Le président du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, a reçu,
hier matin, le président de la république arabe sahraouie, Mohamed
Abdelaziz, à
Madrid. Contrairement à l'annonce faite le 13 novembre dernier par le
secrétaire
général du ministère des Affaires étrangères, M. Benardinou, la rencontre s'
est
déroulée au siège du parti socialiste Psoe, au lieu du Palais de La Moncloa.
Pour la première fois et à un très haut niveau politique, les entretiens
entre
les deux délégations, qui ont duré plus d'une heure et demie, ont axé sur
les
derniers développements de la question sahraouie au niveau international
ainsi
que la situation dans les territoires occupés. Le chef du gouvernement
espagnol
s'est montré très attentif aux doléances du président sahraoui. Selon le
ministre conseiller de la présidence de la Rasd, M. Sidati, l'entrevue a été
caractérisée par la franchise et a été bénéfique à plus d'un titre. En
effet,
Zapatero s'est engagé, selon la même source, à entretenir et à développer
des
contacts politiques d'un très haut niveau avec la Rasd et le Front Polisario
et
ce, en impulsant une nouvelle dynamique au processus de paix. Il a été
convenu
de multiplier les rencontres entre l'administration de l'ancienne puissance
coloniale et le peuple sahraoui.
Le président de la Rasd a réitéré les revendications sahraouies et signifié
que
le régime de Rabat demeure une source de blocage à la mise en application
des
résolutions des Nations unies portant sur l'autodétermination du peuple
sahraoui. Le secrétaire général du Front Polisario a rappelé, selon le
ministre
conseiller, au chef de l'exécutif espagnol la dernière correspondance de
Mohammed VI datant d'avril dernier adressée à Kofi Annan, secrétaire général
des
Nations unies.
Dans cette missive, le roi du Maroc avait remis en cause les décisions
onusiennes et affirmé que Rabat n'est plus disposée à l'organisation du
référendum d'autodétermination. Le président de la Rasd a exprimé les
inquiétudes des Sahraouis. L'hôte de Zapatero a mis l'accent sur la
nécessité
d'encourager une contribution constructive du gouvernement ibérique à une
solution juste et durable sur la base du processus onusien. Il faut signaler
que
la 30e Conférence européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucco
2004)
devait être ouverte, hier soir, dans le Palais des congrès de Saragosse, en
présence du président de la Rasd et de 500 délégués européens ainsi que des
parlementaires.

---------------->
http://www.elmoudjahid.com/pdf/2004/11/27/html/monde.htm


Entretiens Zapatero -Mohamed Abdelaziz à Madrid
M. Mohamed Abdelaziz, Président de la République Arabe Sahraouie
Démocratique
(RASD), secrétaire général du Front Polisario, a eu, hier matin, des
entretiens
à Madrid avec le président du gouvernement espagnol, secrétaire général du
Parti
Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), José Luis Rodriguez Zapatero. Les
entretiens
se sont déroulés au siège du PSOE en présence du délégué sahraoui dans la
capitale espagnol, Brahim Ghali, et de la secrétaire aux Relations
internationales au Parti Socialiste, Trinidad Jimenez.
Cette rencontre, qualifiée de «très cordiale», est la première entre les
deux
dirigeants depuis l'accession des socialistes au pouvoir en Espagne. Le
Président sahraoui est arrivé jeudi soir à Madrid pour une visite de
plusieurs
jours. Il s'est rendu hier après-midi à Saragosse pour assister à l'
ouverture
des travaux de la 30e Conférence Européenne de Soutien au Peuple Sahraoui
(EUCOCO).
Au cours de sa visite, M. Abdelaziz, qui était accompagné d'une importante
délégation comprenant plusieurs ministres, visitera diverses régions d'
Espagne
(Alicante, Castille et Leon, Malaga et Murcie) où des manifestations de
soutien
à la cause sahraouie seront organisées par des élus et des associations
locaux.
Il est également prévu que le président de la RASD rencontre lors de son
séjour
le président du Parti Populaire (PP, premier parti d'opposition), Mariano
Rajoy,
et le coordinateur de Izquierda Unida (gauche unie), Gaspar Llamazares.


M. Abdelaziz pour un "rôle plus actif" de Madrid sur la base du "respect du
droit à l'autodétermination"
Le Président de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD),
secrétaire
général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz, a souhaité hier à Madrid
que
l'Espagne joue un "rôle plus actif" dans le règlement du conflit du Sahara
occidental, sur la base du "respect du droit du peuple sahraoui à
l'autodétermination". "Nous souhaitons que l'Espagne, qui est qualifiée à
tous
points de vue, assume un rôle plus actif et exerce une influence plus grande
dans le règlement du problème du Sahara occidental, sur la base du respect
du
droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", a déclaré M. Abdelaziz à
l'issue d'un entretien prolongé avec le président du gouvernement espagnol,
José
Luis Rodriguez Zapatero.
Le Président de la RASD a indiqué avoir réitéré au chef de l'exécutif
espagnol
la "volonté" du Front Polisario, du peuple sahraoui et de son gouvernement
de
développer des "relations privilégiées" avec l'Espagne, "ancienne puissance
coloniale au Sahara occidental, dont la responsabilité envers le peuple
sahraoui, a-t-il affirmé, demeurera jusqu'à ce que ce dernier puisse exercer
son
droit à l'autodétermination". Il a relevé que la rencontre, qui s'est
déroulée
dans un climat de "sincérité", a été l'occasion pour le Front Polisario de
faire
part "clairement" de son point de vue au gouvernement espagnol sur la
situation
actuelle et les derniers développements du conflit du Sahara occidental.
M. Abdelaziz a précisé que les deux parties ont convenu de poursuivre leur
dialogue et leurs discussions, notant que la RASD prend acte du fait qu'au
cours
de ces six derniers mois plusieurs rencontres ont eu lieu entre des membres
des
gouvernements sahraoui et espagnol.


M. Jaap de Hoop Scheffer, SG de l'Otan : «Pour une solution conforme aux
décisions de l'Onu»
Le secrétaire général de l'Otan, M. Jaap de Hoop Scheffer, a déclaré jeudi à
Alger que le règlement du conflit du Sahara occidental "doit être fait sur
la
base des résolutions des Nations unies". "L'Otan n'a pas de rôle et par
conséquent n'a pas de position sur le conflit" du Sahara occidental, mais
"bien
sûr, toute solution au conflit doit être faite sur la base des résolutions
des
Nations unies", a déclaré M. Scheffer lors d'une conférence de presse
conjointe
avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères M. Abdelaziz
Belkhadem, au Palais des nations, Club des Pins. "Le seul champ où pourra
être
discutée cette question est le champ des Nations unies", a souligné de son
côté
M. Belkhadem


La 30e édition de l'EUCOCO s'ouvre à Saragosse
La 30e Conférence européenne de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) se
tiendra
les 26, 27 et 28 novembre à Saragosse (nord-est de Madrid) en présence de
quelque 500 délégués d'Europe et de parlementaires et personnalités de
différentes régions du monde.
Cette rencontre, la «plus importante» jamais organisée de par le nombre des
participants et leur degré de représentativité, soulignent les
organisateurs, se
tiendra sous le thème : «Droit à l'autodétermination du peuple sahraoui,
pour un
rôle plus actif de l'Europe dans le cadre des Nations unies».
La conférence qui est notamment centrée sur le programme d'actions qui sera
développé en 2005 par les diverses associations et collectifs européens
solidaires du peuple sahraoui, sera rehaussée cette année par la présence du
Président de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) et secrétaire
général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz. Cette conférence sera
également marquée par les interventions de Mohamed Sidati, ministre
conseiller à
la Présidence et représentant du Front Polisario en Europe, Pierre Galand,
président de la Coordination Européenne de Solidarité avec le Peuple
Sahraoui
(Task Force), et Carmelo Ramirez, président de la FEDISSAH (Fédération
Etatique
des Institutions Solidaires du Peuple Sahraoui), réunissant des centaines de
Municipalités et Régions d'Espagne soutenant la cause sahraouie. Des
parlementaires du monde entier participent aussi à cette conférence, dont le
sénateur américain républicain Joseph Pix.
Tous les partis politiques espagnols ont exprimé leur soutien à la
conférence à
laquelle des dizaines de députés prendront part, indique-t-on. La classe
politique espagnole avait unanimement apporté son appui à la manifestation
organisée le 13 novembre dernier à Madrid, lors de laquelle des milliers de
personnes avaient réclamé un soutien clair du gouvernement de Jose Luis
Rodriguez Zapatero au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.

---------------->
http://www.spsrasd.info/sps-271104.html

Poursuite de la conférence internationale de coordination de soutien au
peuple
sahraoui à Saragosse

Saragosse (Espagne), 27/11/2004 (SPS) La 30 ème conférence de coordination
de
soutien au peuple sahraoui poursuit ses travaux au niveau des commissions
pour
la deuxi?me journée consécutive, à Saragosse (Espagne), a constaté SPS.

Plus d'un milliers de délégués venus de différentes région d'Europe,
d'Afrique,
des USA et d'Amérique latine ont fait le déplacement d'Espagne pour
coordonner
leur soutien à la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et son
indépendance, répartis sur des ateliers comme l'action politique, la
solidarité
syndicale, les ressources naturelles, les droits humains et les zones
occupées,
l'aide humanitaire ou les jeunes, les femmes et les juristes.

Ouverte vendredi sous le thème: "droit à l'autodétermination du peuple
sahraoui,
pour un rôle plus actif de l'Europe dans le cadre des Nations Unies", en
présence du Président de la République, Mohamed Abdelaziz, la conférence de
Saragosse a compté avec l?intervention du sénateur belge, Pierre Galland,
Président de la Coordination et de plusieurs autres orateurs parmi lesquels
M.
Mehrez Amari, Président du comité de soutien algérien au peuple sahraoui
(CNAPS).

Le Président de la République avait souligné qu'il était temps pour la
communauté internationale de désigner clairement "la partie qui entrave le
règlement pacifique" du conflit du Sahara Occidental, à travers la mise en
ouvre
du Plan Baker qui recueille le consensus international.

Pour sa part, le président de la Coordination Européenne de Solidarité avec
le
peuple sahraoui et président de la Conférence M. Pierre Galand, a affirmé
dans
son intervention que les associations et organisations européennes
de solidarité avec le peuple sahraoui poursuivront inlassablement leur
action
jusqu'à ce que le droit de ce peuple à l'autodétermination et à
l'indépendance
soit reconnu et appliqué. (SPS)

010/SRG/000 271839 NOV 04 SPS

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2. SAHARA-OTAN
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2004/11/27/article.php?sid=16144&cid=2

OTAN/POLISARIO
«Une solution sur la base des résolutions des Nations unies»

Le secrétaire général de l'OTAN a déclaré, jeudi, à Alger que le conflit du
Sahara Occidental doit être résolu «sur la base des résolutions des Nations
unies» Cette déclaration de Jaap de Hoop Scheffer a été faite lors d'une
conférence de presse tenue conjointement avec le ministre des Affaires
étrangères, Abdelaziz Belkhadem, en marge de sa première visite officielle
en
Algérie. Le secrétaire général de l'OTAN a toutefois tenu à préciser que
l'Alliance de l'Atlantique Nord «n'a pas de rôle et par conséquent n'a pas
de
position sur le conflit» du Sahara Occidental.
T. H. et Agences

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3. SAHARA-MAROC-PORTUGAL
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/maroc-portugal-commission-declaratio\
n%20commune.htm

Le Maroc et le Portugal réitèrent leur volonté de développer les relations
de
coopération et d'amitié

Lisbonne, 27/11/04- Le Maroc et le Portugal ont réitéré leur ferme volonté
de
développer et d'intensifier les relations de coopération et d'amitié
exemplaires
qui unissent les deux pays, notant avec satisfaction la convergence de leurs
points de vue sur les principales questions régionales et internationales
d'intérêt commun.

La déclaration commune, publiée vendredi à l'issue des travaux de la 8-ème
session de la Haute commission mixte maroco-portugaise, tenus à Lisbonne
sous la
présidence des Premiers ministres des deux pays, respectivement MM.Driss
Jettou
et Pedro Santana Lopez, souligne que les deux parties ont passé en revue
l'ensemble des volets des relations luso-marocaines dans le cadre de
réunions
sectorielles précédant la rencontre entre les deux chefs de gouvernement.

Les deux parties se sont félicitées de voir la 8-ème session de la Haute
commission mixte maroco-portugaise accorder une importance particulière à la
coopération entre les deux pays dans les domaines économique, commercial et
financier. Cette coopération s'est traduite par le lancement de plusieurs
actions et projets et par la conclusion de plusieurs accords de coopération,
notamment un accord de financement entre le Portugal, le Maroc et la Caisse
générale de dépôt portugaise (Caixa Geral de depositos) relatif à l'octroi
d'une
ligne de crédit de 100 millions d'Euros et un deuxième accord de partenariat
bilatéral, indique le texte de la déclaration.

Au niveau politique, les deux parties ont examiné les questions régionales
et
internationales d'intérêt commun en accordant une attention particulière à
la
situation au Maghreb, en Méditerranée, en Irak, au Moyen Orient et en
Afrique,
réaffirmant la convergence de leurs points de vue et leur engagement actif
dans
le cadre des autres dialogues politiques euro-méditerranéens auxquels ils
participent, notamment le dialogue 5+5, le forum de la Méditerranée et de la
dialogue Méditerranéen de l'OTAN.

Concernant les relations du Maroc avec l'Union Européenne, la partie
portugaise
a réitéré son soutien à la demande du Maroc de faire évoluer ses relations
avec
l'UE vers un statut avancé. Le Portugal s'est engagé à déployer les efforts
nécessaires à même de faire aboutir ce projet dans les meilleures
conditions.

Conscients de la menace que le terrorisme international porte sur la paix et
la
sécurité dans le monde, les deux parties ont exprimé leur ferme volonté de
renforcer leur coopération pour lutter contre ce fléau, au niveau bilatéral,
régional et international notamment au sein des Nations Unies, souligne la
déclaration commune.

Elles ont également apporté leur soutien à l'application intégrale de la
"feuille de route" et appuyé la décision de l'Autorité Palestinienne de
tenir
les élections présidentielles le 9 janvier 2005, réitérant leur appel pour
qu'Israël et l'Autorité palestinienne reprennent les négociations et
encouragent
l'émergence d'une atmosphère de confiance, de dialogue et de coopération.

En vue d'intensifier le dialogue politique entre l'Union Européenne et
l'Afrique, les deux parties ont réitéré l'intérêt qu'elles portent à la
tenue du
2-ème sommet USA/Afrique en Portugal dans un proche avenir.

S'agissant de la coopération économique et financière, les deux parties ont
réitéré leur engagement à renforcer le cadre des relations économiques et
financières, soulignant l'importance de promouvoir toutes les initiatives
afin
de consolider les échanges commerciaux et de favoriser un flux
d'investissement
plus important.

Ainsi, les deux pays ont convenu d'adapter et de flexibiliser les
instruments
financiers bilatéraux actuellement disponibles en fonction des nouvelles
réalités du Portugal, du Maroc et de l'économie mondiale.

Dans le cadre de la dynamisation des instruments bilatéraux de coopération,
les
deux pays ont convenu de procéder à l'examen des dispositions de l'Accord de
promotion et de protection réciproque des investissements en vigueur depuis
1995.

Les deux parties ont décidé de travailler ensemble afin de réaliser un
événement
économique en 2005 qui puisse, au delà de la promotion de rencontres et du
dialogue d'entreprises entre représentants des deux pays, célébrer les 230
années de l'établissement des relations diplomatiques entre le Portugal et
le
Maroc, en sus de la réalisation, lors du prochain sommet, d'un rencontre
entre
entreprises portugaises et marocaines Les délégations marocaine et
portugaise
ont, en outre, convenu de formuler et de mettre en oeuvre des programmes de
coopération en matière de promotion de la qualité et d'échange
d'informations
sur le système de protection de la propriété industrielle et de promotion
des
technologies de l'information et de coopération.

Concernant la coopération entre le Maroc et l'Union Européenne (UE) dans le
cadre des perspectives financières 2007-2013, les deux parties ont émis le
souhait que ces perspectives offrent plus de possibilités aux pays concernés
pour avancer vers l'accomplissement de la zone de libre échange
euro-méditerranéenne.

Elles ont également convenu de développer un échange régulier d'informations
sur
les programmes de développement du Maroc financés par MEDA, réaffirmant leur
engagement pour l'approfondissement du partenariat euro-méditerranéen en
tant
que forme d'appui à une croissance économique plus soutenue.

D'autre part, les deux pays ont convenu de réactiver le Groupe de Travail de
hauts fonctionnaires luso-marocains, créé par le protocole signé lors du
8-ème
sommet (Rabat 1999), afin qu'il puisse constituer un forum de concertation
privilégié entre les administrateurs des deux pays sur les intérêts communs,
notamment sur le commerce bilatéral, l'UE et l'Organisation mondiale de
Commerce
(OMC).

Afin de promouvoir la coopération dans le domaine de l'Equipement et du
Transport, les deux parties ont réitéré leur volonté de poursuivre
l'intensification et le renforcement des liens existants entre les
opérateurs
des deux pays dans le domaine du transport routier, maritime et aérien.

Les délégations marocaine et portugaise, ont convenu, à cet effet, de réunir
la
Commission mixte du transport routier international de passagers et de
marchandises en janvier 2005, en vue d'examiner les modalités du
développement
et du partenariat entre les sociétés de transport des deux pays.

S'agissant du transport routier, la partie portugaise a confirmé son appui à
la
demande marocaine, pour l'ouverture des négociations d'un accord
Euro-Méditerranéen dans le domaine du transport aérien entre l'UE et le
Maroc.

En matière de coopération culturelle et sociale, la réunion a permis
d'amorcer
un dialogue constructif en vue d'établir un véritable programme de travail à
la
hauteur de l'excellence des relations entre le Maroc et le Portugal.
Post by tuareg
S O M M A I R E
1. SAHARA-MAROC-AMERIQUE HISPANIQUE
- AFP: Le souverain en tournée en Amérique du sud dès mardi
- LE MATIN (maroc): Le double objectif d'un périple historique : visite
Royale
en Amérique latine
- L'OPINION: Un partenariat à consolider
- L'OPINION: Tournée de S.M. Mohammed VI en Amérique du Sud. Pour un nouveau
partenariat politique et économique
2. SAHARA-MAROC-MYTHE DE "L'UNANIMITÉ" AUTOUR MAROCAINE AUTOUR DU SAHARA
- AUJOURD'HUI LE MAROC: Lmrabet parle au nom de Basri
- AUJOURD'HUI LE MAROC: Driss Basri bientôt sur Al Jazeera
- L'OPINION: Communiqué général du Conseil National du Parti de l'
Istiqlal.La
"souveraineté" du Maroc sur le Sahara "récupéré" n'est pas négociable. Appel
à
l'Algérie pour qu'elle cesse son hostilité au parachèvement par le Maroc de
son
"intégrité territoriale"
- Association "le Sahara Marocain": communiqué 19-XI-2004
- L'OPINION (18-XI-2004): "L'intégrité territoriale" est "sacrée" et
"l'unanimité" autour d'elle est un "devoir national" qui "ne tolère pas"
l'exception
- AP (18-XI-2004): Sahara-Occidental: Driss Basri prône «plus de sagacité»
entre
Alger et Rabat
- AUJOURD'HUI LE MAROC (18-XI-2004): Basri patriote selon le Polisario
- LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE (11-XI-2004): Lmrabet à Alger
3. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-ESPAGNE-MAROC-STRATEGIE ECONOMIQUE
D'OCCUPATION
D'importants parcs de production seront créés dans plusieurs régions du
Maroc
["D'autres projets sont en prospection dans la région de Taza et au niveau
des
'provinces du sud'"]
4. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-STRATÉGIE DE DÉSINFORMATION
- LE MATIN (maroc) (20-XI-2004): La radio régionale de El Aaiun a son site
un nouvel espace de communication
- LE MATIN (maroc) Lancement à Marrakech du journal anglophone en ligne
«Morocco
Times.com»
5. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-DROITS HUMAINS-CONTRE OFFENSIVE MAKHZENIENNE
- AL BAYANE (22-XI-2004): Association «Araï» : Appel à faire face aux
adversaires du Maroc
6. SAHARA-ESPAGNE-CANARIES-LOBBY PRO MAROCAIN EN ESPAGNE
- LE MATIN (maroc): Soucieux de rapprocher les sociétés civiles du Royaume
et de
l'Archipel : Les Canariens avouent leur méconnaissance du Maroc
[Association canarienne des études de la globalisation, Esteban Velazguez
Guerra, Catherine Hernandez, Luis Padilla Macabeo]
- MAP (19-XI-2004): Le rapprochement avec le Maroc est "irréversible", selon
un
haut responsable canarien
7. SAHARA-ESPAGNE
- LE JEUNE INDÉPENDANT (18-XI-2004): Qualifiant d'«importante» la rencontre
entre Mohamed Abdelaziz et Rodriguez Zapatero. Le Front Polisario veut une
position claire de Madrid à propos du plan Baker
8. RASD-ALGÉRIE
- APS/EL MOUDJAHID: Education: les ministres algérien et sahraoui font le
point
sur la coopération bilatérale
9. SAHARA-MAROC
- AL BAYANE (22-XI-2004): Dossier saharien : La situation démocratique au
Maroc
favorise le dialogue
- AL BAYANE (19-XI-2004): Rabat : Table ronde du PPS sur le Sahara
"marocain"
["au niveau du gouvernement actuel, on constate un recentrage positif de la
position espagnole après un alignement systématique à la thèse algérienne
durant
l'époque d'Aznar"]
10. MAURITANIE-PETROLE
- NOUACKCHOTT INFO (No. 680: 11-XI-2004): Cession de 9% de participation
au champ pétrolier Chinguetti. Le Pétrole mauritanien a-t-il été bradé? /
Découverte de Chinguetty / Exploitation de Chinguetty / Pourquoi la cession
de 9
% ?
11. "DÉMOCRATIE À LA MAROCAINE
- COURRIER INTERNATIONAL (17-XI-2004): MAROC - La parole aux victimes des
années
de plomb
12. SAHARA-INTERNATIONAL SOCIALISTE
- AL-ITTIHAD AL-ICHTIRAKI (19-XI-2004): Conseil de l'Internationale
socialiste à
Johannesburg: l'USFP renforce son poids au sein de l'Internationale et le
Polisario sombre dans l'isolement.
13. SAHARA-ALGÉRIE-MAROC-0NU
- L'OBSERVATEUR: Le nouveau virage de l'Algérie
14. SAHARA-LOBBY PRO MAROCAIN AU EGYPTE
- MAP: L'Algérie oublie qu'elle joue avec le feu en soutenant la "prétendue
RASD" (hebdo égyptien)
15. SAHARA-TRANSFUGES
- MAP: Une famille "marocaine" qui était "détenue" à Tindouf "regagne" la
"Mère
Patrie"
16. RASD-TV
- L'ÉCONOMISTE (18-XI-2004): Le Polisario prépare sa télé à Tindouf
===========================================================
http://es.groups.yahoo.com/group/sahara-info/
http://fr.groups.yahoo.com/group/revue-de-presse-sahara-occidental/
http://es.groups.yahoo.com/group/revista-de-prensa-sahara-occidental/
===========================================================
1. SAHARA-MAROC-AMERIQUE HISPANIQUE
http://www.wanadoo.ma/wanadoo3/fr/infos_loisirs/news/article.cfm?id_rub=1&id_art\
Post by tuareg
=2150
Le souverain en tournée en Amérique du sud dès mardi
Le roi Mohammed VI effectuera à partir de mardi une tournée en Amérique du
sud
qui le conduira successivement au Mexique, au Brésil, au Pérou, au Chili et
en
Argentine, a-t-on appris dimanche à Rabat de source proche des autorités.
Au cours de cette tournée qui s'achèvera le 7 décembre, le Maroc fera part
de sa
"volonté de consolider les relations politiques et économiques avec cette
région", a indiqué la même source, précisant qu'une série d'accords de
coopération bilatéraux seraient signés à cette occasion.
"Il ne s'agit pas d'une visite de routine ou de courtoisie du roi dans la
région
mais d'une visite aux retombées politiques et économiques importantes pour
les
relations marocaines avec ces pays", a déclaré à l'AFP un responsable
marocain.
"Rabat veut combler un certain vide et donner un nouveau souffle pour que
s'installe un nouveau partenariat politique et économique entre le royaume
et
ces différents pays", a-t-on souligné, en notant que les échanges
commerciaux du
Maroc avec l'Amérique du sud sont actuellement "insignifiants".
Lors de sa tournée, le roi Mohammed VI sera accompagné d'une importante
délégation ministérielle - comprenant notamment les ministres des Affaires
étrangères, des Finances, du Commerce et du Tourisme - ainsi que des hommes
d'affaires marocains.
Le souverain marocain avait déjà effectué, en octobre 2003, une visite
privée au
Mexique au cours de laquelle il s'était entretenu avec le président
mexicain,
Vicente Fox.
La question du Sahara sera également évoquée à l'occasion de ce périple du
souverain.
Des cinq pays de la tournée royale, le Mexique est le seul à avoir reconnu
en
1979 la prétendue "République arabe sahraouie démocratique".
Le Maroc accueillera par ailleurs en décembre à Marrakech une réunion
préparatoire du sommet - prévu les 10 et 11 mai 2005 à Rio de Janeiro -
entre
les pays de la Ligue arabe et de l'Amérique du sud.
(AFP)
(Mis en ligne le 22 novembre 2004)
------------>
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=40948
Le double objectif d'un périple historique : visite Royale en Amérique
latine
22.11.2004 | 15h59
S.M. Mohammed VI effectue, à partir d'aujourd'hui jusqu'au 28 novembre, un
voyage dans cinq pays d'Amérique latine. Le Mexique, l'Argentine, le Brésil,
le
Pérou et le Chili sont concernés par le périple du Souverain. Un voyage
historique. C'est la première fois dans l'histoire du pays, depuis
l'indépendance à ce jour, que le chef de l'Etat se déplace dans le cadre
d'une
visite officielle dans cette région du monde. C'est également un voyage au
double objectif politique et stratégique. Par ce voyage, le Maroc entend
ouvrir
une page nouvelle de partenariat et de coopération avec une partie du monde
qui
cristallise les espoirs pour le futur des relations internationales.
Des leaderships alternatifs très intéressants pour l'approche des problèmes
politiques dans un monde à la recherche d'équilibres sont perceptibles en
Amérique Latine, ainsi que se dessinent des possibilités de croissance et de
développement très claires. L'Amérique latine est, par ailleurs, l'unique
région
émergente du monde avec des démocraties généralisées.
Cette réalité nous impose une politique de rapprochement intelligente avec
les
pays qui composent cette entité géographique qui connaît l'émergence de
«mouvements extraordinaires pour le futur au Brésil, au Chili comme en
Argentine», comme le soulignait l'ancien chef du gouvernement espagnol,
Felipe
Gonzales.
Une action que le Maroc aura inscrit dans les orientations prioritaires de
sa
politique internationale. L'échange de visites entre les responsables des
pays
de la région, couronné par la visite de S.M. Mohammed VI qui commence
aujourd'hui dans les cinq pays d'Amérique latine, conforte un choix
volontaire
et volontariste. Le Maroc entreprend d'élargir ses relations
outre-Atlantique
confirmant ainsi sa vocation de pays ouvert sur le monde et développant ses
chances de partenariat dans un monde où le dialogue interculturel et les
regroupements économiques offrent la clé pour une meilleure intégration dans
le
monde.
L'ouverture sur le monde et la diversification des partenaires - choix
stratégique s'il en est pour un pays situé entre trois continents - se
veulent
porteuses de projets concrets de coopération. Ainsi la visite Royale au
Mexique,
Argentine, Brésil, Pérou et Brésil permettra la signature d'accords et
autres
conventions de partenariat. Ainsi se confirme la perspective d'un accord de
préférences douanières, en prélude d'un accord de libre-échange entre le
Maroc
et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay).
La visite Royale en Amérique latine entend, par ailleurs, donner une forte
impulsion aux relations du Maroc avec des pays désignés aujourd'hui comme
étant
une «plate-forme d'exportation culturelle, humaine, et même politique de
l'Amérique latine vers le monde extérieur».
Le Brésil tout comme l'Argentine semblent avoir pris sur la scène mondiale
«une
posture multilatéraliste assumée». C'est le constat des spécialistes de la
géostratégie mondiale. Le Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva
trace
pour le Brésil, dès son accès au pouvoir, les grandes lignes d'une politique
aux
dimensions internationales. Fraîchement élu, il participera aux forums de
Porto
Alegre et de Davos, et promet une «intégration compétitive du Brésil dans
l'économie internationale, dans un esprit serein et un dialogue ouvert».
Dans la même lancée le Président Lula appelle à la tenue une rencontre
internationale entre les pays de l'Amérique latine et de la ligue arabe. Une
initiative à laquelle le Maroc souscrit totalement et participe activement.
C'est sur notre pays, et particulièrement la ville de Marrakech, que le
choix
s'est porté pour l'organisation, le 25 et 26 maris 2005 d'une rencontre
bouclant
le processus de préparation au forum prévu au Brésil au mois de mai de la
même
année.
Le choix du Maroc de soutenir l'initiative brésilienne intervient en
conformité
avec des convictions affichées du pays de promouvoir le dialogue des peuples
et
des cultures.
En visitant l'Amérique latine, S.M. Mohammed VI devra relancer des relations
qui
plongent leur origine dans l'histoire et la culture. Les ambassadeurs des
cinq
pays d'Amérique - qui seront visités par le Souverain - sont unanimes à
rappeler
les similitudes culturelles entre le Maroc et leurs pays favorisées par
l'héritage espagnol de la culture arabe. Cette sensibilité, faite de la
reconnaissance d'une page de l'histoire glorieuse de notre pays, conforte
nos
plans de rapprochement avec cette région du monde.
A Rabat, comme à Mexico, Buenos-Aires, à Brasilia, à Lima et à Santiago, les
responsables sont aujourd'hui unanimes à penser que leur histoire doit
s'écrire
désormais au pluriel et privilégier la concertation permanente. Le Maroc est
un
partenaire stratégique pour ces pays, autrefois cible prioritaire des
campagnes
propagandiste du polisario et de ses mentors. Le temps de la
méconnaissance
Post by tuareg
est
révolu. A la faveur d'une diplomatie de plus en plus active, le Maroc a pu
remettre les choses dans leur contexte.
Les pays d'Amérique latine s'apprêtent aujourd'hui à accueillir S.M.
Mohammed VI
en chef d'Etat et en partenaire privilégié. Dans les cinq capitales, les
responsables s'activent depuis des semaines pour les préparatif de la visite
royale désignée comme un grand événement politique. Auparavant, des
commissions
techniques et économiques se sont penchés sur la définition des secteurs de
coopération et la finalisation de projets d'accords. Des projets qui
embrassent
des secteurs différents comme l'agriculture, la pêche ou encore le tourisme.
Le
mot d'ordre étant la complémentarité économique.
Après la tournée africaine de S.M. Mohammed VI, voilà que l'Amérique latine
est
inscrite au programme d'un partenariat visant à multiplier les chances du
développement du Maroc et lui assurer un rayonnement politique à l'échelle
mondiale.
Khadija Ridouane
-------------->
http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=6210
Un partenariat à consolider
S.M. le Roi effectuera à partir d'aujourd'hui une tournée dans cinq pays
d'Amérique du Sud pour consolider les liens de coopération et d'amitié du
Maroc
avec l'Amérique latine et pour créer un véritable partenariat politique et
économique avec ces pays.
Le Maroc, qui occupe une position géographique stratégique au carrefour des
voies de communication maritimes et des échanges commerciaux, cherche, en
tant
que riverain du détroit de Gibraltar, à consolider ses relations avec les
pays
latino-américains, tout en renforçant ses liens de partenariat privilégié
avec
l'Europe et l'Amérique du Nord.
La visite royale revêt une grande importance compte tenu des contextes
régional
et international dans lesquels elle intervient et aussi du rôle que jouent
les
pays sud-américains sur la scène internationale.
De toute évidence, la question du Sahara marocain, notre cause nationale
sacrée,
sera évoquée par S.M. le Roi au cours de ses entretiens avec les dirigeants
des
pays visités qui saisiront ainsi les tenants et aboutissants de cette
affaire et
de la tension artificielle créée à son sujet par l'Algérie. En effet, la
diplomatie algérienne a intensifié ces derniers mois sa campagne de
désinformation, cherchant, par ses mensonges, à induire en erreur l'opinion
publique internationale.
Alger, qui entrave une solution politique négociée du conflit conformément
aux
résolutions du Conseil de Sécurité, cherche par tous les moyens non pas à
trouver un règlement juste et définitif, mais plutôt à attiser la tension
dans
la région, bloquant ainsi le processus d'édification du Maghreb et faisant
perdre aux peuples de la région des opportunités d'assurer leur
complémentarité
économique et leur développement.
Le périple royal dans des pays sud-américains constituera une occasion pour
refléter l'image réelle d'un Maroc qui connaît de profondes mutations et qui
s'engage résolument dans la voie du progrès, de la modernité, de la
démocratie
et de la consolidation de l'Etat de Droit.
La visite royale constituera aussi une occasion propice pour ouvrir de
nouvelles
perspectives devant le renforcement des relations économiques et de
partenariat
entre le Maroc et l'Amérique du Sud, appelés à conjuguer leurs efforts pour
faire face aux défis de la mondialisation et au démantèlement des barrières
douanières.
Les accords de coopération qui seront signés avec ces pays à l'occasion de
la
visite royale permettront d'insuffler un souffle nouveau aux relations
commerciales et économiques entre le Maroc et ses partenaires
latino-américains
et à stimuler les investissements productifs et créateurs d'emplois.
La visite royale en Amérique latine ouvre une nouvelle ère dans les
relations
politiques et économiques du Maroc avec ces pays et permet d'envisager l'
avenir
avec optimisme.
Mohammed IDRISSI KAÏTOUNI
Edité le: mardi 23 novembre 2004
----------->
http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=6212
Tournée de S.M. Mohammed VI en Amérique du Sud)
Pour un nouveau partenariat politique et économique
S.M. le Roi Mohammed VI effectuera à partir d'aujourd'hui mardi une tournée
en
Amérique du Sud qui le conduira successivement au Mexique, au Brésil, au
Pérou,
au Chili et en Argentine.
Au cours de cette tournée qui s'achèvera le 07 décembre, le Maroc fera part
de
sa « volonté de consolider les relations politiques et économiques avec
cette
région », a indiqué une source autorisée, précisant qu'une série d'accords
de
coopération bilatéraux seraient signés à cette occasion. « Il ne s'agit pas
d'une visite de routine ou de courtoisie de S.M. le Roi dans la région, mais
d'une visite aux retombées politiques et économiques importantes pour les
relations marocaines avec ces pays », a déclaré à l'AFP un responsable
marocain.
« Rabat veut combler un certain vide et donner un nouveau souffle pour que
s'installe un nouveau partenariat politique et économique entre le Royaume
et
ces différents pays », a-t-on souligné, en notant que les échanges
commerciaux
du Maroc avec l'Amérique du Sud sont actuellement « insignifiants ».
S.M. le Roi Mohammed VI sera accompagné d'une importante délégation
ministérielle - comprenant notamment les ministres des Affaires étrangères,
des
Finances, du Commerce et du Tourisme - ainsi que des hommes d'affaires
marocains.
Rappelons que S.M. le Roi avait déjà effectué, en octobre 2003, une visite
privée au Mexique au cours de laquelle il s'était entretenu avec le
président
mexicain, Vicente Fox.
La question du Sahara sera également évoquée à l'occasion de ce périple du
Souverain.
Des cinq pays de la tournée royale, le Mexique est le seul à avoir reconnu
en
1979 la prétendue RASD. Le Maroc accueillera, par ailleurs, en décembre à
Marrakech une réunion préparatoire du Sommet - prévu les 10 et 11 mai 2005 à
Rio
De Janeiro - entre les pays de la Ligue arabe et de l'Amérique du Sud.
Edité le: mardi 23 novembre 2004.
<------------------------------------->
2. SAHARA-MAROC-MYTHE DE "L'UNANIMITÉ" AUTOUR MAROCAINE AUTOUR DU SAHARA
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23449
Lmrabet parle au nom de Basri
Après l'entretien que lui a accordé l'ex-ministre de l'Intérieur, Driss
Basri,
le quotidien algérien El Watan vient de publier une interview avec Ali
Lmrabet.
Après l'entretien que lui a accordé l'ex-ministre de l'Intérieur, Driss
Basri,
le quotidien algérien El Watan vient de publier une interview avec Ali
Lmrabet.
Dans cet entretien, le journaliste franco-marocain travaillant pour le
quotidien
espagnol El Mundo a affirmé que l'ancien ministre d'Etat à l'Intérieur,
Driss
Basri, lui aurait dit que "les jeux sont faits" en ce qui concerne l'affaire
du
Sahara et que "l'indépendance est une question de temps et qu'elle était
inévitable".
"Basri m'a dit en aparté, après son éviction, que ce qui gênait le pouvoir
marocain dans le plan Baker, c'est le retour des réfugiés. Ils seront,
dit-il,
d'une manière ou d'une autre sous tutelle des Nations Unies et, en cas de
troubles, la police et l'armée ne peuvent sévir parce que la région
focalisera
les regards de toute la communauté internationale ", a déclaré Lmrabet au
quotidien algérien. Toujours selon Lmrabet, Basri lui aurait confié que "la
revendication du polisario plaide pour lui, il demande la terre de son
peuple
pour y édifier un Etat, ce n'est pas une mince affaire".
Ainsi, après avoir accordé à tour de rôle un entretien à la Radio
algérienne,
Lmrabet et Basri viennent d'être interviewés, dans le même ordre, par le
quotidien algérien El watan. Une coordination réussie.
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http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23449
Driss Basri bientôt sur Al Jazeera
Le tournage de l'émission "Visite privée" de la Chaîne Al Jazeera consacrée
à
Driss Basri a été achevé. Ne reste plus que la phase du montage pour
diffuser
les épisodes de l'émission.
Après avoir fait la fine bouche, l'ex-ministre d'État marocain à l'Intérieur
a
accepté finalement de se prêter dans son domicile parisien au jeu des
questions-réponses du journaliste animateur de ce programme. M. Basri a jugé
que
le jeu en valait la chandelle : 5 millions de Dhs pour raconter ses années
de
pouvoir.
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http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=6211
Communiqué général du Conseil National du Parti de l'Istiqlal
La "souveraineté" du Maroc sur le Sahara "récupéré" n'est pas négociable
Appel à l'Algérie pour qu'elle cesse son hostilité au parachèvement par le
Maroc
de son "intégrité territoriale"
(...)
Le Conseil National du Parti de l'Istiqlal a tenu sa 4ème session les samedi
7
et dimanche 8 Chaoual 1425 correspondant aux 20 et 21 novembre 2004, sous la
présidence de M. Abbas El Fassi, Secrétaire Général du Parti. Au cours de
cette
session, il a discuté l'exposé politique fait par le Secrétaire Général, au
nom
du Comité exécutif, comme il a discuté trois autres exposés qui ont porté
respectivement sur l'avant-projet de la loi sur les partis politiques, la
question de notre "intégrité territoriale" et l'expérience d'une année du
système de l'unité de la ville.
(...)
Aucune "atteinte" à "l'unanimité nationale" au sujet de "l'intégrité
territoriale" n'est admise
Le Conseil National appelle la communauté internationale et les
organisations
humanitaires à intervenir d'urgence pour la libération des prisonniers et
des
"séquestrés" "marocains" dans les camps de Tindouf. Il appelle aussi à ce qu
'il
n'y ait "pas d'indulgence" avec ceux qui profitent de l'atmosphère de
liberté
pour porter "atteinte" à "l'unanimité nationale" faite autour de la question
de
notre "intégrité territoriale".
Il exhorte également les responsables algériens à se remémorer la lutte
commune
contre le colonialisme, les impératifs de la fraternité islamique et les
exigences de voisinage pour cesser leur hostilité au parachèvement par le
Maroc
de son "intégrité territoriale", et se conformer à la politique de bon
voisinage
et adhérer loyalement aux efforts déployés pour trouver une "solution
politique"
négociée et réaliste au conflit "artificiel" au sujet de la "marocanité" des
"provinces du Sud", et ce, afin d'ouvrir une nouvelle page dans les
relations
entre les deux pays sur la base de la fraternité et de la coopération pour
édifier un avenir commun et s'engager sur la voie de l'édification du
Maghreb
Arabe conformément aux des aspirations de ses peuples et pour faire face aux
exigences du développement et aux défis imposés par l'ère des blocs.
Le Conseil considère que la conjoncture actuelle requiert davantage d'
efficacité
de la diplomatie officielle marocaine et assurer les moyens nécessaires pour
mobiliser les potentialités des partis politiques et des associations de la
société civile pour dynamiser la diplomatie parallèle à la faveur de la
défense
de "notre cause nationale".
Le "droit" du Maroc à "récupérer" Ceuta, Melilla et les îles
méditerranéennes
Le Conseil est fermement attaché au "droit" du Maroc à "récupérer" Ceuta,
Melilla et les îles méditerranéennes et invite l'Espagne à entamer un
dialogue
avec le Maroc pour la "décolonisation" des "présides" du Nord.
Il souhaite que l'évolution actuelle que connaissent les relations entre les
deux pays puisse ouvrir la voie au règlement des problèmes en suspens de
manière
à renforcer le bon voisinage, l'amitié et la coopération au service des
intérêts
communs et pour consolider la paix, la stabilité et la sécurité dans la
région
méditerranéenne.
----------->
Association le Sahara Marocain
Madrid le 19 novembre 2004
COMMUNIQUE
Suite à la dépêche publiée par l'agence de presse espagnole ''Europapress''
selon laquelle une ''association sahraouie marocaine pour les droits de l'
homme
!!!'' a envoyé une lettre de protestation à la Moncloa pour dénoncer la
réunion
de Mohamed Abdelaziz chef du front Polisario avec le président du
gouvernement
espagnol, nous vous informons que nous désapprouvons cette attitude
irresponsable qui représente le point de vue de certains sécuritaires et
lobby
marocains dont les objectifs sont que le conflit du Sahara ne soit pas
résolu,
du moins dans le présent et cela à des fins purement pécuniaires et
politiques.
Notre association salue la démarche du gouvernement espagnol et appelle le
gouvernement marocain à ouvrir un dialogue direct et sérieux avec le Front
Polisario afin de trouver une issue favorable à ce conflit qui a tant duré.
Concernant les violations des droits de l'Homme commise lors de ce conflit,
l'Association le Sahara Marocain demande que soit jugé par une juridiction
internationale tout les tortionnaires polisariens, marocains et algériens
afin
qu'ils répondent de leur abominables actes.
L'ASM saisir cette occasion pour demander aux responsables du Front
Polisario de
procéder à la libération immédiate des prisonniers marocains qu'ils
détiennent
en toute illégalité à Tindouf.
----------->
http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=6171
"L'intégrité territoriale" est "sacrée" et "l'unanimité" autour d'elle est
un
"devoir national" qui "ne tolère pas" l'exception
(...)
"L'intégrité territoriale" est une question "sacrée" pour le Roi et le
peuple du
Maroc et "l'unanimité" à ce sujet est un "devoir national" qui "n'admet pas"
d'exception, a déclaré le Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal, M.Abbas
El
Fassi, lors de l'émission « Hiwar » diffusée, mardi, par la première chaîne
de
télévision nationale.
La défense des "libertés", de la "démocratie" et de la "divergence d'
opinion" ne
veut nullement dire qu'un avis différent puisse être admis en matière
"d'intégrité territoriale", une affaire en laquelle le peuple marocain a une
"foi inébranlable", a-t-il souligné.
M. Abbas El Fassi a dénoncé avec véhémence les déclarations de l'ex-ministre
de
l'Intérieur, rappelant que le Parti de l'Istiqlal n'a jamais caché sa
position
envers cet individu depuis très longtemps, et ce, en tant que responsable
des
falsifications qui ont dénaturé les résultats des élections de 1977 à 1997,
chose connue par l'ensemble du peuple marocain. M. El Fassi a ajouté que
l'approche sécuritaire développée par l'ex-ministre de l'Intérieur
concernant
l'affaire du Sahara a été plutôt négative, l'évolution politique de cette
"question nationale" a fait dépasser la solution référendaire vers une
solution
plus juste et plus durable à trouver entre les parties en conflit, telle que
conseillée par le Conseil de Sécurité de l'ONU.
La référence maintenant adoptée dans le traitement de ce sujet est le
dernier
discours de S.M. le Roi à l'occasion de l'anniversaire de la Marche Verte,
portant sur l'auto-gestion et la régionalisation élargie, un thème qui doit
être
débattu par toutes les composantes de la scène politique nationale.
Insistant sur la nécessité d'appliquer la régionalisation élargie à la Sakia
El
Hamra et Rio de Oro, M. El Fassi a rappelé que le Parti de l'Istiqlal a
toujours
défendu "l'intégrité territoriale" et les attentes des populations.
Concernant
le Forum de l'Avenir que le Maroc doit accueillir, M. El Fassi a indiqué qu'
il
s'agit d'un débat ouvert autour de thèmes politiques, économiques et sociaux
et
souhaite qu'il constitue l'occasion pour les Arabes d'étudier la situation
en
Irak et en Palestine.
(...)
------------->
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20041118.FAP4798.html?1703
Sahara-Occidental: Driss Basri prône «plus de sagacité» entre Alger et Rabat
AP | 18.11.04 | 15:57
ALGER (AP) -- L'ancien et puissant ministre marocain de l'Intérieur, Driss
Basri, en appelle à plus de «sagacité» de la part des autorités algériennes
et
marocaines pour trouver une solution «pérenne» au problème du
Sahara-Occidental,
qui empoisonne les relations entre les deux pays depuis 1975.
«Aujourd'hui, avec plus de sagacité, plus de pondération, plus
d'intelligence et
de savoir faire, le Maroc et l'Algérie peuvent, s'ils s'y attellent
clairement
et loyalement, esquisser une solution pérenne, valable, juste et équitable»,
déclare l'ex-homme fort du palais, dans un entretien publié jeudi par le
quotidien francophone «El Watan».
Dans ce cadre, il ne voit pas mieux qu'un «référendum d'autodétermination»
pour
régler «définitivement le problème». A ses yeux, Alger et Rabat doivent
revenir
«aux proportions réelles des termes et des paramètres les plus réalistes,
les
plus raisonnables pour trouver une solution à ce jeu dialectique qui, en fin
de
compte, ne sert aucune stratégie commune des deux pays dans leur intérêt
mutuel».
Tout en précisant sa conception personnelle du référendum
d'autodétermination au
sens «du droit normatif onusien», Driss Basri rejette par ailleurs le
principe
de «la troisième voie», qui préconise une large autonomie des territoires
sahraouis. Selon lui, ceux-ci doivent demeurer sous la souveraineté du
royaume
chérifien.
«Je ne vous cache pas que, aussi bien du temps de sa majesté (le défunt roi)
Hassan II que du temps de sa majesté Mohammed VI, je n'ai jamais dissimulé
mon
une
autonomie fait perdurer le problème sans le régler au fond; dans le mot
autonomie, il y a de l'imprécision, de l'indéfini; cette autonomie préfigure
qu'on le veuille ou non -et les exemples à travers le monde sont
nombreux-une
sécession.»
L'ancien ministre du roi Hassan II, qui vit actuellement en France d'où il
multiplie les interventions médiatiques, égratigne au passage l'Algérie, en
estimant que le fait pour ce pays de poser le question sahraouie en termes
de
décolonisation relève du «jésuitisme».
De plus, ajoute-t-il, «il n'y a pas à s'offusquer lorsque le gouvernement de
Rabat dénonce l'Algérie comme soutien principal» du Polisario, puisqu'elle
«l'héberge, l'encadre, le conseille et l'arme.»
La presse marocaine s'est déchaînée dernièrement contre Driss Basri, accusé
de
«félonie» suite à un entretien accordé au quotidien espagnol «La Razon» dans
lequel il développait une approche du problème sahraoui tranchant avec le
consensus observé dans la classe politique marocaine, pouvoir et opposition.
Le conflit du Sahara-Occidental, vieux de 30 ans, a pris en otages les
relations
entre l'Algérie et le Maroc, rendant par conséquent toutes velléité
d'intégration maghrébine vaine. AP
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http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=23226
Basri patriote selon le Polisario
Les récentes déclarations de Driss Basri sur le dossier du Sahara marocain (
Voir ALM n° 771) ont suscité l'admiration du Polisario. Par la voix de son
ambassadeur à Alger, il a salué " le patriotisme de Basri" qui s'est déclaré
récemment en faveur d'un référendum d'autodétermination du Peuple du Sahara.
Les récentes déclarations de Driss Basri sur le dossier du Sahara marocain (
Voir ALM n° 771) ont suscité l'admiration du Polisario. Par la voix de son
ambassadeur à Alger, il a salué " le patriotisme de Basri" qui s'est déclaré
récemment en faveur d'un référendum d'autodétermination du Peuple du Sahara.
Le Polisario qui délivre le diplôme du patriotisme à Driss Basri, ceci se
passe
de tout commentaire. Par sa forfaiture, l'ex-ministre d'État se rapproche de
plus en plus des séparatistes et de leurs protecteurs.
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La Nouvelle République du 11/11/2004
(Lmrabet à Alger)
En consultant la revue de presse j'ai compris que le site du journal a
rencontré
des problèmes... A toi de voir s'il y a lieu de les integrer dans ta
prochîne
revue de presse... Aussi j'ai trouvé interessant l'entretien que tu as donné
à
Liberté Bon courage et mes salutations amicales Et bonne lecture Merci
Sahara-Occidental : Lmrabet rejoint Basri La marocanité du Sahara fait de
moins
en moins l'unanimité chez les Marocains. Le journaliste Ali Lmrabet, en
visite
en Algérie, vient d'emboîter le pas à l'ancien ministre marcoain de l'
Intérieur,
Driss Basri, qui prône la tenue d'un référendum pour l'autonomie du
Sahara-Occidental depuis que le palais l'a lâché. Driss Basri, dont le sort
en
France - où il réside - était suspendu au bon vouloir de Mohammed VI, a
tourné
casaque pour vraisemblablement prendre sa revanche sur le jeune roi qui
avait
entamé son règne par l'éviction des symboles du régime qui ont conduit les
affaires du pays d'une main de fer. La reconnaissance du Sahara-Occidental
continue de faire figure de haute trahison au Maroc. L'opposant Abraham
Serfaty,
qui a passé 17 ans dans les geôles de Hassan II avant d'être libéré à la
faveur
de pressions américaines, a récemment réitéré sa position favorable à un
Etat
sahraoui indépendant sur la chaîne El Jazira. Ali Lmrabet a peur pour son
pays
Ali Lmrabet est marocain. Il s'est rendu célèbre pour avoir subi le courroux
du
palais royal alors qu'il n'a pas su respecter les lignes rouges en matière
de
liberté d'expression qu'on sait si bien tracer sous nos latitudes. Nous
Algériens, nous nous sommes reconnus dans le combat d'Ali Lmrabet parce que
la
proximité géographique, historique, civilisationnelle et finalement
politique
nous l'impose. Lmrabet posait la question du sens des dro
its de l'homme et de la liberté d'expression dans un pays où tout cela est
très
intéressant si l'on en reste à ses aspects théoriques. Lmrabet est venu en
Algérie en tant que journaliste pour traiter de la question du
Sahara-Occidental
non pas pour un journal marocain, mais pour un journal espagnol. Les
anciennes
colonies continuent de faire les Unes. Mais c'était une occasion pour que le
journaliste marocain exprime des idées qui vont à contre-courant des
versions
officielles. Si Lmrabet a confirmé sa dimension humaniste imprégnée de tout
son
«maghrébisme» en indiquant qu'il ne croyait pas à une autre solution pour le
Sahara-Occidental en dehors du référendum d'autodétermination. Lmrabet
souhaite,
toutefois, que les Sahraouis choisissent de rester sous le règne du royaume
du
Maroc. Non pas parce qu'il veut garder de bons rapports avec le Makhzen,
mais
parce que Lmrabet a peur pour son pays. L'indépendance du
Sahara-Occidental
Post by tuareg
est
porteuse de lourdes menaces sur la stabilité du Maroc. Le mot est dit. Le
Maroc
est menacé dans ses fondements et cela explique encore plus l'entêtement de
Rabat à tenir coûte que coûte à son Sahara. Par Amine Esseghir L'opposant
marocain Ali Lmrabet à Alger «C'est au peuple sahraoui de décider» «Il
revient
au peuple sahraoui seul de choisir entre son indépendance et sa marocanité»,
dira Ali Lmrabet qui ajoutera que son profond souhait est que «le Sahara
demeure
marocain». Journaliste et militant des droits de l'homme, Ali Lmrabet a
connu
l'emprisonnement dans un passé très récent par les mains du régime marocain
pour
ses opinions. Actuellement installé en Espagne, il était de passage à Alger
mardi soir après une visite dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf
(Algérie) où il a eu à interviewer le président de la République arabe
sahraouie
et démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, pour le compte du quotidien
espagnol El Mundo et à se forger, par la même occasion, une opinion concrète
sur
les camps de réfugiés que Rabat qualifie de «séquestrés de Tindouf». Il dira
aussi qu'il circulait et rencontrait «librement» les réfugiés sahraouis
pendant
son séjour. Mieux encore, en évoquant sa rencontre pour la première fois
avec le
président sahraoui, il mettra en branle «les deux uniques photos que le
régime
marocain met en avant dans sa propagande pour le montrer comme un tyran»
suite à
son rapprochement du président de la RASD. M.Lmrabet ne mâchera pas ses mots
en
disant exprimer une opinion, la sienne, sur la politique menée par le palais
depuis la venue de Mohammed VI à la tête du trône. Il soutiendra que le
régime
actuel «n'a aucune politique ni pour la question du Sahara ni pour le
Maroc». Il
est à noter que la rencontre de M. Ali Lmrabet avec les journalistes
algériens
et sahraouis, les ambassadeurs de la RASD, en Algérie et en Syrie, la
société
civile, en la personne de M. L. Mohamed Mahrez, a été empreinte de l'
ambiance
conviviale des soirée ramadhanesques. Lmrabet retiendra au
plus profond de lui-même l'élan de solidarité inégalé des journalistes
algériens exprimé suite à son emprisonnement au Maroc. «Une solidarité que
je
n'ai pas trouvée chez les journalistes marocains», témoignera-t-il. Attaché
aux
droits de l'homme, Lmrabet évoque une de ses préoccupations, à savoir la
question des prisonniers de guerre. Il dira : «J'ai toujours soulevé dans
mon
combat au Maroc la question des prisonniers de guerre sahraouis et je
déplore
que ce ne soit pas le cas chez les Algériens.» Revenant longuement sur le
sort
des prisonniers marocains détenus par le Front polisario, il déclare que
«les
garder encore ne peut que relever d'un sentiment de vengeance». Lui
emboîtant le
pas, l'ambassadeur de la RASD en Algérie, M. Beïssat, interviendra pour
mettre
en avant les accords signés entre le Front Polisario et le palais, la
convention
de Genève relative aux prisonniers de guerre, précisant que «c'est
uniquement la
fin du conflit qui apportera la libération de l'ense
mble des prisonniers». Ajoutant à cela que «la responsabilité du retardement
de
la solution incombe à Rabat qui renie ses engagements signés sous l'égide de
l'ONU pour la tenue du référendum», dira l'ambassadeur de la RASD, en
relevant
que les concerts internationaux évoquent les prisonniers marocains et
persistent
«à ignorer nos prisonniers de guerre qui souffrent doublement des conditions
de
détention». Sur les récentes sorties médiatiques de Driss Basri, l'
ex-ministre
marocain de l'Intérieur, l'artisan de la «marche verte» et l'homme fort du
défunt Hassan II, Ali Lmrabet semble ne pas être «étonné». Il ajoutera que
«c'est propre à lui et il a eu à le faire auparavant à chaque fois que
l'occasion se présentait et que les conditions s'y prêtaient» L'exemple
avancé
pour illustrer son propos, «son déplacement en Espagne pour entreprendre sa
propre enquête sur l'événement qui a marqué Majorque» dira-t-il. Mais ce qui
transparaît des propos de Basri et de Lmrabet à la lumière de ce qui a
marqué la
question sahraouie ces dernières semaines, c'est leur discours virulent à
l'endroit de l'équipe de Mohammed VI dont Basri, dans son entretien au
journal
espagnol La Razon, a qualifié de «cogitations d'intellectuels» et dont
Lmrabet
dira qu'«ils n'ont aucune politique». Mais tous deux relèveront que Hassan
II
menait une politique qui tenait la route. Basri dira à La Razon, concernant
la
démarche actuelle du palais à propos du Sahara-Occidental : «Ma conviction
personnelle est que nous nous sommes beaucoup éloignés de la solution. Il y
a eu
une déviation dangereuse et malsaine appelée troisième voie», appuyant que
la
solution du conflit n'est autre que «le référendum d'autodétermination». De
son
côté, Ali Lmrabet rappelle que Hassan II le «tyran» avait lui-même déclaré
que
«si les Sahraouis choisissaient l'indépendance, le Maroc serait le premier
pays
à recevoir sa représentation diplomatique». Tout laisse penser que les deux
hommes sont pour le libre choix du peuple sahraoui, Lmrabet cachant mal
cependant son souhait de voir «le Sahara toujours marocain». Sur le même
registre, Driss Basri déclare qu'il demeure convaincu que «le Maroc a tous
les
moyens pour gagner». Pour Lmrabet, l'indépendance du Sahara-Occidental
«plongerait sans aucun doute le Maroc dans une instabilité lourde de
conséquences».
Par Karima Bennour
In La Nouvelle République 11/Novembre/2004
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3. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-ESPAGNE-MAROC-STRATEGIE ECONOMIQUE
D'OCCUPATION
http://www.lematin.ma/economic/economic.asp?id=maeco&ida=7070
Forum maroco-espagnol sur les énergies renouvelables : D'importants parcs de
production seront créés dans plusieurs régions du Maroc
22.11.2004 | 16h21
La promotion des énergies renouvelables et son impact sur le développement
ont
été au centre des discussions du Forum maroco-espagnol organisé à Rabat.
Différents projets énergétiques de portée nationale et régionale ont été mis
en
ouvre grâce à la coopération entre le Maroc et l'Espagne. Ce Forum a pour
objectif de renforcer le partenariat entre les entreprises des deux pays.
"La coopération espagnole est présente dans des programmes d'énergies
renouvelables et d'efficacité énergétique aussi bien à travers les
organisations
publiques qu'à travers les institutions privées", souligne Mohamed Boutaleb,
ministre de l'Energie et des Mines.
En effet, la coopération entre le Centre de développement des énergies
renouvelables et l'Espagne a porté sur des thèmes innovants au niveau
technologique et à fort impact social, économique et environnemental.
L'échange
a été fructueux. Parmi les projets figure la réalisation du Gazoduc
Maghreb-Europe (GME) qui fait actuellement l'objet d'extension pour porter
sa
capacité, dès l'année prochaine, de 8,5 à 12,5 milliards de m3 par an.
En outre, les travaux sont en cours pour renforcer l'interconnexion des
réseaux
électriques marocain et espagnol qui permet d'optimiser le coût
d'approvisionnement en procédant aux échanges jugés opportuns. La mise en
ouvre
du projet de la centrale thermique à cycle combiné de Tahaddart d'une
puissance
de l'ordre de 400 MW est prévue au premier trimestre de 2005. Les sociétés
espagnoles sont impliquées dans la recherche pétrolière et la distribution
des
produits pétroliers au Maroc.
Des actions et des programmes promotionnels relatifs aux énergies
renouvelables
et à l'utilisation rationnelle de l'énergie ont été développés
conjointement.
"Ces actions s'inscrivent dans notre stratégie de développement durable du
secteur énergétique qui veille à assurer la garantie d'approvisionnement au
meilleur coût et la généralisation de l'accès à l'énergie", ajoute le
ministre
de l'Energie et des Mines. Ces actions sont appliquées tout en prenant en
compte
les impératifs de sécurité techniques des installations et de sauvegarde de
l'environnement, à travers notamment la promotion de technologies
énergétiques
propres comme celles liées au développement de l'utilisation du gaz naturel
ou
des énergies renouvelables.
Les applications de ce dernier créneau connaissent, en effet, une évolution
non
négligeable vu leur impact sur l'énergétisation rurale et la préservation de
l'environnement. Nombreux sont les domaines de ces applications. On peut
citer,
entre autres, les projets de nouveaux parcs éoliens, de centrales
thermosolaires
ou de cogénération, l'électrification décentralisée par systèmes solaires et
micro-centrales hydrauliques, le développement de services énergétiques de
proximité tant au milieu rural qu'urbain.
Ainsi, en matière d'électricité de puissance, la valorisation du potentiel
éolien "se traduira par la construction d'importants parcs de production
dans
plusieurs régions du Maroc". Le parc de 500 MW, réalisé au nord du pays,
produit
chaque année quelque 200 gWh. Deux nouveaux projets sont en préparation à
Essaouira et à Tanger. La mise en service de ces installations est prévue en
2006/2007. D'autres projets sont en prospection dans la région de Taza et au
niveau des provinces du sud.
Une centrale mixte thermoscope-gaz naturel est prévue dans la région
orientale
du pays, à Aïn Béni Mathar pour une puissance comprise entre 200 et 250 MW.
"Avec le lancement du programme sur les chauffe-eau solaires, nous visons
aussi
le développement du marché de capteurs solaires thermiques à hauteur de
40.000
m2 par an, le potentiel global étant estimé aujourd'hui à plus de 400.000
m2",
explique Mohamed Boutaleb. Pour sa part, la contribution de la composante
décentralisée dans le programme d'électrification rurale PERG, qui intéresse
150.000 foyers ruraux, atteindra 7 % à l'horizon 2007.
Le développement des énergies renouvelables est de nature à contribuer à
l'amélioration des conditions de vie de la population rurale, à la lutte
contre
la déforestation, à l'approvisionnement en eau par pompage pour les besoins
de
consommation et d'irrigation, à l'amélioration de la scolarisation et des
conditions de vie des femmes en milieu rural.
C'est pour cette raison que l'ambassadeur espagnol au Maroc loue la
coopération
entre les deux pays. "Les énergies renouvelables permettent de lutter contre
la
pauvreté. Les actions entreprises par le Maroc sont de nature à faciliter le
contact avec les différents acteurs. On espère que cette coopération se
renforce
davantage dans le futur".
Des experts et des responsables marocains et espagnols et des
représentants
Post by tuareg
de
la société civile ont participé aux travaux du Forum.
Jihane Gattioui
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4. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-STRATÉGIE DE DÉSINFORMATION
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=regio&ida=40816
La radio régionale de Laâyoune a son site web : un nouvel espace de
communication
19.11.2004 | 15h14
Le lancement du site web de la station radio régionale de Laâyoune est une
initiative qui ouvrira de nouveaux horizons médiatiques et constitue un
nouvel
espace de communication rapprochant les provinces du sud du monde et un
moyen de
servir l'intégrité territoriale du Royaume.
Ce site "www.radiorl.ma" donne l'accès direct de ses utilisateurs aux
programmes
de la radio régionale de Laâyoune, tout en permettant d'élargir le champ de
diffusion des programmes de cette station à des régions qui ne la recevaient
pas, et d'offrir à ses auditeurs un service à la fois distingué et
interactif.
Ainsi, ce site revêt une grande importance dans l'espace audiovisuel
national,
car il présente un nouveau mode de communication devant, entre autres,
mettre à
nu la propagande des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.
Par ailleurs, l'avancée réalisée par la radio régionale de Laâyoune réside
dans
le fait que cette antenne se veut le porte-voix des provinces du Sud en
offrant
une large gamme de services à ses auditeurs et en particulier aux habitants
de
cette région du Royaume.
Le nouveau site web qui constitue un horizon médiatique supplémentaire pour
démasquer, en langue arabe et espagnole, les manouvres propagandistes des
"Equipe
de la chaîne", "Programmes", "Informations", "Mémo des auditeurs", " Musique
hassanie" et "Dossiers et Reportages", outre des fiches techniques sur le
profile de la radio, son historique, le menu de ses programmes, de ses
bulletins
d'information et de ses horaires de diffusion.
Animée par la volonté de créer un discours susceptible de rapprocher les
auditeurs des réalités et spécificités sociales, culturelles et
civilisationnelles des provinces du Sud, la radio régionale de Laâyoune,
étoffe
son site, d'extraits de bulletins d'informations quotidiens et d'une série
de
dossiers sur la Marche Verte et la question du Sahara ainsi que des
reportages
audio et des photos d'art du Sahara.
------------>
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=soc&ida=40917
Lancement à Marrakech du journal anglophone en ligne «Morocco Times.com»
21.11.2004 | 15h58
Othman El Oumeir : «ce site sera ouvert à différents points de vue et
traitera
de la vie politique, économique et sociétale du Maroc»
«On line» (en ligne) dans un premier temps, en attendant l'impression et la
publication plus tard sur papier. Une fenêtre sur le monde et une porte
d'accès
sur le Maroc pour la communauté anglophone et anglo-saxonne, une nouvelle
publication paraît. Morocco Times (www.moroccotimes.com) sera ainsi la
première
source d'information quotidienne en langue anglaise du Maroc.
Ce site sera lancé ce lundi 22 novembre à Marrakech à l'occasion de la tenue
des
Assises mondiales de la société de l'information.
«Le site web Morocco Times est conçu de manière à constituer un espace
ouvert,
défenseur de la démocratie, de la modernité et de la liberté», explique
Othman
El Oumeir, President du Groupe Maroc Soir, qui publie également «Le Matin du
Sahara et du Maghreb» en français, «Assahra Al Maghribia» en arabe et «La
Mañana» en espagnol.
«Il existe aujourd'hui au Maroc un énorme besoin d'informations en langue
anglaise», a souligné Othman El Oumeir. «Beaucoup de Marocains étudient
l'anglais dans le pays, et un grand nombre d'entre eux vivent dans des pays
anglo-saxons».
Le site web de Morroco Times dont la devise est "Le journal local à la
perspective globale" sera renouvelé quotidiennement de manère à assurer une
couverture objective des évènements au Maroc et dans le Maghreb. Il traitera
également de l'actualité internationale et fournira un point de vue marocain
sur
les évènements et les débats mondiaux.
"Ce site sera ouvert à différents points de vue et traitera tous les aspects
de
la vie quotidienne au Maroc, de la politique à la société en passant par
l'économie et la culture", a par ailleurs souligné Othman El Oumeir.
Basé à Casablanca, Morocco Times est géré par une équipe internationale dont
la
formation va au-delà du simple journalisme, avec des études en
communication, en
archéologie, en traduction, en finances, en sport, en littérature, en
religion
et en culture.
Le site web, www.moroccotimes.com, est inauguré aujourd'hui à Marrakech, à
l'occasion de la Conférence internationale de suivi du sommet mondial sur la
société de l'information qui regroupe les experts des pays arabes, africains
et
de deux rives de la méditerranée pour se pencher sur le devenir de la
société de
l'information.
La conférence, dont la couverture et le suivi seront assurés durant trois
jours
par l'équipe de Morocco Times, traitera du rôle et de la place des médias
dans
la société de l'information en Afrique et dans les pays arabes. Des
professionnels des médias, des membres d'organisations non
gouvernementales
Post by tuareg
spécialisées dans les questions de la liberté d'expression et de la liberté
de
presse ainsi que des enseignants du monde entier participeront à cette
rencontre.
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5. SAHARA-TERRITOIRES OCCUPÉS-DROITS HUMAINS-CONTRE OFFENSIVE MAKHZENIENNE
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44450
Association «Araï» : Appel à faire face aux adversaires du Maroc
(11/22/2004)
L'Association «Araï» pour la défense de la marocanité du Sahara et des
séquestrés de Tindouf a dénoncé certaines tentatives et thèses
"tendancieuses"
visant à porter "atteinte" à la "marocanité" du Sahara et à "l'intégrité
territoriale" du Royaume.
L'Association précise dans un communiqué, que ces thèses "tendancieuses"
véhiculées par certains individus à la solde du courant des droits de
l'Homme
dans les provinces du Sud, tentent de faire la propagande des thèses
politiques
qui ne sont autres que l'un «des auxiliaires qui alimentent le rang
'séparatiste' soutenus par l'Algérie et hostiles à la thèse unioniste».
L'Association, dont le siège est à Dakhla-Villa Cisneros, affirme que les
prétendues organisations de défense des droits de l'Homme fondées par ces
individus, «profitant de l'ouverture politique inaugurée par SM le Roi
Mohammed
VI», sont exploitées par les "séparatistes" du Polisario sur le plan
médiatique
dans le but d»ouvrir une brèche dans notre front intérieur pour ériger une
influence négative sur la force et la fermeté de "l'unanimité nationale"
autour
de notre "intégrité territoriale"».
Le communiqué relève également l'exploitation malsaine des "séparatistes" de
l'ignorance de certains jeunes sahraouis de l'histoire du militantisme de
leurs
pères et grands-pères et de la vérité et la réalité du Polisario en vue de
«faire passer et marchander sa thèse politique séparatiste sous le prétexte
de
défense des droits de l'Homme».
L'Association, qui «dénonce ce genre d'agissements malsains qui visent à
saper
les efforts des potentialités des provinces du Sud», invite l'ensemble des
forces vives de la nation, intellectuels, écrivains, journalistes,
sensibilités
politiques et acteurs de la société civile à mettre en échec les tentatives
des
ennemis de "l'intégrité territoriale" du Maroc.
Une famille "marocaine" "détenue" à Tindouf "regagne" la "mère patrie"
Par ailleurs, en réponse à l'appel royal «la Patrie est clémente et
miséricordieuse», une famille marocaine de 7 personnes issue des provinces
du
Sud du Royaume a regagné, récemment, la Mère Patrie après avoir été en
détention
dans les camps de Tindouf au Sud de l'Algérie.
Il s'agit de la famille de M. Mohamed Cheikh Dakhil, issu de la tribu
Rguibat,
accompagné de sa femme Mme Ana Moussaoui et de leurs cinq fils.
Cheikh Dakhil occupait le poste de responsable de la direction technique au
ministère de l'Information de la "pseudo «RASD»".
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6. SAHARA-ESPAGNE-CANARIES-LOBBY PRO MAROCAIN EN ESPAGNE
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=40946
Les
Canariens avouent leur méconnaissance du Maroc
22.11.2004 | 15h54
Les Canariens avouent volontiers leur méconnaissance des réalités du Maroc
et
veulent se défaire de cette image pour se rapprocher davantage de la société
civile marocaine.
Ainsi, soucieux d'avoir une information "à la source" sur le Royaume,
contraire
à celle à sens unique véhiculée par la presse canarienne et espagnole en
général, l'"Association canarienne des études de la globalisation" (ACEG),
une
ONG parmi les plus actives sur l'Archipel des Canaries, a invité des acteurs
de
la société civile marocaine pour participer à un séminaire sur les relations
avec l'Afrique qui a réuni plusieurs journalistes et universitaires.
"Malheureusement, les Canariens ont une grande méconnaissance de la réalité
marocaine", reconnaît d'emblée le coordonnateur général de l'ACEG, Esteban
Velazguez Guerra en déplorant le manque de contacts entre la société civile
du
Maroc et des Canaries.
Pour ce prêtre, très engagé dans le dialogue entre les cultures et les
religions, "la société civile canarienne reçoit régulièrement une image
négative
du Maroc à travers la presse locale".
En effet, que ce soit sur le plan de l'immigration, du Sahara ou de la
femme, le
Maroc est présenté dans les différents médias sous une image tronquée ne
reflétant nullement la réalité. Mais les canariens élèvent, de plus en plus,
leur voix pour réclamer de leurs médias une couverture objective de la
réalité
marocaine et de l'Afrique en général et souhaitent une meilleure
compréhension
du Royaume ainsi qu'un grand rapprochement avec ce pays avec lequel ils ont
entretenu de bonnes relations à travers l'Histoire et qui se trouve être le
plus
proche de leur archipel.
"Les Canariens ont eu durant plusieurs siècles des relations spéciales avec
le
Maroc dans le domaine du commerce et de la pêche et des liens humains très
étroits", a déclaré à la MAP, M. Guerra, tout en insistant sur la nécessité
de
multiplier les contacts et les échanges entre les différents acteurs de la
société civile des deux bords, en particulier entre les journalistes.
Cette obstination de la presse canarienne à entretenir une image négative du
Maroc est également dénoncée par Catherine Hernandez, la responsable de
l'ACEG à
Tenerife, l'une des sept îles de l'archipel des Canaries. "Les Canariens
reçoivent du Maroc une image négative à travers la presse et ils sont avides
d'une information diversifiée", a-t-elle fait remarquer en mettant l'accent
sur
les relations historiques "très étroites" entre les Canaries et le Royaume.
"Nous voulons avoir une connaissance approfondie de la réalité marocaine et
c'est pour cette raison que nous avons invité des acteurs de la société
civile
marocaine à ce séminaire", explique-t-elle.
Les officiels et les hommes d'affaires, eux, ont déjà entamé ce
rapprochement
avec le Maroc avec la multiplication des séjours à Rabat de hauts
responsables
canariens, dont la dernière en date est celle en mai dernier, du chef du
gouvernement autonome de l'Archipel, M. Adan Martin et la présence, de plus
en
plus, marquée des entreprises canariennes dans l'économie marocaine. "Nous
ne
ferons pas marche arrière dans notre rapprochement avec le Maroc et ce
processus
est irréversible", a assuré le directeur général des relations avec
l'Afrique au
sein du gouvernement autonome des Iles Canaries, Luis Padilla Macabeo.
Et comme l'a confié à la MAP ce responsable, en marge de sa participation à
ce
séminaire à Tenerife, "les rencontres se multiplient, les entreprises
canariennes sont, de plus en plus, présentes sur le marché marocain et la
coopération se renforce et je crois que nous sommes dans la bonne
direction". En
effet, sur le plan économique, plus d'une vingtaine d'entreprises
canariennes
sont déjà présentes sur le marché marocain, notamment dans la région
d'Agadir où
elles s'activent dans les secteurs de la pêche, de l'agro-alimentaire et de
l'urbanisme. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Archipel restent
faibles mais les Canariens sont convaincus que les deux parties pourraient
faire
mieux.
Animés de cette conviction et de cette volonté de renforcer leur présence au
Maroc, ils viennent d'installer une délégation commerciale à Agadir et les
chambres de commerce des Canaries et des provinces du Sud multiplient les
contacts pour sceller des partenariats ou monter des projets communs dans
plusieurs domaines.
Mais tout le monde aux Canaries insiste sur l'implication de la société
civile
pour compléter ce travail des hommes d'affaires et des responsables
politiques
et affermir la compréhension mutuelle. " Il faut que les sociétés civiles,
de la
même façon que les hommes d'affaires, travaillent ensemble pour améliorer la
compréhension entre le Maroc et les Iles Canaries", souligne M. Macabeo.
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http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/teneriffe_maroc.htm
Le rapprochement avec le Maroc est "irréversible", selon un haut responsable
canarien
Envoyé spécial : Mohamed Touzani
Tenerife (Espagne), 19/11/04 - Le gouvernement autonome des Iles Canaries a
fait
savoir qu'il ne ferait pas "marche arrière" dans son rapprochement avec le
Maroc, précisant que ce processus est "irréversible".
"Le processus de rapprochement avec le Maroc a démarré bien avant la
dernière
visite au Royaume du chef du gouvernement autonome des Iles Canaries et ce
processus ne fera pas marche arrière", a confié à la MAP le directeur
général
des relations avec l'Afrique au sein de ce gouvernement, M. Luis Padilla
Macabeo.
"C'est un processus irréversible", a précisé ce responsable qui était
interrogé
à Tenerife, l'une des sept îles de l'archipel des Canaries, en marge de sa
participation à un séminaire sur les relations avec l'Afrique, organisée par
l'ONG locale,"l'Association canarienne des études de la globalisation".
Il a fait remarquer que durant les dernières années, "il y avait un
rapprochement très fort entre les sociétés civiles, les hommes d'affaires et
les
institutions du Maroc et des Iles Canaries".
M. Macabeo se rend fréquemment au Maroc où il accompagne les entreprises
canariennes qui prospectent le marché marocain ou qui investissent déjà dans
le
Royaume. Il a également fait partie de la délégation qui a accompagné le
chef du
gouvernement autonome des Iles Canaries, Adan Martin, lors de son séjour en
mai
dernier à Rabat.
Ainsi, sur le plan économique, plus d'une vingtaine d'entreprises des
Canaries
sont déjà présentes sur le marché marocain, notamment dans la région
d'Agadir où
elles s'activent dans les secteurs de la pêche, de l'agro-Alimentaire et de
l'urbanisme.
Selon des statistiques de 2002, les Iles Canaries ont importé du Maroc
l'équivalent de 24 millions d'euros, alors que les exportations canariennes
vers
le Royaume ont dépassé les 55 millions d'euros.
Soucieux de doper leurs échanges commerciaux avec le Maroc, les Iles
Canaries
ont installé une délégation commerciale à Agadir.
Le responsable canarien s'est félicité de cette "relance positive" imprimée
aux
relations avec le Maroc ces dernières années.
"Après la visite extraordinaire du chef du gouvernement des Iles Canaries et
celle du président du gouvernement espagnol au Maroc, il y a une relance
positive de la coopération entre les deux parties et il existe beaucoup de
projets communs qui marchent",a-t-il relevé.
"Les rencontres se multiplient, les entreprises canariennes sont de plus en
plus
présentes sur le marché marocain et la coopération se renforce, et je crois
que
nous sommes dans la bonne direction", s'est félicité le responsable
canarien.
M. Macabeo a rappelé les "bons rapports" qui ont existé à travers l'histoire
entre le Maroc et les Iles Canaries dans les domaines de la pêche et du
commerce
et invité les sociétés civiles marocaine et canarienne à oeuvrer pour
renforcer
la coopération et le rapprochement entre les deux parties.
"On est de la même de la région et il faut que les sociétés civiles, de la
même
façon que les hommes d'affaires, travaillent ensemble pour améliorer la
qualité
de vie de nos populations", a-t-il dit.
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7. SAHARA-ESPAGNE
http://www.jeune-independant.com/display.php?articleId=11703
Qualifiant d'«importante» la rencontre entre Mohamed Abdelaziz et Rodriguez
Zapatero
Le Front Polisario veut une position claire de Madrid à propos du plan Baker
par Hamidou B.
Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, doit
rencontrer la semaine prochaine à Madrid Mohamed Abdelaziz, président de la
RASD
(République arabe sahraouie démocratique). Cette rencontre, la première du
genre, s'inscrit, selon une source sahraouie, dans le cadre de «la volonté
du
gouvernement (espagnol) de résoudre le problème du Sahara occidental».
Qualifiant cette rencontre d'«importante», le Front Polisario compte mettre
les
Espagnols face à leur responsabilité historique dans ce conflit de
décolonisation. A la veille de cette rencontre, Mohamed Abdelaziz a expliqué
dans un entretien accordé au quotidien espagnol El Mundo que les Sahraouis
souhaitent que le gouvernement de Zapatero soit «sincère et clair» dans son
intention d'appuyer l'organisation d'un référendum d'autodétermination au
Sahara
occidental tel que prévue dans le plan Baker.
«Depuis l'installation du gouvernement socialiste, nous assistons à une
fluctuation incompréhensible de la diplomatie espagnole. Un jour, le
ministère
des Affaires étrangères assure appuyer le plan Baker et, le jour suivant, il
soutient le contraire.
Une semaine, il déclare que le plan Baker est la voie, et l'autre il évoque
la
nécessité de procéder à des ajustements (de ce plan)», a relevé le président
sahraoui. Le plan Baker est «un paquet à prendre ou à laisser», a noté le
président de la RASD.
«Le Front Polisario n'acceptera «aucun ajustement» qui altérerait ce plan»,
a-t-il soutenu. «Nous avons négocié avec James Baker durant des années,
parfois
en nous affrontant à lui, et à la fin nous avons accepté son plan. Nous ne
pouvons pas être d'accord maintenant pour permettre à l'autre partie de
modifier
ce que nous avons dû négocier âprement durant tant d'années», a-t-il
affirmé.
A propos de la reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud, Mohamed
Abdelaziz
a indiqué que cette reconnaissance est due à l'attitude des responsables
marocains. «Ce sont eux qui se sont écartés du chemin tracé par le défunt
roi
Hassan II depuis 1981 pour organiser un référendum d'autodétermination du
peuple
sahraoui.
[...]. Ce sont eux qui ont rompu le consensus», a-t-il affirmé. Il a révélé
que
le royaume du Maroc, après avoir proposé au président sud-africain Thabo
Mbeki
une rencontre entre les représentants du palais royal et le Front Polisario,
pour «négocier directement» a finalement décidé de ne pas assister à la
réunion
qui devait se tenir les 5 et 6 septembre à Pretoria, en présence de
représentants des Nations unies.
Le président de la RASD n'a pas écarté l'option de la lutte armée. «Le
retour
aux armes est une «probabilité» mais il y en a d'autres, qualifiant de
«compréhensible» l'envie des jeunes Sahraouis à reprendre les armes. «Ils
attendent le référendum depuis 1991.
Le comportement des responsables marocains est dangereux [...] je suis
convaincu
que si le roi Hassan II n'était pas décédé en 1999, le conflit serait
(aujourd'hui) résolu», a-t-il estimé.
<-------------->
8. RASD-ALGÉRIE
http://www.aps.dz/fr/pageview.asp?ID=76355
http://www.elmoudjahid.com/pdf/2004/11/23/html/cooperation.htm#12
Education: les ministres algérien et sahraoui font le point sur la
coopération
bilatérale
[Aps 22/11/04] Alger - Le ministre de l'éducation nationale (MEN), Boubekeur
Benbouzid, et le ministre de l'éducation et de l'enseignement supérieur de
la
République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Bachir Mustapha, ont fait le
point lundi sur la coopération bilatérale dans le domaine de l'éducation,
indique un communiqué du MEN. L'entretien entre les deux responsables a
permis
également, d'"impulser le développement" de cette coopération, "notamment en
matière de formation et de recyclage des enseignants sahraouis, de
scolarisation, d'hébergement et de couverture sanitaire des élèves, de
fourniture de manuels et d'outils didactiques ainsi qu'en matière d'appui à
des
projets de construction d'infrastructures scolaires", précise la même
source.
Le ministre sahraoui a saisi cette opportunité pour "exprimer la
reconnaissance
et la satisfaction des autorités et du peuple sahraouis pour l'aide apportée
aux
élèves et aux enseignants sahraouis", ajoute le communiqué.
Pour sa part, M. Benbouzid a réitéré "l'entière disponibilité de son
département
ministériel à contribuer au renforcement de l'appui dans le domaine
éducatif",
selon la même source.
<-------------->
9. SAHARA-MAROC
http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44449
Dossier saharien : La situation démocratique au Maroc favorise le dialogue
(11/22/2004)
M. Mohamed El Yazghi, premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces
Populaires (USFP), a affirmé que la transition démocratique «prometteuse» et
l'environnement démocratique, propice au développement économique, social et
culturel que connaît le Maroc favorisent le dialogue et la négociation pour
arriver à un règlement de la question du Sahara "marocain".
Intervenant devant le conseil de l'Internationale Socialiste (IS) qui s'est
tenue dernièrement à Johannesburg, en Afrique du sud, M. El Yazghi a déclaré
qu'»un projet de société démocratique et moderniste basé sur une culture des
droits de l'Homme, la solidarité, la réhabilité de la femme, la tolérance,
est
progressivement mis en place depuis 1998 « au Maroc.
Après avoir rappelé la mise en place de l'Instance Equité et Réconciliation,
le
premier secrétaire de l'USFP a ajouté que «cet environnement démocratique,
propice au développement économique, social et culturel, favorise également
le
dialogue et la négociation pour arriver à un règlement de l'affaire du
Sahara».
Il a réitéré à cette occasion que son parti se félicite de la dernière
résolution du conseil de sécurité de l'ONU du 27 octobre dernier qui proroge
la
mission de la MINURSO jusqu'en avril 2005 et demande aux parties et aux
Etats de
la région de coopérer pleinement avec les Nations Unies et le représentant
personnel du Secrétaire Général «pour mettre fin à l'impasse actuelle et
parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement
acceptable».
M. El Yazghi a, par ailleurs, appelé l'IS à agir afin que les négociations,
entre Palestiniens et Israéliens puissent reprendre sur la base de la
Feuille de
route, négociations qui permettraient aux Palestiniens de construire leur
Etat
avec Al Qods comme capitale.
Abordant la question irakienne, il a déploré que la situation en Irak reste
des
plus dramatiques avec la guerre d'occupation qui continue, et le terrorisme
qui
frappe aveuglement.
«Nous ne devons que regretter que la responsabilité totale n'a pas été
donnée
aux Nations Unies pour conduire cette phase transitoire, reconstruire le
pays et
mettre fin à l'occupation», a dit M. El Yazghi qui invite l'IS à prendre
toutes
ses responsabilités afin que les pays du Moyen Orient puissent vivre en
paix,
dans la liberté, la démocratie et le progrès.
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http://www.albayane.ma/Detail.asp?article_id=44435&categorie=National
Rabat : Table ronde du PPS sur le Sahara "marocain"
(11/19/2004)
Le front intérieur véritable parade face aux appétits d'Alger
Depuis presque trente ans, l'Algérie s'opposait farouchement à l'intégrité
territoriale du Maroc en se cachant derrière, soi-disant, le principe des
droits
des peuples. Or, les causes réelles de ce conflit relèvent d'une vision
hégémonique du voisin dans la région du Maghreb. Tous les plans de règlement
de
l'ONU ont été avortés pour aboutir à une situation d'impasse. Vision non
partagée actuellement par les grandes puissances concernées par ce conflit.
Ces derniers temps, l'affaire du Sahara a connu des développements
reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud et le vote de la 4e
commission de
l'ONU d'une résolution soufflée par l'Algérie.
En vue d'apporter des éclaircissements sur l'objectif et les motivations des
manouvres algériennes dans le passé et aujourd'hui, la section centrale du
PPS à
Rabat a organisé une conférence-débat animée par Abdelmoughit Benmessoud
Tredano, professeur à l'université Mohammed V, qui a déjà réalisé des écrits
et
des publications sur la question du Sahara.
Lors de son intervention d'orientation, Ismaïl Alaoui, secrétaire général du
parti, a tenu à apporter un éclairage sur un certain nombre de questions
d'aspect historique confirmant le "fondement" et la "légalité" de la cause
marocaine.
En effet, concernant le problème des frontières, le secrétaire général a
souligné qu'en cas d'application de l'approche algérienne, le Maroc serait
certainement décomposé en plusieurs micro-états. Le Maroc pourra de sa part,
alors, reposer le principe des frontières héritées de l'époque coloniale.
Quant au principe des droits des peuples avancé sans cesse par l'Algérie,
Ismaïl
Alaoui s'est interrogé s'il y avait effectivement un peuple sahraoui avant
l'occupation espagnole réclamant son indépendance du Royaume.
A travers ce déblayage historique, le S.G. juge utile de lancer un débat
serein
et transparent entre les deux peuples frères, algérien et marocain, afin de
mettre un terme aux séquelles du passé.
Mais, face aux développements inquiétants de la question nationale durant
ces
derniers temps, la vigilance est de mise, rappelle toutefois l'orateur.
«Cette situation devrait interpeller les forces vives du pays en vue
d'ouvrer
ensemble pour la consolidation du front intérieur à travers le renforcement
du
processus démocratique», a conclu le Secrétaire général.
Dans son exposé, le professeur Tredano a essayé d'expliquer les positions
des
grandes puissances envers la question du Sahara. Cela à travers une lecture
de
l'apport des différents plans de règlement de l'ONU.
Ces positions, en particulier celle des U.S.A, changent en fonction des
intérêts
de chaque pays dans la région.
A cet égard, le conférencier s'interroge sur les raisons du revirement
radical
de ce pays en épousant le plan Baker II. Au moment où le plan antécédent
Baker I
(solution politique) a fait l'objet d'un soutien de la part de la communauté
internationale, conjugué à une garantie de la part des Américains et des
Français.
Actuellement, il semble que ces derniers, avec les Espagnols, sont
convaincus de
la nécessité de la stabilité de la région dans son ensemble et ce, pour
assurer
la sauvegarde de leurs intérêts dans le pays du Maghreb.
Leur neutralité lors du vote de la 4e commission de l'ONU constitue alors un
message fort au Maroc et à l'Algérie pour trouver une solution négociée
entre
eux au conflit.
De même, cette lecture analytique des plans de règlement onusiens a permis
de
mettre en lumière les sept péchés de l'ONU selon Tredano, et également les
griefs de la diplomatie marocaine.
N. EL AISSI
*************
Deux questions à Abdelmoughit Benmessoud Tredano
En marge de cette rencontre, le professeur Tredano a bien voulu nous
accorder
l'entretien suivant dans lequel sont développés d'autres aspects de
l'affaire du
Sahara "marocain".
- Pouvez-vous nous rappeler les origines réelles de ce conflit qui n'a que
trop
duré ? La recherche par l'Algérie d'un accès direct vers l'atlantique est
souvent avancée.
- La recherche de cet accès n'est qu'un objectif. Par contre, les origines
sont
d'ordre historique et politiquo-diplomatique.
Normalement, le conflit du Sahara devrait trouver sa fin au moment de son
déclenchement.
Mais l'Algérie s'est opposée au retour du Sahara au Maroc.
Malheureusement,
Post by tuareg
les
Algériens nourrissent un complexe vis-à-vis du Maroc. On ne dit pas ça parce
que
nous sommes des Marocains. Il faut rappeler que l'Algérie n'a jamais
constitué
une entité autonome, contrairement au Maroc. Ce dernier, depuis
l'installation
de Moulay Driss, était toujours une entité étatique relativement structurée.
Il
faut évoquer également le problème des frontières. L'Algérie n'a pas honoré
ses
engagements pris par son leader de l'époque, Ferhat Abbas, lors de sa visite
au
Maroc en 1961.
Ce différend frontalier va conduire à la guerre des sables en 1963,
qualifiée
par le président Ben Bella de «Hougra».
- L'Espagne dispose-t-elle d'une vision stratégique envers la question du
Sahara, ou sa position change avec la couleur du parti au pouvoir ?
- Cette question nécessite une analyse à deux niveaux : la société civile et
les
gouvernements. Pour la société civile espagnole, en particulier chez
l'élite, on
enregistre une position favorable à la thèse du Polisario.
Ceci n'est pas par conviction, mais plutôt, en particulier, par manque de
présence et d'efforts de communication de la part de la diplomatie marocaine
face à un activisme permanent des adversaires. Par contre, au niveau du
gouvernement actuel, on constate un recentrage positif de la position
espagnole
après un alignement systématique à la thèse algérienne durant l'époque
d'Aznar.
Mais il ne faut pas attendre un changement radical en faveur du Maroc.
A ce propos, doit-on rappeler que l'Espagne comme la France ont des intérêts
dans les deux pays. Pour cela, ils déploient des efforts en vue de pousser
le
Maroc et l'Algérie à trouver une solution négociée au conflit.
. M. Tredano est professeur et ancien chef du département de droit public,
Université Mohammed V, Rabat Suissi et auteur de nombreux articles et
ouvrages
portant sur des questions internes et internationales. Parmi ses ouvrages,
on
* Le Sahara marocain, une décolonisation pas comme les autres (1991)
* La question saharienne. Du référendum à la troisième voie (2002)
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10. MAURITANIE-PETROLE
http://www.mapeci.com/680/actualite.htm
Cession de 9% de participation au champ pétrolier Chinguetti
Le Pétrole mauritanien a-t-il été bradé ?
En élaborant une stratégie de recherche minière, le Gouvernement mauritanien
s'est inspiré de toutes les expériences antérieures dans le domaine.
La démarche entreprise avec les partenaires visait entre autres objectifs,
de ne
pas tomber dans des erreurs et assurer le maximum de profit au pays. Le
contrat
de partage de production d'hydrocarbures entre le Gouvernement mauritanien
et la
société Woodside Mauritania PTY.LTD en est une illustration éloquente.
En effet, le contrat de production, dans son article 10.3 stipule que la
tranche
de production totale journalière de pétrole brut revenant au Gouvernement
Inférieure à 25 000 barils/j : 30%
de 25 000 à 75 000 barils/j : 35%
de 75000 à 100 000 barils/j : 40%
Supérieure à 100 000 barils/j : 50%
Le projet de développement du champ pétrolier " Chinguetty " qui nous
intéresse
est dans la tranche de 75 000 barils/j.
Le régime fiscal du contrat de partage garantit aussi les intérêts du pays,
car
dans son article 11.1, il soumet les bénéfices nets que le contractant
retire de
l'ensemble de ses opérations pétrolières sur le territoire de la République
Islamique de Mauritanie à un impôt direct de 25% (vingt cinq pour cent).
Découverte de Chinguetty
La découverte du champ pétrolier de Chinguetty le 13 mai 2001, va ouvrir des
perspectives importantes pour la Mauritanie. La mise en évidence d'un
gisement
de 123 millions de barils de pétrole brut, avec une production journalière
de 75
000 barils, nécessitent des investissements importants que le pays ne peut
supporter avec des fonds propres.
Après les études économico-financières et pour lever toute équivoque, la
part du
Gouvernement mauritanien dans le champ en question en plus des impôts et
taxes
sera de 898 millions de dollars américains avec un baril à 25 dollars soit
plus
de 55 % et deux milliards cent millions de dollars (2.100.000.000 $) avec un
baril à 40 dollars.
Quant à Woodside et ses partenaires, ils recevront 611 millions de dollars
si le
baril est à 25 dollars et 1.187.000.000 un milliard deux cent millions de
dollars avec un baril à 40 dollars.
Exploitation de Chinguetty
Dans son article 21, le contrat de partage de production offre au
Gouvernement
mauritanien la possibilité de " participer aux risques et aux résultats des
opérations pétrolières ". Cette participation pourra s'exercer " soit
directement soit par l'intermédiaire d'une entreprise nationale, contrôlée
par
l'Etat mauritanien. soit un établissement public existant ou créé à cet
effet ".
" La participation du Gouvernement à l'intérieur d'un périmètre
d'exploitation
représentera une part d'intérêts indivis " tel que définie à l'article 21.3
du
* douze pour cent (12%) initialement tel que prévu à l'article 21.4
(notification de la participation au plus tard six mois à compter de la date
d'octroi de l'autorisation exclusive d'exploitation) ;
* seize pour cent (16%) lorsque la production régulière de pétrole brut du
dit
périmètre d'exploitation aura atteint soixante quinze mille barils (75
000/jour).
Dans le cadre de la future exploitation du champ pétrolier Chinguetty et en
conformité avec le contrat de partage, le Gouvernement a créé par décret le
projet de développement du champ pétrolier de Chinguetty dont le mode de
fonctionnement est défini par le décret n°039/2004 du 19 avril 2004.
Le projet Chinguetty d'une durée de vingt mois à compter du 19 avril 2004, a
été
délégué par l'Etat mauritanien pour exercer à sa place la participation à
12%
douze pour cent dans l'exploitation du champ pétrolier de Chinguetty de 123
millions de barils et dont la production s'étalera sur huit à neuf ans à
compter
de novembre 2005.
Pourquoi la cession de 9 % ?
Le projet Chinguetty devait mobiliser plus de 100 millions de dollars pour
participer à l'exploitation du champ pétrolier en question. Le ministère des
Mines avait les options suivantes : participer avec des fonds propres,
s'endetter ou céder une partie des 12%.
La dernière option a été privilégiée pour des raisons économiques et
stratégiques.
Dès la prise de décision de la cession des 9% des parts du projet dans le
champ
Chinguetty, des rumeurs folles ont circulé, parlant du bradage pur et simple
du
pétrole mauritanien avant sa production !
Le pétrole mauritanien a-t-il été bradé?
Que représentent les neuf pour cent (9%) et comment ont-ils été cédés ?
Dans le souci de trouver un partenaire stratégique, le projet Chinguetty a
engagé une action vis-à-vis des sociétés intéressées par les 9% de l'or noir
mauritanien dès la fin juillet 2004. Ainsi, les sociétés Repsol (Espagne),
Al
Thani (Dubaï), Kufpec (Koweït) et Sterling PLC (Royaume-Uni) ont fait des
propositions pour la cession. La meilleure offre était celle de Sterling PLC
avec 134 millions de dollars dont un bonus de 4 millions de dollars
américains.
N'ayant pas été satisfait des offres, le projet a élargi la consultation à
d'autres grandes sociétés comme Mitsubishi (Japon), CEPSA (Espagne), Hydro
oil
(Norvège), SONATRAC (Algérie), Energy Africa (Afrique du Sud) Talisman
Energy
(Canada), Santos (Australie). La consultation a été clôturée le 13 septembre
2004 à 16 heures de Nouakchott.
La meilleure offre retenue était celle de Sterling PLC avec 15,5 millions de
dollars de bonus et 130 millions de dollars comme prix des 9% cédés.
Le contrat a été signé le 26 octobre 2004 et la partie mauritanienne
assistée
par le cabinet londonien ASHRST qui détient déjà le bonus avec une
confirmation
d'une lettre de crédit de 130 millions de dollars par une banque de premier
ordre européenne au profit du ministère des Mines. En outre ce contrat est
garanti par une société d'assurances londonienne du nom de Evolution
Securities
LTD. Pour des spécialistes du pétrole interrogés par Nouakchott-Info, la "
cession des neuf pour cent (9%) permettra au projet Chinguetty de couvrir
largement sa participation à l'exploitation du champ pétrolier Chinguetty et
lui
offrira d'être le deuxième partenaire de Woodside et de siéger au Joint
operating Agreement. Et selon ces spécialistes cette opération permettra aux
Mauritaniens, avec le contrat avec Sterling PLC, de " former les cadres
nationaux et de bénéficier de l'assistance technique d'un partenaire
stratégique
". Par ailleurs et selon les mêmes spécialistes " la participation de
Sterling
étant dégressive, le représentant du gouvernement mauritanien retrouvera au
bout
de deux ans et demi une part égale à 9% des 12 % sans oublier la part du
Gouvernement avec les impôts définis par le contrat de partage et qui sont
plus
de 55 šde la totalité des recettes du Champ pétrolier de Chinguetti".
Cheikhna Ould Nenni
<---------------------------->
11. "DÉMOCRATIE À LA MAROCAINE
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=32559&provenance=newslet\
Post by tuareg
ter&bloc=01
MAROC - La parole aux victimes des années de plomb
Rabat va permettre aux victimes du régime de l'ancien roi Hassan II de
témoigner, à la télévision marocaine, des sévices qu'elles ont subis.
Mohammed VI accepte ainsi de mettre au jour la part d'ombre du règne de son
père. Cependant, il n'a pas empêché les exactions de continuer sous son
règne.
Hassan II en 1961 - AFP
Rétablir la vérité et réhabiliter les victimes. Telle est en substance la
mission à laquelle compte s'atteler l'Instance marocaine équité et
réconciliation (IER) à travers une série d'auditions publiques au cours
desquelles d'anciennes victimes témoigneront des violations des droits de
l'homme
que le Maroc a connues entre 1956 et 1999. Inspirée d'expériences similaires
menées au Pérou, au Timor-Oriental et en Afrique du Sud, l'initiative est
inédite dans le monde arabe.
Chargée de recueillir les témoignages et d'indemniser les victimes, l'IER se
déplacera dans tout le royaume pour entendre près de 200 personnes. Depuis
le soulèvement du Rif, écrasé par Hassan II en 1958, jusqu'aux
incarcérations arbitraires des indépendantistes du Sahara, en passant par la
répression brutale des révoltes populaires de 1981 à 1990, ces victimes
viendront témoigner pendant deux mois de leur vécu sous les années de plomb.
"Les séances se dérouleront 'en toute liberté', elles seront publiques et
retransmises par les médias audiovisuels : chaque témoin présentera son
récit personnel lors d'une séance de vingt minutes pendant laquelle aucune
question ne lui sera posée, et son témoignage ne fera l'objet d'aucun
commentaire. Chaque victime s'exprimera dans la langue de son choix, selon
son propre style de narration, et pourra se faire accompagner de membres de
sa famille", rapporte le quotidien marocain Le Matin.
"Les auditions publiques sont une pratique courante dans les instances de
vérité internationales. Elles jouent un rôle de sensibilisation et
d'éducation
pour éviter que les violations des droits de l'homme ne se reproduisent.
C'est
une sorte de catharsis", résume pour L'Economiste, de Rabat, Driss Benzekri,
un ancien militant marxiste qui avait été emprisonné sous Hassan II et que
le roi Mohammed VI a nommé à la tête de l'IER en janvier 2004.
"Depuis sa mise en place, plus de 22 000 dossiers de violations des droits
de l'homme ont été transmis à l'IER, qui a accueilli près de 4 200 victimes
et ayants droit", estime le quotidien marocain. L'initiative permettra donc
non seulement, d'un point de vue humain, de libérer la parole des victimes,
mais aussi, d'un point de vue scientifique, de rétablir la chronologie
historique de tous les événements qui ont agité le Maroc contemporain.
"Si, d'une part, il s'agit de donner l'opportunité aux victimes de
s'exprimer
publiquement pour qu'elles puissent libérer leur souffrance et surmonter les
séquelles, d'autre part, il est nécessaire d'ouvrir un débat national sur ce
qui s'est passé et de le resituer dans son contexte historique", explique
précisément Driss Benzekri au journal espagnol El País.
Parallèlement à ces auditions, la télévision diffusera en effet plusieurs
programmes thématiques organisés par l'IER, avec la participation
d'historiens,
de médecins, de militants des droits de l'homme et d'experts, sur les
violations commises dans leurs aspects juridique, historique, politique et
psychologique. Et selon l'hebdomadaire Tel Quel, "la première - qui
précédera le démarrage des audiences - devrait même être consacrée à
l'affaire
Ben Barka, le principal opposant au roi Hassan II, enlevé à Paris en 1965,
qui, selon plusieurs éléments de l'enquête ouverte en France en 1975 pour
'assassinat', aurait été torturé à mort par des responsables des services
marocains".
A propos de cette affaire, et à l'heure où la ministre française de la
Défense, Michèle Alliot-Marie, a ordonné la levée du secret défense sur 73
documents liés à la disparition de Ben Barka, l'hebdomadaire s'interroge sur
la possibilité de consulter les archives marocaines officielles susceptibles
de contenir des éléments d'information. "Epineuse question que celle de leur
accès, encore récemment soulevée par Human Rights Watch dans son rapport sur
les droits de l'homme au Maroc, où l'ONG s'interrogeait en effet sur
l'absence
d'obligation, pour les services de l'Etat marocain, de collaborer avec
l'IER",
indique l'hebdomadaire.
Or, précisément, "l'objectif de la reconnaissance publique des exactions
commises sous le règne d'Hassan II n'est pas seulement d'obtenir la
réhabilitation des victimes, mais aussi, et surtout, d'éduquer l'Etat
marocain au respect des libertés individuelles", affirme Abdel Hay Mouden,
membre de l'IER, dans El País. Et le quotidien espagnol de rappeler que "si
l'initiative ne porte que sur quarante-trois ans de violations, nombre
d'observateurs marocains et internationaux, dont le Comité contre la torture
de
l'ONU, ont
déjà jugé la période incomplète, rappelant que plus de 2 000 exactions ont
été imputées au régime de Mohammed VI ces dix-huit derniers mois, depuis
l'adoption, en septembre 2003, de la loi antiterroriste".
Suzi Vieira
<---------------->
12. SAHARA-INTERNATIONAL SOCIALISTE
AL-ITTIHAD AL-ICHTIRAKI (19-XI-2004)
Conseil de l'Internationale socialiste à Johannesburg: l'USFP renforce son
poids
au sein de l'Internationale et le Polisario sombre dans l'isolement.
La délégation du Polisario n'a jamais essuyé autant de preuves
d'indifférence et
de négligence que lors de la réunion du Conseil de l'Internationale
socialiste,
tenue les 15 et 16 novembre à Johannesburg. Contrairement aux
spéculations,
Post by tuareg
qui
prévoyaient que cette réunion soit une occasion "africaine" par excellence
()
pour fêter la reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud, () les
réunions se
sont déroulées comme si les séparatistes étaient absents ().
() Le Président sud-africain n'a pas été le seul à éluder le sujet dans son
allucution, en évoquant la situation dans le continent africain et les
priorités
du travail de l'Internatioanle socialiste, lorsque son vice-président lui a
emboîté le pas en traitant des divers conflits armés ou non-armés
handicapant la
stabilité et le développement, () sans faire allusion au "droit du peuple
sahraoui de disposer de lui-même" ().
<--------------------------->
13. SAHARA-ALGÉRIE-MAROC-0NU
http://www.lobservateur.ma/pointdevue.asp
Le nouveau virage de l'Algérie
Quand le Conseil de sécurité de l'Onu parle de «solution politique», l'
Algérie
évoque le «règlement», or, la nuance est de taille.
Elle cherche, par tous les moyens, à obtenir de départ d'Alavaro De Soto.
Le vote, à la quatrième commission de l'ONU, dite de «décolonisation», a été
perçu par la diplomatie algérienne comme un revers difficile à avaler. C'
était
la première fois qu'il y avait vote et le résultat est largement favorable
au
Maroc. Les chiffres : 89 abstentions contre 52 pour la résolution
algérienne.
Mais l'analyse affirmée est plus sévère pour Alger. Seuls deux membres
permanents du Conseil de sécurité, la Chine et la Russie, ont soutenu la
résolution algérienne. Aucun pays de l'Union européenne, aucun pays arabe,
18
pays africains sur 52 : la moisson est maigre pour Alger.
Cependant, il ne faut pas donner à ce vote plus d'importance qu'il n'en a.
La
question du Sahara relève du Conseil de sécurité et pas de l'Assemblée
générale.
Au Conseil de sécurité, l'affaire ne s'annonce pas mieux pour l'Algérie. Le
31
octobre, celui-ci a renouvelé le mandat d'Alvaro De Soto en vue d'une
solution
politique négociée, acceptée par les parties concernées.
Alger use alors de méthodes usuelles mais non moins déconcertantes. Ainsi,
la
résolution du Conseil de sécurité appelle à une solution politique, l'
Afrique du
Sud et la diplomatie algérienne transforment le mot solution en règlement.
La
nuance n'est pas futile, elle est même importante. Le règlement peut être
imposé
par une résolution aux parties. Or, c'est à ce niveau que le gain le plus
important de la diplomatie marocaine a été réalisé.
Il faut se rappeler que le plan Baker II, qui faisait de l'autonomie une
période
transitoire avant un référendum avait été rejeté par le Maroc. Le Conseil de
sécurité avait clairement affirmé par la suite qu'une solution politique n'
était
envisageable que si elle avait l'agrément des deux parties et qu'il n'était
pas
question d'imposer quoi que ce soit.
C'est cette résolution qui a poussé Baker à jeter l'éponge. Le Texan avait
fait
le siège de la Maison Blanche sans réussir à emporter l'adhésion de
l'administration Bush.
Aujourd'hui, Alger mène une guerre ouverte contre De Soto. Le ministre des
Affaires étrangères algérien a récemment annoncé publiquement que «De Soto
sera
remplacé par une personnalité américaine de premier choix».
Alger tient absolument à remettre la pression sur l'Administration
américaine
pour une solution imposée ou le retour au processus référendaire. Tous les
moyens sont utilisés et en particulier la manne pétrolière. Alger fait du
chantage aux intérêts économiques, non pas dans les discussions secrètes
mais
dans les cénacles diplomatiques. Alger fait feu de tout bois pour créer une
situation de tension dans la région. Elle sait que le temps joue contre ses
projets; or, la solution politique négociée, c'est laisser le temps au
temps.
Malheureusement, au Maroc, on ne suit pas toutes les évolutions avec l'
intérêt
qu'il faut. Ainsi, si la reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud a
été
largement commentée, il n'y a pas eu une seule ligne pour relever que l'
Albanie
et l'ex-Yougoslavie avaient retiré leur reconnaissance à la République des
chimères. Ainsi, il n'y a plus aucun pays, sur le continent européen, celui
des
Droits de l'homme, à reconnaître le rejeton algérien.
La presse a aussi passé sous silence la déclaration de Saïd Saadi, le patron
du
RCD algérien, selon laquelle plus de 90 % des Algériens n'ont aucun intérêt
pour
l'affaire du Sahara. C'est pourtant là qu'in fine l'histoire va se jouer.
Question vitale pour le peuple marocain, le Sahara n'est qu'une question de
pouvoir en Algérie. Cependant, il y a un bémol : les agents du Polisario
infiltrés au Sahara profitent des espaces de liberté pour provoquer les
autorités marocaines. Celles-ci sont gênées aux entournures et ne réagissent
pas
pour le moment, de crainte d'une atteinte à «l'image du Maroc». Jusqu'où
sont-elles prêtes à accepter ce nouveau bras de fer ? A Rabat on est clair
là-dessus : entre l'intégrité territoriale et l'image du Maroc le choix est
fait.
Si la reconnaissance de la RASD par l'Afrique du Sud a été largement
commentée
au Maroc, il n'y a pas eu une seule ligne pour relever que l'Albanie et
l'ex-Yougoslavie lui avaient retiré leur reconnaissance. Aujourd'hui, plus
aucun
pays en Europe ne reconnaît la République des chimères.
Par : Jamal Berraoui
<-------------------->
14. SAHARA-LOBBY PRO MAROCAIN AU EGYPTE
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/algerie_rasd.htm
L'Algérie oublie qu'elle joue avec le feu en soutenant la "prétendue RASD"
(hebdo égyptien)
Le Caire, 19/11/04 -L'Algérie "oublie qu'elle joue avec le feu" en apportant
son
soutien à la prétendue "république sahraouie" et pourrait un jour faire face
elle-même à "des appels semblables de séparatisme à partir de son
territoire",
écrit vendredi l'hebdomadaire égyptien " AL Ahram Al Arabi " dans sa
dernière
livraison.
"Il n'est pas exclu que l'Algérie, elle même, se trouve confrontée tôt ou
tard,
à une situation similaire à laquelle fait face aujourd'hui le Maroc", note
l'hebdomadaire.
Il est regrettable, poursuit le journal, que "l'Algérie, pays d'un million
de
martyrs ayant versé leur sang pour l'intégrité territoriale et
l'indépendance,
prenne la tête du peloton pour porter atteinte à l'unité du Grand Maghreb.
"Ce que propose le Maroc pour régler cette crise à savoir l'octroi de
l'autonomie aux 'provinces du sud', constitue une solution 'acceptable' au
plan
international", souligne l'hebdomadaire notant qu' "une telle solution est
déjà
en vigueur dans la région des Basques en Espagne et au Québec (Canada) et
même
aux Etats-Unis qui "ne sont pas loin de ce système à travers
l'auto-administration dans les cinquante états" qui composent ce pays.
Citant des milieux espagnols, l'auteur de l'article relève que le Maroc est
mu
par "une volonté sincère", de mener le dialogue avec l'Algérie, soulignant
que
cette dernière considère de son côté que le Maroc occupe le "Sahara
marocain" et
que "le seul dialogue doit avoir lieu au sein de la Commission de
décolonisation".
Selon l'hebdomadaire, ce qui est sûr, c'est que les arguments algériens sont
faux et ont été mis à nu par le général Khaled Nezzar, l'ancien ministre
algérien de la défense. Ce dernier avait affirmé récemment à Paris, que
"certains éléments algériens s'activent contre le Maroc", soulignant
l'impossibilité d'édifier une Union Maghrébine sans une solution de la
question
du Sahara. "Khaled Nezzar a toujours refusé de considérer le Maroc comme
étant
un pays occupant le Sahara", rappelle en conclusion la publication.
<--------------------->
15. SAHARA-TRANSFUGES
http://www.map.co.ma/mapfr/depeches_2004ter/associat_arai_sahara.htm
Une famille "marocaine" qui était "détenue" à Tindouf "regagne" la "Mère
Patrie"
Rabat, 21/11/04- En réponse à l'appel royal "la Patrie est clémente et
miséricordieuse", une famille marocaine de 7 personnes issue des "provinces
du
Sud du Royaume" a "regagné", récemment, la "Mère Patrie" après avoir été en
"détention" dans les camps de Tindouf au Sud de l'Algérie.
Il s'agit de la famille de M. Mohamed Cheikh Dakhil, issu de la tribu
Rguibat,
accompagné de sa femme Mme Ana Moussaoui et de leurs cinq fils.
Cheikh Dakhil occupait le poste de responsable de la direction technique au
ministère de l'information de la 'pseudo "RASD"'.
Le "retour" de ces citoyens à la "Mère Patrie" intervient au moment où le
peuple
marocain célèbre de Tanger à La Güera les anniversaires de la "glorieuse"
Marche
verte et de la fête de l'indépendance ainsi que de l'Aïd Al Fitr et ce, en
guise
de contribution aux "efforts" déployés par l'Etat pour le développement et
la
promotion des "provinces du Sud du Royaume" et pour contrecarrer la thèse
"séparatiste" véhiculée par les ennemis du Maroc.
<---------->
16. RASD-TV
http://www.leconomiste.com/
Le Polisario prépare sa télé à Tindouf
C'est à Tindouf que la "pseudo-Rasd" prépare le lancement d'une chaîne de
télévision. Celle-ci sera financée par un fonds du Polisario. Un collectif
d'associations européennes de soutien au peuple sahraoui, baptisé Eucoco,
apporterait un soutien technique et financier à cette TV dont la ligne
éditoriale devrait contester la "marocanité" du Sahara.
Rappelons qu'il y a à peine une quinzaine de jours, la TVM a lancé une
chaîne TV
à El Aaiun
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